Méthodologie sceptique
Publié : 20 juin 2016, 08:45
Le scepticisme consisterait à conserver une attitude de doute face à tous ce qui ne peut être démontré par la raison et la science. C'est une attitude qui parait saine et dans laquelle je souhaite progresser.
Peut-on donc dire que celui qui se définit en tant que sceptique n'émet pas - ou ne devrait pas émettre - d'affirmations sans les avoir auparavant confrontées à l'épreuve de la raison et de la science ?
C'est ici que le doute m'envahit et que j'ai besoin de votre aide concernant le fonctionnement de votre méthode et par conséquent celui de ce forum.
Je prendrais pour base de mon questionnement un échange concernant les pratiques (yoga, méditation, taïchi...) liées à des croyances religieuses ou philosophiques (viewtopic.php?f=66&t=13317&start=25).
1/ Florence, appuyée par PhD Smith, s'autorise une charge définitive contre ces pratiques qu'elle nomme élucubrations religioso-philosophiques. A aucun moment, elle ne cite ni source ni recherche scientifique allant en ce sens.
2/ De mon côté, j'évoque la méditation dont les bienfaits sont reconnues par diverses sommités mondiales, experts en science du cerveau (dont un prix Nobel de biologie). Je donne un lien renvoyant vers un article de vulgarisation (qui donne lui, d'autres sources sur lesquels se base cet article).
3/ Christian - alias le Chevalier Blanc - admet :
a) Que l'article en question pousse pour le moins à ne pas pouvoir émettre d'avis définitif contre les bienfaits de la méditation, voire à en accréditer la réalité.
b) Me reproche cependant de ne pas citer de manière complète des références de recherche (Christian doit certainement œuvrer dans le domaine des neurosciences et je comprends bien que l'étude complète, en anglais, émanant du Massachusetts Institute of Technology aurait pu l'éclairer plus sûrement...).
Voilà où, béotien en la matière voire zozo accompli voire même crétin congénital, j'ai du mal à comprendre votre méthode :
1/ Le fait de s'affirmer sceptique autorise-t-il à dire tout et n'importe quoi avec le consentement tacite de ses camarades sceptiques ?
2/ Ici chacun intervient sur tous sujets, donnant des avis extrêmement tranchés (par exemple pour contrer des 25 décembre ou Luc Feron) basés sur une raison sans faille et une expertise scientifique imparable. Je n'ai pas pour ma part un cursus universitaire ni un intellect prodigieux qui m'autoriseraient à me penser aussi expert que vous tous dans tous domaines : quelles études me conseilleriez-vous d'entamer pour parvenir à enfiler les certitudes comme d'autres les perles ? Médecine, histoire, géologie, neurosciences, biologie, physique quantique...?
2/ Lorsque de mon côté je cite une source : faut-il que cette source soit nécessairement complète ? Dois-je retranscrire intégralement par exemple une thèse médicale ou historique sur chaque sujet assertion que je remets en doute ? Cette obligation ne s'adresse-t-elle qu'à ceux qui se permettent de contredire le sceptique ? Pourquoi ?
Merci de m'éclairer sur ces sujets. Cela me donnera l'occasion de parfaire mon scepticisme et de pouvoir prétendre un jour peut-être atteindre moi aussi les sommets de la raison.
Peut-on donc dire que celui qui se définit en tant que sceptique n'émet pas - ou ne devrait pas émettre - d'affirmations sans les avoir auparavant confrontées à l'épreuve de la raison et de la science ?
C'est ici que le doute m'envahit et que j'ai besoin de votre aide concernant le fonctionnement de votre méthode et par conséquent celui de ce forum.
Je prendrais pour base de mon questionnement un échange concernant les pratiques (yoga, méditation, taïchi...) liées à des croyances religieuses ou philosophiques (viewtopic.php?f=66&t=13317&start=25).
1/ Florence, appuyée par PhD Smith, s'autorise une charge définitive contre ces pratiques qu'elle nomme élucubrations religioso-philosophiques. A aucun moment, elle ne cite ni source ni recherche scientifique allant en ce sens.
2/ De mon côté, j'évoque la méditation dont les bienfaits sont reconnues par diverses sommités mondiales, experts en science du cerveau (dont un prix Nobel de biologie). Je donne un lien renvoyant vers un article de vulgarisation (qui donne lui, d'autres sources sur lesquels se base cet article).
3/ Christian - alias le Chevalier Blanc - admet :
a) Que l'article en question pousse pour le moins à ne pas pouvoir émettre d'avis définitif contre les bienfaits de la méditation, voire à en accréditer la réalité.
b) Me reproche cependant de ne pas citer de manière complète des références de recherche (Christian doit certainement œuvrer dans le domaine des neurosciences et je comprends bien que l'étude complète, en anglais, émanant du Massachusetts Institute of Technology aurait pu l'éclairer plus sûrement...).
Voilà où, béotien en la matière voire zozo accompli voire même crétin congénital, j'ai du mal à comprendre votre méthode :
1/ Le fait de s'affirmer sceptique autorise-t-il à dire tout et n'importe quoi avec le consentement tacite de ses camarades sceptiques ?
2/ Ici chacun intervient sur tous sujets, donnant des avis extrêmement tranchés (par exemple pour contrer des 25 décembre ou Luc Feron) basés sur une raison sans faille et une expertise scientifique imparable. Je n'ai pas pour ma part un cursus universitaire ni un intellect prodigieux qui m'autoriseraient à me penser aussi expert que vous tous dans tous domaines : quelles études me conseilleriez-vous d'entamer pour parvenir à enfiler les certitudes comme d'autres les perles ? Médecine, histoire, géologie, neurosciences, biologie, physique quantique...?
2/ Lorsque de mon côté je cite une source : faut-il que cette source soit nécessairement complète ? Dois-je retranscrire intégralement par exemple une thèse médicale ou historique sur chaque sujet assertion que je remets en doute ? Cette obligation ne s'adresse-t-elle qu'à ceux qui se permettent de contredire le sceptique ? Pourquoi ?
Merci de m'éclairer sur ces sujets. Cela me donnera l'occasion de parfaire mon scepticisme et de pouvoir prétendre un jour peut-être atteindre moi aussi les sommets de la raison.