Expator a écrit :Les motivations et les comportements humains ne sont pas tous rationnel, mais nos raisonnements qui sont rationnel obéissent à une logique qui est universelle. La logique c'est la logique, la raison c'est la raison, ce qui est rationnel est rationnel.... Autrement dit : ce qui n'est pas logique n'est pas logique, ce qui n'est pas la raison n'est pas la raison, ce qui n'est pas rationnel n'est pas rationnels.
Ce qui n'est pas la logique n'est pas logique, je l'entend (oxymore
Après, la logique est t'elle fatalement incapable de servir l'irrationnel par exemple ?
On dit qu'un raisonnement logique est une suite de propositions cohérents entre elles et avec le réel tel qu'on le conçoit, et que cela est signe de rationalité.
Mais, sommes nous certain que la logique ne peut pas servir des motivations irrationnels ?
Aux motivations de vouloir penser ainsi, je ne sais pas si elles sont rationnels ou non. Quelle motivation serait rationnels ?
En connaitre plus sur l'univers, est-ce vraiment une motivation/besoin qui se mue par des sentiments uniquement rationnels ?
J'en doute pas mal. Le fait que nous soyons des êtres sensible et mortel dans un environnement x ou y biaise d'entrée de jeux nos motivations amha.
Cela ne veut pas dire qu'un raisonnement logique ne l'est pas, si il l'est, il l'est. Ya pas à tortiller. Ni que la recherche de la rationalité est mauvaise. Au contraire

C'est tout à fait louable, indispensable même.
M'enfin, ce qui est "rationnel", n'est-ce pas un peut quelque chose de formulée logiquement par une situation, cette situation étant un lieu et une époque ?
Si tu tentes de comprendre, alors tu es obligé d'y recourir, sans quoi tu ne pourrais au mieux que te faire quelques notions vagues et non communicables.
On est d'accord. Pour juger de la validité ou non d'un raisonnement, il faut utiliser la logique.
On ne fera pas de philosophie sur le rationalisme dans un cadre qui est déjà pris en charge par une pratique, la science.
Pas plus qu'on ne se posera de questions existentielle sur l’existence pour étudier les statistiques d'une population de fourmis.
Mais si on veut parler du concept de l’existence par exemple (comme on l'a déjà fait sur ce forum, ce qui à donné des milliers de caractères de débat), alors tout ce complique très très rapidement, et c'est bien souvent le rapport au réel (et sont évolution) qui va aider une logique à se faire valoir.
L'envie de comprendre c'est une chose qui n'est pas forcément rationnel, mais pouvoir comprendre requiert nécessairement de la rationalité.
Ca requière effectivement de la rationalité. Mais aussi l'accès à une database de savoir et à un cadre épistémologique. Et le savoir évolue (s'affine), et les positions épistémologiques sont diverses (enfin...selon les époques).
Je passe sur le fait qu'avoir
envie de comprendre pour des raisons plus ou moins rationnels poussent possiblement vers une compréhension biaisé ou du moins limitée du réel.
Ah bien là je comprends mieux tes remarques. Nous ne parlons pas de la même chose en fait. Pour toi le rationalisme est constitué de plusieurs courants philosophiques. Pour moi c'est autre chose. Oublions donc ce mot pour l'instant et continuons de parler de rationalité.
Bha le mieux, c'est que tu explique c'est quoi pour toi
J’imagine que tu parle de la relation entre la logique/cohérence et la rationalité ?
Dans ce cas, nous pourrions nous mettre d'accord sur le fait que ce qui est rationnel est ce qu'un discours logique émet par rapport à un consensus scientifique (restant intersubjectivité) concernant le réel (?)
Ou pas...à toi de me dire.
Ah mais se présenter comme rationaliste ne suffit pas à garantir que tout ce que l'on dit est rationnel. Pour cela il faut que les raisonnements tenus par soi le soient formellement.
On est d'accord à 100%. La ou je papote, c'est la ou la logique doit s'inscrire. Dans une façon d'aborder le réel.
La logique pour la logique, à quoi ça servirait ?
Non, ce n'est pas si HS que ça. Dans ce cas l'on agit à l'instinct. Il ne s'agit pas de savoir, mais de réagir.
Pas faux ! Enfin, vrai
Non, depuis un siècle environ... Ce n'est même plus une science au jour d'aujourd'hui. Ce sont les instruments qui font toutes les "découvertes", mais sur le plan théorique ça patauge et ça s'enlise dans toujours plus d'ad hoc....
Pourtant, certaines hypothèses en cosmologie sont formulées mathématiquement.
Veut tu dire que la rationalité voir la logique d'une proposition supportée par les maths peut échouer à nous parler de sa véracité ?

Mais on se comprend je croit.
Mon point, c'etait de dire que :
Nico a écrit :Et savoir ce qu’on ne sais pas et si c’est possible de le savoir ne demande pas forcement du rationnel, mais aussi une dose expérience, et d’imagination sur certains sujet.
En cela, je veut dire que si l'humain était purement rationnel, comme pourrait l’être une IA d'après toi, alors on ne serait rien sur l'univers. Car on aurait même pas envie de le comprendre.
Et que c'est bien parce-que : savoir ce qui est possible ou non de savoir est flou qu'on dépasser le rationnel pour s'y atteler.
C’était tout en fait

Je voulais pas aller plus loin à la base (enfin, pour commencer)
Evidemment, si l'humain n’était pas capable de rationalité, de logique, de cohérence...il serait incapable de fabriquer un ordinateur (enfin, en gros il serait pas capable de faire grand chose d'autre que de manger, se balader, niquer, faire la guerre avec ses dents et ses ongles, réfléchir au sens de la vie de l'univers et du reste, et de se faire chier)
Ça, c'est pour pas que tu me voit comme un mec qui pense que l'irrationnel est bien (ou mal non-plus, en fait).
Note bien que je ne défend pas l'irrationnel ou le rationnel. J'essaye d'en comprendre les limites applicables par des humains qui sont inextricablement liées à leurs corps et leurs environnement. C'est tout.
PS : à ce stade je pense qu'il serait pas mal qu'on s'accorde tous sur la force de la relation entre les mots "logique" et "rationnel" et "raison". Peut-être ?
PS 2 : tu comprend que je ne remet pas en question notre rapport à la logique et au rationalisme sur des proposition simples, mais dans une façon globale d'aborder ces concepts et/ou sur des propositions compliquées liées à notre rapport au réel, au savoir, et à ce qu'on en pense.
En gros, je ne remettrait pas en question la rationalité de la proposition logique suivante par exemple : si mon homéostasie est stoppée, alors je suis mort...
