Les films que vous n'irez pas voir (à tort, sans doute)
Publié : 10 sept. 2015, 13:26
Connaissez-vous Apichatpong Weerasthekul ?
Rien que pour le nom il en vaut la peine, avouez.
En dehors de ça, il fut l'heureux récipiendaire en 2010 de la Palme d'or peut-être la plus confidentielle du monde, pour son film Oncle Boonmee.
Eh bien,cette semaine la semaine dernière (eh oui, j'ai un peu traîné à publier cette chronique) est sorti son dernier film : Rak ti Khon Kaen (prononcez : บางรักทิขอนแก่น).
Titre français : Cemetery of Splendour.
Une histoire que je qualifierait volontiers d'étrange et envoutante, si l'expression n'était réservée à mon épouse (fort jalouse).
Pour les uns « une méditation sereine et mystique sur la connexion spirituelle et le rêve »¹ pour les autres « une manière sans équivalent connu de satire politique à visage placide »²
Si vous faites partie des initiés ayant vu son film précédent, vous savez que l'ami Apichatpong (à vos souhaits) n'est pas un partisan du montage frénétique. Mais c'est un avantage. Par exemple, si vous allez voir ce conte hypnotique d'un peu plus de deux heures, après un repas trop plantureux ou trop arrosé, ou simplement en ayant mal dormi la veille, vous pourrez en effet piquer de petits roupillons pendant la projection sans rien manquer de l'histoire.
Vous serez même à fond dedans, car en symbiose avec ses personnages, atteints par une mystérieuse maladie du sommeil.
Mais finalement, j'avoue que j'ai bien apprécié cette lente mélopée exotique toute en subtilité (même plus que son œuvre précédente - sans doute parce que, cette fois, j'étais prévenu).
Il faut dire que la veille je m'étais cogné³ Antigang.
Ce film-là, il a au moins un mérite : après, on peut apprécier n'importe quoi…
Alors à plus forte raison quand ce n'est pas n'importe quoi.
Pour en savoir plus :
La critique du Monde
La page d'AlloCiné
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Notes :
1. IMDB
2. Libération
3. Pogné ?
Rien que pour le nom il en vaut la peine, avouez.
En dehors de ça, il fut l'heureux récipiendaire en 2010 de la Palme d'or peut-être la plus confidentielle du monde, pour son film Oncle Boonmee.
Eh bien,
Titre français : Cemetery of Splendour.
Une histoire que je qualifierait volontiers d'étrange et envoutante, si l'expression n'était réservée à mon épouse (fort jalouse).
Pour les uns « une méditation sereine et mystique sur la connexion spirituelle et le rêve »¹ pour les autres « une manière sans équivalent connu de satire politique à visage placide »²

Vous serez même à fond dedans, car en symbiose avec ses personnages, atteints par une mystérieuse maladie du sommeil.
Mais finalement, j'avoue que j'ai bien apprécié cette lente mélopée exotique toute en subtilité (même plus que son œuvre précédente - sans doute parce que, cette fois, j'étais prévenu).
Il faut dire que la veille je m'étais cogné³ Antigang.
Ce film-là, il a au moins un mérite : après, on peut apprécier n'importe quoi…
Alors à plus forte raison quand ce n'est pas n'importe quoi.
Pour en savoir plus :
La critique du Monde
La page d'AlloCiné
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Notes :
1. IMDB
2. Libération
3. Pogné ?