Nourrir le monde. Les OGM, cest bien ou pas ? Pour combien de temps ?
Publié : 12 oct. 2018, 11:48
				
				Je démarre ici une interrogation en réponse eatsalad puisque c'est un sujet qui risque de glisser longtemps en HS.
On parlait d'acupuncture et on a glissé plus par succession de jeux de mots qu'autre chose aux expérimentations du riz doré...
En fait, je m'interroge réellement.
Car la culture du riz devrait faire aussi vivre, normalement, en premier lieu celui qui le cultive.
Or, je vois les champs qui ne seront plus jamais cultivés et je comprend pourquoi... sans savoir si c'est uniquement un mal pour un bien ou pas.
La cause aisée à comprendre, il suffit d'entrer dans la ferme et se demander qui accepterait de vivre dans ces conditions s'il avait un autre choix.
Une augmentation du niveau de vie d'un pays se traduira logiquement par deux solutions : la disparition des métiers de bas revenu ou leur revalorisation.
Les terres fertiles abandonnées seront-elles encore disponibles le jour où elle redeviendront nécessaires ?
Je comprend que ce n'est pas l'augmentation des rendements qui est en cause.
Il n'y aurait rien de rationnel à imaginer qu'augmenter des rendements puisse avoir une conséquence néfaste... du moins directement.
Le problème de fond est : est-il à ce point normal que travailler à nourrir les autres soit si mal payé.
Je suis plutôt proche des cultivateurs de riz qui disparaissent (je veux dire que je les vois,) que de ceux qui accroissent leur rendement.
Pour moi, c'est un mystère très concret de voir des terres qui ne seront plus jamais cultivées et je pense que c'est un problème à long terme.
Je sais donc que mon point de vue n'est pas objectif.
Je ne suis donc pas du tout en position de prendre position.
C'est ça et uniquement ça qui me place en position de réserve.
Sur le plan moral, le fait d'être bien nourris et tout à fait secondaire : la faim du monde est un scandale et la prendre en prétexte à des avancées stratégiques commerciales est une honte absolue. Bien nourris, je prend cette position sans hésiter.
Techniquement, l'OGM dans tout ça, c'est du détail. Un des moyens d'une politique globale.
On devrait toujours se poser tant qu'il est temps entre quelles mains on remet les clef de l'avenir, mais sans boule de cristal, cette question n'est que spéculative.
			On parlait d'acupuncture et on a glissé plus par succession de jeux de mots qu'autre chose aux expérimentations du riz doré...
C'est un peu moins simple que ça.eatsalad a écrit : 12 oct. 2018, 08:51 En tout cas je comprends que vous n'osiez pas prendre position, quand on est bien nourri on peut se permettre de faire l'autruche.
En fait, je m'interroge réellement.
Car la culture du riz devrait faire aussi vivre, normalement, en premier lieu celui qui le cultive.
Or, je vois les champs qui ne seront plus jamais cultivés et je comprend pourquoi... sans savoir si c'est uniquement un mal pour un bien ou pas.
La cause aisée à comprendre, il suffit d'entrer dans la ferme et se demander qui accepterait de vivre dans ces conditions s'il avait un autre choix.
Une augmentation du niveau de vie d'un pays se traduira logiquement par deux solutions : la disparition des métiers de bas revenu ou leur revalorisation.
Les terres fertiles abandonnées seront-elles encore disponibles le jour où elle redeviendront nécessaires ?
Je comprend que ce n'est pas l'augmentation des rendements qui est en cause.
Il n'y aurait rien de rationnel à imaginer qu'augmenter des rendements puisse avoir une conséquence néfaste... du moins directement.
Le problème de fond est : est-il à ce point normal que travailler à nourrir les autres soit si mal payé.
Je suis plutôt proche des cultivateurs de riz qui disparaissent (je veux dire que je les vois,) que de ceux qui accroissent leur rendement.
Pour moi, c'est un mystère très concret de voir des terres qui ne seront plus jamais cultivées et je pense que c'est un problème à long terme.
Je sais donc que mon point de vue n'est pas objectif.
Je ne suis donc pas du tout en position de prendre position.
C'est ça et uniquement ça qui me place en position de réserve.
Sur le plan moral, le fait d'être bien nourris et tout à fait secondaire : la faim du monde est un scandale et la prendre en prétexte à des avancées stratégiques commerciales est une honte absolue. Bien nourris, je prend cette position sans hésiter.
Techniquement, l'OGM dans tout ça, c'est du détail. Un des moyens d'une politique globale.
On devrait toujours se poser tant qu'il est temps entre quelles mains on remet les clef de l'avenir, mais sans boule de cristal, cette question n'est que spéculative.



