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Les poules, « il ne faut pas les prendre pour des dindes ! »

Publié : 31 déc. 2015, 16:38
par Mireille
Les raisons que l’on se donnent pour manger des animaux s’amincissent… Elles sont même capable d’empathie, elles ont un langage, etc.
Au vue de cet article, ci-dessous, les poules : « il ne faut pas les prendre pour des dindes ! »

Je m’étais rabattue sur le poulet et le boeuf comprenant que les cochons sont des êtres très intelligents, mais là je me demande si je ne vais pas définitivement basculer du côté végétarien.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -35655.php

"De telles capacités poussent à s'interroger sur la façon dont l'homme traite ces animaux, qu'il consomme par milliards. Des oiseaux qui devraient vivre en petits groupes dans la nature sont parfois parqués dans des élevages de 50 000 individus. La durée de vie, potentiellement de 10 ans, tombe à 6 semaines chez les poules élevées pour leur viande. Elles sont tuées aussi jeunes car elles ont été génétiquement sélectionnées pour une croissance rapide, de sorte que si on les laissait prendre de l'âge, elles seraient victimes de maladies cardiaques, d'ostéoporose et de fractures osseuses. Les poules pondeuses ne s'en tirent guère mieux, vivant seulement 18 mois sur une surface de la taille d'une feuille de papier. Leur flexibilité et leur adaptabilité, héritées de leur ancêtre, ont probablement contribué à leur perte, permettant aux oiseaux de survivre dans les rudes conditions des élevages."

Tant mieux si toute cette éthique oblige au minimum à ce que les animaux soient protégés de l’ignorance des éleveurs et aussi de grandes entreprises comme Nestle qui fait et fera encore pour quelques années malleureusement l’élevage de poulets en cage provoquant des souffrances intolérables à ces petites bêtes.

Re: Les poules, « il ne faut pas les prendre pour des dindes ! »

Publié : 31 déc. 2015, 16:47
par Mireille
Remarquez que bientôt au réveillon, on vous servira peut-être une bonne petite brochette de grillons !

J'ai justement entendu un reportage à RDI qui nous informait que plusieurs entreprises travaillaient déjà à produire des farines à base d'inscetes et autres élégantes petites surprises pour nos futurs besoin alimentaires. Voir cette article https://www.letemps.ch/lifestyle/2015/1 ... sent-table, dont ce cite une partie :

«L’enjeu est plus écologique que diététique, précise Jürgen Vogel. Les insectes ne remplaceront jamais la viande en matière d’apports protéinés. Par contre, leur consommation régulière soulagerait la pression qu’exercent les élevages de viande sur l’environnement.» Le calcul est vite fait: il faut 15 500 litres d’eau pour produire un kilo de viande, contre 400 pour un kilo d’insectes. Par ailleurs, 70% des surfaces agricoles mondiales sont utilisées pour les besoins de la culture bovine, qui est loin de suffire à nourrir la planète. Pendant ce temps-là, la montée du niveau des eaux, entraînée par le réchauffement climatique, diminue tous les ans la surface terrestre disponible… et encourage donc à toujours plus de déforestation, pour les besoins, entre autres, de la culture bovine. Une équation impossible à résoudre, et qui étend sans cesse le spectre de sa problématique: «A force d’être jugée par les pays dominants, la consommation mondiale d’insectes régresse, se désole Jürgen Vogel. Les classes moyennes émergentes, comme c’est le cas en Inde, les délaissent au profit de la viande. L’Occident continue sa colonisation alimentaire, et le prix de la viande augmente à mesure que le marché se raréfie.»