Réponse culturelle à la violence suivant le genre
Publié : 10 mai 2017, 23:03
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
What ?Greem a écrit :Ainsi donc, de la même façon, on en vient à s'insurger des inégalités de salaires entre les femmes et les hommes, mais pas de l'inégalité des risques de se blesser ou de se tuer au travail selon si on est une femme ou un homme, ni de la différence de l'espérance de vie entre l'un et l'autre.
C'est normal qu'on ne les paye pas autant vu qu'elles travaillent moins : elles tombent enceintes, elles papotent au téléphone..Etienne Beauman a écrit :C'est pas tout le temps le cas pour les salaires.
"Je serait président, tout les glandeurs, HOP ! Dehors !Contrairement aux homme qui glandent, discrètement sur les forums internet !
J'ai corrigé, ne me remercie pas !Nicolas78 a écrit :Je serai président de tout les glandeurs, HOP ! Dehors !
C'est justement l'une des façons dont agit le filtre culturel. Il conditionne notre perception du danger.spin-up a écrit :
A propos des reactions, (...) la notion de danger percu n'est pas la meme. (...)Dans le deuxieme cas on peut être desolé pour l'homme qui est effectivement victime de violence, mais dans le premier cas il y a de bonnes raisons d'etre inquiet (pour) la femme
spin-up a écrit : Si les chiffres donnés montrent que les violences envers les hommes ne sont pas marginales (meme si apparemment leur chiffre de 40% est un peu exagéré, d'apres leur propres données),
spin-up a écrit :(...)le désequilibre est bien plus grand pour les violences les plus graves (homicides* et viols) selon la source donnée a la fin de la video).
Non, c'est un mythe très cultivé par la propagande, mais pas confirmé par la recherche. Lorsque l'on analyse le passé des hommes violents en contexte conjugal, on constate qu'ils ont des antécédents qui remontent à leur adolescence et à leur enfance. Enfants, ils étaient victimes et témoins de la violence de leurs parents. Adolescent, ils sont eux-mêmes devenu violent avec leurs camarades. Il sont, ensuite, devenue violent en contexte conjugale ce qui montre qui cette violence leur est propre et non simplement réactive ou défensive.spin-up a écrit : *Pour les homicides conjugaux, il faut meme tenir compte du fait que les femmes qui tuent leurs conjoint sont souvent victimes de violences conjugales
Non ce n'est pas qu'un conditionnement culturel. Une femme violentée par un homme est objectivement bien plus en danger de mort ou de blessure grave qu'un homme violenté par une femme.Kraepelin a écrit :C'est justement l'une des façons dont agit le filtre culturel. Il conditionne notre perception du danger.
Je ne fais pas d'erreur, je dis que le nombre qu'ils donnent dans la video est un petit peu plus elevé que dans les données du "office for national statistics" utilisées comme reference (qui donnent plutot autour 25-33% dans ce que j'ai pu trouver).Kraepelin a écrit : Tu fait erreur. Les EGS de Statistique Canada ...
Je ne vois rien de tel la dedans. Et si on peut arguer que les hommes portent moins souvent plainte et que leur nombre serait sous estimé, en attendant le nombre de victimes d'homicides ne souffre d'aucune contestation (pages 45-46).Kraepelin a écrit :Les EGS de Statistique Canada montrent à chaque fois (aux 4 ans) qu'en termes d'actes posés, les hommes sont très également (50%) victimes de violence conjugale et lorsque l'on prend en compte l'instigateur, celui qui donne le premier coup, c'est plus souvent la femme.
Hors de question que je me laisse entrainer dans un nouveau debat sur les bons chercheurs et les mauvaises militantes feministes en blouses blanche, mais je tirais ca d'un article scientifique. Enfin peu importe.Kraepelin a écrit : Non, c'est un mythe très cultivé par la propagande, mais pas confirmé par la recherche.
D'accord, mais est-ce que ce "pas tout le temps le cas" a tenu compte des autres facteurs tels que les congés maternités, les diplômes, l'ancienneté ou la négociation des salaires ? Parce que s'il est indéniable que les statistiques démontrent une différence de salaire entre hommes et femmes, encore faut-il savoir interpréter ces chiffres correctement avant de crier à la discrimination. Une discrimination, c'est le fait de distinguer de façon injuste ou illégitime quelque chose, or à travail égal, une femme peut, par exemple, gagner moins qu'un homme simplement parce qu'elle n'a pas négocié sont salaire. On peut donc estimer que son salaire aurait été équivalent si elle avait été un homme à la place, mais pour le vérifier, il faut faire de la science, et la science, c'est compliqué.Etienne Beauman a écrit : Le problème de l'inégalité de salaire entre homme et femme se pose à travail égal, à travail égal les risques de se blesser ou de se tuer au travail pour un homme ou une femme sont les mêmes. C'est pas tout le temps le cas pour les salaires.
La notion de "travail égal" est une notion parfois difficile à objectiver. Lorsque le travail est à l'identique, par exemple dans les postes ayant les mêmes titres (policier/policière; enseignant/enseignante; médecin/médecin; etc.), les salaires sont absolument identiques. Les choses se compliquent lorsque certains cherchent à rapprocher des postes qui n'ont pas les mêmes titres. On parle alors de professions traditionnellement féminines(infirmière; secrétaire; etc.) et qui seraient traditionnellement sous-payés par rapport au niveau de complexité ou de risque. C'est probablement vrai, mais c'est très difficile à objectiver et les problèmes entourant l'application de la loi québécoise sur l'équité salariale en sont témoins.Etienne Beauman a écrit : Le problème de l'inégalité de salaire entre homme et femme se pose à travail égal, à travail égal les risques de se blesser ou de se tuer au travail pour un homme ou une femme sont les mêmes. C'est pas tout le temps le cas pour les salaires.
Si c’était ta voiture et ton blouson je comprend.LoutredeMer a écrit :Je l'avoue, je suis une violente conjugale. Quand un ex est rentré le lendemain midi après une soirée plus un after en discothèque (moi j'avais mal au ventre), sans clefs (encore), sans blouson (encore), en me disant qu'il avait planté la voiture pour la 3ème fois, dans la voiture d'une handicapée, mes 58 kg ont sauté sur ses 78 kg, et je l'ai martelé de mes petits poings rageurs. Le pauvre. D'ailleurs il a eu peur.
Et donc finalement tu tes dit que le celiba c'est mieux c'est ça ?D'ailleurs il a eu peur.
Une femme qui fait un sport de combat peut mettre une branler à n'importe quel mec qui prend pas soin de lui.Spin-Up a écrit :Non ce n'est pas qu'un conditionnement culturel. Une femme violentée par un homme est objectivement bien plus en danger de mort ou de blessure grave qu'un homme violenté par une femme.
PCQ ce n'est justement pas l'ESG. Ce sont les statistiques policières.spin-up a écrit : Je ne vois rien de tel la dedans.
Oui, et il y a aussi les agressions sexuelles qui dessinent un tableau très différent suivent le sexe.spin-up a écrit : Et si on peut arguer que les hommes portent moins souvent plainte et que leur nombre serait sous estimé, en attendant le nombre de victimes d'homicides ne souffre d'aucune contestation (pages 45-46).
Ah bon! Je croyais que c'était justement ça le scepticisme. Lorsque nous déboulonnons les recherches homéopathiques bidons et leurs revues de littérature complaisantes, lorsque nous disséquons la méthodologie de recherche sur le paranormal et les enquêtes bâclées sur les OVNI, que faisons-nous d'autre qu'opposer la bonne et la mauvaise recherches, les bons et le mauvais chercheurs?spin-up a écrit :Hors de question que je me laisse entrainer dans un nouveau debat sur les bons chercheurs et les mauvaises militantes feministes en blouses blanche, mais je tirais ca d'un article scientifique. Enfin peu importe.
Tu commets une belle faute de raisonnement.spin-up a écrit : Non ce n'est pas qu'un conditionnement culturel. Une femme violentée par un homme est objectivement bien plus en danger de mort ou de blessure grave qu'un homme violenté par une femme.
Ceci et cela justifiant a mon avis la difference de danger percu. En toute franchise, si tu etais temoin des 2 scenes de la video, tu serais inquiet de facon egale pour lui et pour elle? Si oui tu pense que c'est uniquement par biais culturel et pas justifié?Kraepelin a écrit :Oui, et il y a aussi les agressions sexuelles qui dessinent un tableau très différent suivent le sexe.spin-up a écrit : Et si on peut arguer que les hommes portent moins souvent plainte et que leur nombre serait sous estimé, en attendant le nombre de victimes d'homicides ne souffre d'aucune contestation (pages 45-46).
C'est toi qui fait des erreurs.Greem a écrit : Tu commets une belle faute de raisonnement.
Alors oui, pour des raisons physiologiques, les hommes sont en moyenne plus fort que les femmes. Sauf que tu oublies un détail : Quand une personne en agresse une autre, elle ne le fait pas en raison de son sexe (sauf dans la cas ou l'acte est purement motivé par une idéologie sexiste, évidement, comme c'est le cas dans certaines religions), mais parce qu'elle a la force de le faire, tout simplement.
Les realités sociales c'est justement qu'une femme agressée par son compagnon est statistiquement plus en danger qu'un homme agressé par sa compagne, sans consideration de force physique.Greem a écrit : Le fait de focaliser sur des moyennes (en raison du sexe) sans considérer les réalités sociales qui l'entourent biaise complémentent votre vision des choses.
Non, je l'ai déduis car vous n'avez pas daignez préciser quoi que ce soit. Retirez-donc la première phrase de mon message précédent, le reste est toujours valable : "Quand une femme agresse son marie, c'est parce qu'elle est en position de le faire". Qu'elle le soit parce qu'elle est plus forte physiquement, parce qu'elle opère sur son conjoint une certaine emprise psychologique ou parce qu'elle tient dans ses mains un objet contondant, il s'agit quand même d'un rapport de force inéquitable entre deux individus. Dans le cas contraire, l'acte de violence échouerait et la victime ne serait victime que d'une vaine tentative.spin-up a écrit :C'est toi qui fait des erreurs.
La première: je n'ai jamais ecrit que c'etait une question de force, tu l'as extrapolé.
Vos graphiques me posent problème : ils considèrent comme "conjoints" même les gens qui sont séparés, ce qui revient à mettre dans le même paniers les actes de violence conjugales quotidiennes et répétitives, avec des actes commis sous le coup d'une émotion forte (par jalousie, par exemple), après une rupture douloureuse.spin-up a écrit : Les realités sociales c'est justement qu'une femme agressée par son compagnon est statistiquement plus en danger qu'un homme agressé par sa compagne, sans consideration de force physique.
Sources ???Kraepelin a écrit : Lorsque le travail est à l'identique, par exemple dans les postes ayant les mêmes titres (policier/policière; enseignant/enseignante; médecin/médecin; etc.), les salaires sont absolument identiques.
c'est pas moi qui le dit a écrit :Pourtant, une anomalie doit être soulignée : alors que les jeunes femmes sont aujourd'hui plus diplômées que les hommes (en France, 24 % des femmes actives, contre 21 % des hommes actifs, ont un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat), leurs meilleures performances dans les parcours scolaires et universitaires ne se traduit plus, depuis une dizaine d'année, en dépit des progrès de la législation, par une réduction des écarts de rémunération.(...)
Dans l'ensemble de l'Union européenne et aux États-Unis, on attribue un écart de salaire d'environ 6 % à l'effet de structure des emplois et un autre du même ordre aux différences de carrière professionnelle. On constate donc, au-delà de ces 12 %, un écart résiduel : à conditions identiques (de poste, de qualification, d'entreprise, régionales, etc.) subsiste une différence de salaire entre hommes et femmes (le « gender gap » anglo-saxon) de 15 %.
Change rien c'est magique !Greem a écrit :On peut donc estimer que son salaire aurait été équivalent si elle avait été un homme à la place
La légitimation d'un préjugé "culturel" par une constatation factuelle (aussi solide soit-elle) me met mal à l'aise. On nie les préjugés qui discriminent les amérindiens dans l'emploie au Canada ou les Afro-américains aux USA à partir de constatations factuelles très semblables. "tous des voleurs monsieurs, je vous le dit! Et si vous me ne me croyez pas vous n'avez qu'à aller voir les statistiques sur les condamnations".spin-up a écrit :Non ce n'est pas qu'un conditionnement culturel. Une femme violentée par un homme est objectivement bien plus en danger de mort ou de blessure grave qu'un homme violenté par une femme.Kraepelin a écrit :C'est justement l'une des façons dont agit le filtre culturel. Il conditionne notre perception du danger.
Qui justifie dans un processus de "rationalisation" des intuitions, pas qui l'explique vraiment. Va lire le récent article du dictionnaire sceptique sur Le débiaisagespin-up a écrit :Ceci et cela justifiant a mon avis la différence de danger percu.Kraepelin a écrit :Oui, et il y a aussi les agressions sexuelles qui dessinent un tableau très différent suivent le sexe.spin-up a écrit : Et si on peut arguer que les hommes portent moins souvent plainte et que leur nombre serait sous estimé, en attendant le nombre de victimes d'homicides ne souffre d'aucune contestation (pages 45-46).
Tu as raison la dessus! En toute franchise, je suis un homme de mon temps et je cultives des stéréotypes sexistes anti-hommes post-patriarcales de mon temps. Moi aussi j'ai intériorisé la paradigme de l'homme violent et de la femme victime. Je réagirais donc "presque" comme les quidams de la vidéo. Je ne me moquerais peut-être pas du gars victime, mais je serais bien plus choqué par le fait de voir une fille se faire bousculer par son copain.spin-up a écrit :En toute franchise, si tu etais temoin des 2 scenes de la video, tu serais inquiet de facon egale pour lui et pour elle?
En fait, non! Les intervenantes de terrains qui accompagnent les femmes dans les centre d'hébergement tiennent un discours très différent de celui de leurs porte-parole. C'est même parfois très surprenant. Lors de tables de concertation en santé, nous les rencontrons souvent et elles nous révèlent des aspects de la réalité très intéressants, mais rarement rapportés en publique.spin-up a écrit : Si oui tu pense que c'est uniquement par biais culturel et pas justifié?[!quote] Absolument! Les quidams ne connaissent absolument pas les statistiques sur les meurtres conjugaux ou sur les séquelles physiques comparatives suite ;a des violences symétriques. À partir de quoi jugent-ils? Juste les préjugés culturels qui les habitent!
spin-up a écrit :
*C'est bassement humain comme reaction mais quand on travaille dans ce genre d'associations et qu'on voit passer a longueur de journee des femmes tabassées par leur compagnon, on a certainement un peu de mal a compatir a la souffrance d'un homme.
Par exemples:Etienne Beauman a écrit :Sources ???Kraepelin a écrit : Lorsque le travail est à l'identique, par exemple dans les postes ayant les mêmes titres (policier/policière; enseignant/enseignante; médecin/médecin; etc.), les salaires sont absolument identiques.
Prend le temps de lire ce que tu cites. Il n'est absolument pas question de titres d'emploi identiques, mais d'effet de "structure d'emploi" et de "différences de carrière professionnelle"Etienne Beauman a écrit :c'est pas moi qui le dit a écrit :Pourtant, une anomalie doit être soulignée : alors que les jeunes femmes sont aujourd'hui plus diplômées que les hommes (en France, 24 % des femmes actives, contre 21 % des hommes actifs, ont un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat), leurs meilleures performances dans les parcours scolaires et universitaires ne se traduit plus, depuis une dizaine d'année, en dépit des progrès de la législation, par une réduction des écarts de rémunération.(...)
Dans l'ensemble de l'Union européenne et aux États-Unis, on attribue un écart de salaire d'environ 6 % à l'effet de structure des emplois et un autre du même ordre aux différences de carrière professionnelle. On constate donc, au-delà de ces 12 %, un écart résiduel : à conditions identiques (de poste, de qualification, d'entreprise, régionales, etc.) subsiste une différence de salaire entre hommes et femmes (le « gender gap » anglo-saxon) de 15 %.
N'en fais pas trop...Kraepelin a écrit : Tu as raison la dessus! En toute franchise, je suis un homme de mon temps et je cultives des stéréotypes sexistes anti-hommes post-patriarcales de mon temps.
Alors tu m'as mal compris.Kraepelin a écrit : Je réagirais donc "presque" comme les quidams de la vidéo. Je ne me moquerais peut-être pas du gars victime, mais je serais bien plus choqué par le fait de voir une fille se faire bousculer par son copain.
Hmmm, pour moi ca sonne comme si on disait: "Les quidams ne connaissent absolument rien a la physique des nuages, et ne savent pas ce qu'est l'effet Bergeron, donc s'ils pensent que quand le ciel est gris il risque de pleuvoir, c'est uniquement par préjugé culturel".Kraepelin a écrit : Absolument! Les quidams ne connaissent absolument pas les statistiques sur les meurtres conjugaux ou sur les séquelles physiques comparatives suite a des violences symétriques. À partir de quoi jugent-ils? Juste les préjugés culturels qui les habitent!
C'était notre voiture (la 3ème) et l'argent du ménage.Nicolas78 a écrit :Si c’était ta voiture et ton blouson je comprend.
Sinon ...
Bah non. On en a ri plus d'une fois après. Tu croyais vraiment qu'il avait eu peur? est-ce qu'un merle a peur d'un moineau qui lui saute dessus?Et donc finalement tu tes dit que le celiba c'est mieux c'est ça ?D'ailleurs il a eu peur.
Pour le privé ?Kraepelin a écrit :Par exemples:
Prends le temps de lire ce que je cites plutôt, ta dissonance cognitive gagne du terrain !Kraepelin a écrit :Prend le temps de lire ce que tu cites.