Une équation qui évalue la viabilité des théories du complot
Publié : 15 févr. 2016, 14:37
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamen ... ation.html
David Robert Grimes, un mathématicien de l’université d’Oxford entend démontrer, avec une équation basée sur la Loi de Poisson, que plus il y avait de personnes impliquées dans un complot, moins longtemps il avait de chance de rester secret. La méthode fait débat.
Le chercheur s’est basé sur des cas avérés de complot : l’alunissage d’Apollo 11 n’a jamais eu lieu, il s’agit d’une mise en scène de la Nasa (possiblement réalisée par Stanley Kubrick…) ; le changement climatique provoqué par l’activité de l’homme est une vaste blague ; le vaccin contre la rougeole est une cause de l’autisme ; il existe un remède contre le cancer mais l’industrie pharmaceutique le cache pour continuer à faire des profits.
Par exemple, si l'homme n'avait jamais marché sur la Lune, la supercherie aurait tenu moins de quatre ans (3,68 ans plus exactement), la Nasa comptant à l’époque plus de 400.000 employés
le principe de la démonstration de David Robert Grimes est simple : plus il y a de gens nécessairement impliqués dans le mensonge, moins longtemps ce dernier peut tenir et son exposition au grand jour ne tarde pas. Car le risque de fuite, volontaire (un lanceur d'alerte) ou par erreur, grandit avec le nombre de "complices".
Les variables de l’équation sont donc le nombre de personnes et le temps passé (en années) depuis le moment où le complot se serait mis en place. Le tout permet d’attribuer une valeur de probabilité située entre 0 et 1 au complot : plus cette valeur se rapproche de 1, plus le complot est censé ne pas en être un, sinon, il aurait été révélé depuis un moment.
L'étude complète
Le débat :
Certains aspects de la méthode sont contestés, notamment ici et là
http://www.scilogs.fr/raisonetpsycholog ... -pas-tenir et dans les commentaires de l'étude.
David Robert Grimes, un mathématicien de l’université d’Oxford entend démontrer, avec une équation basée sur la Loi de Poisson, que plus il y avait de personnes impliquées dans un complot, moins longtemps il avait de chance de rester secret. La méthode fait débat.
Le chercheur s’est basé sur des cas avérés de complot : l’alunissage d’Apollo 11 n’a jamais eu lieu, il s’agit d’une mise en scène de la Nasa (possiblement réalisée par Stanley Kubrick…) ; le changement climatique provoqué par l’activité de l’homme est une vaste blague ; le vaccin contre la rougeole est une cause de l’autisme ; il existe un remède contre le cancer mais l’industrie pharmaceutique le cache pour continuer à faire des profits.
Par exemple, si l'homme n'avait jamais marché sur la Lune, la supercherie aurait tenu moins de quatre ans (3,68 ans plus exactement), la Nasa comptant à l’époque plus de 400.000 employés
le principe de la démonstration de David Robert Grimes est simple : plus il y a de gens nécessairement impliqués dans le mensonge, moins longtemps ce dernier peut tenir et son exposition au grand jour ne tarde pas. Car le risque de fuite, volontaire (un lanceur d'alerte) ou par erreur, grandit avec le nombre de "complices".
Les variables de l’équation sont donc le nombre de personnes et le temps passé (en années) depuis le moment où le complot se serait mis en place. Le tout permet d’attribuer une valeur de probabilité située entre 0 et 1 au complot : plus cette valeur se rapproche de 1, plus le complot est censé ne pas en être un, sinon, il aurait été révélé depuis un moment.
L'étude complète
Le débat :
Certains aspects de la méthode sont contestés, notamment ici et là
http://www.scilogs.fr/raisonetpsycholog ... -pas-tenir et dans les commentaires de l'étude.