Collapsologie
Publié : 15 août 2016, 19:18
Bonjour,
En réponse au post d'ABC, pour ne pas partir en HS.
Voir les cas du solaire (imagine la surface des routes), des led et des économies associées, des OGM (fixation de l'azote par ex.), la voiture autonome ...
Parmi les petits pas "en vogue", il y a quand même pas mal de truc bobo-écolos. Les jardins de ville ne vont jamais nourrir que quelques petits % de la population. Les refus des pesticides vont poser un sérieux problème de rendement.
D'autre part, dans la conférence de Pablo Servigne, il parle quand même essentiellement de solutions pour "après". Oui, savoir cultiver en ville, quand elle sera à moitié détruite et qu'il ne restera que 5% de la population, c'est très utile (comme d'avoir un fusil ?)
Le problème majeur est que sur tous les pays actuels, certains veulent gravir le Mont-Blanc par la face sud, certains par l'est, d'autres l'Annapurna, d'autres encore préfèrent aller faire de la plongée sous-marine ou bien faire une partie de pétanque. Quelle voie faut-il suivre ?
* Je suis toujours surpris de voir la qualité de certaines études gouvernementales face à la pauvreté des sujets et débats dans les médias.
Inso
En réponse au post d'ABC, pour ne pas partir en HS.
C'est ce qui se passe sur un certain nombre de sujet : Changement climatique avec le GIEC. Mais aussi ressources naturelles (voir une analyse sur les Grands Lacs Africains, ou cette étude sur l'impact de l’épuisement des ressources naturelles sur les agrégats économiques *). C'est un peu comme les OGM, les études existent, mais on en veut toujours d'autres, histoire de forcer un moratoire ? ou bien parce qu'on ne sait pas / peut pas prendre une décision ?ABC a écrit : Pourquoi ne pas simplement analyser tout ça et le faire connaître aux bonnes personnes :
Comme tu le dis, c'est très dangereux, ça va davantage aller vers de l'autoritarisme que vers des solutions. La solution de l'homme fort / providentiel n'a jamais marché.ABC a écrit : Faire confiance à une personne isolée hypothétique, un "homme providentiel ou une femme providentielle"
Oui et non. Il y a de gros progrès en science et technologie qui nous permettent de voir des solutions partielles mais encourageantes.ABC a écrit :Il ne faut pas (en tout cas pas trop parce que le temps doit être bien utilisé) chercher d'idée géniale ou de solution globale permettant de tout résoudre sans changer grand chose à nos objectifs et à nos comportements. Il n'y en a pas.
Voir les cas du solaire (imagine la surface des routes), des led et des économies associées, des OGM (fixation de l'azote par ex.), la voiture autonome ...
Oui et non aussi.ABC a écrit :Telle initiative très simple et de très petite portée ne sert à rien parce que ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan ? Et alors ? L'océan est formé de gouttes d'eau.
C'est difficile ? Ça ne marchera jamais ?
Parmi les petits pas "en vogue", il y a quand même pas mal de truc bobo-écolos. Les jardins de ville ne vont jamais nourrir que quelques petits % de la population. Les refus des pesticides vont poser un sérieux problème de rendement.
D'autre part, dans la conférence de Pablo Servigne, il parle quand même essentiellement de solutions pour "après". Oui, savoir cultiver en ville, quand elle sera à moitié détruite et qu'il ne restera que 5% de la population, c'est très utile (comme d'avoir un fusil ?)
Je suis bien d'accord.ABC a écrit :Pour gravir le Mont Blanc, après s'être préparé et s'être équipé, il faut commencer par mettre un pied devant l'autre, puis il faut recommencer et ce un nombre suffisant de fois pour atteindre le sommet.
Le problème majeur est que sur tous les pays actuels, certains veulent gravir le Mont-Blanc par la face sud, certains par l'est, d'autres l'Annapurna, d'autres encore préfèrent aller faire de la plongée sous-marine ou bien faire une partie de pétanque. Quelle voie faut-il suivre ?
* Je suis toujours surpris de voir la qualité de certaines études gouvernementales face à la pauvreté des sujets et débats dans les médias.
Inso
