Fentes de Young et quantique
Publié : 11 avr. 2019, 12:56
Pour ne pas polluer plus l'autre fil, voilà quelques observations illustrées par un petit programme qui utilise les constats classiques.
Ce qui est surprenant avec la physique quantique c'est qu'elle donne des résultats dont l'interprétation est hors de notre vision classique.
Ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut pas se mettre en équations.
Dans l'expérience (réelle) des fentes de Young les mesures se basent sur les constats suivants :
- a est l'écart entre les deux fentes, on le fixe à 0.5 mm
- D est la distance entre ces fentes et le mur écran, on la fixe à 1 mètre
- Lo est la longueur d'onde des rayons laser qui éclaire les fentes, laser rouge de 650 nm
L'équation : Inter-frange = Lo * Distance / écart soit I = Lo * D / a, ce qui donne ici I = 1.3 millimètre
Voilà ce qui passe sur l'écran après l'envoi de 100 photons (individuels ou en groupe, peu importe) Le caractère purement aléatoire de l'endroit de leur réception est visible.
Après l'envoi de 1000 photons on voit déjà mieux de quoi il s'agit :
La figure en rouge représente l'intensité lumineuse des endroits de dépôt de la totalité des photons.
L'équation : Éclairement = Eo (1 + cos(2Pi * a * x / (Lo * D))) montre les zones où chaque photon interfère avec lui-même, les maximas ont une luminosité double de celle du faisceau laser alors que les zones noires sont celles où l'interférence est destructive.
La dualité n'est pas le seul aspect qui ressort de l'expérience, il y a aussi le côté purement aléatoire de la position de l'endroit de sa détection.
Individuellement il se comporte un peu comme le ferait n'importe quel individu d'une société, totalement imprévisible.
Alors qu'en groupe ils obéissent à une sorte de schéma bien établi, guidés et poussés par une règle inconnue de chacun de ses membres.
Ce mode de fonctionnement se rencontre aussi en chimie quantique.
Voilà par exemple comment se représente une orbitale atomique de l'atome d'hydrogène selon le même principe:
Là encore, chaque point de la figure est une position unique de l'électron qui se balade autour du noyau. (*)
Le point central, grossi pour plus de visibilité, représente le noyau.
Ce n'est qu'après plus de 100 000 mesures cherchant à localiser l'electron qu'on arrive à ce schéma flou et diffus.
Pareil qu'avec les fentes de Young, impossible de dire avec certitude où il se trouvera à un moment précis.
Soit on sait où il est mais on se sait pas quelle est son énergie, soit on ne connait pas sa position mais on sait mesurer son énergie.
On parle alors de superposition d'état, il est a la fois dans l'un et dans l'autre mais ce n'est qu'en faisant la mesure qu'on lève le doute.
Mis à part qu'il n'y a rien de bien mystérieux la dedans, je voudrais souligner le fait que ce dernier schéma indique aussi clairement que l'électron ne TOURNE pas autour du noyau, sa position ne laisse aucun doute à ce sujet (qui fait aussi partie de ce que la vulgarisation mal faite laisse encore entendre malgré plus de 60 ans d'enseignement universitaire qui insiste sur le contraire)
L'électron se comporte aussi avec cette dualité, il se propage dans l'atome comme une onde mais ne se détecte que comme une particule, c'est une tentative de mesure qui le fait apparaitre, n'importe où mais pas selon n'importe quel schéma.
(*) Ce qui n'apparait pas sur le schéma en coupe c'est la forme 3D, les deux poires verticales sont en oppositions, les quatre autres forment en réalité deux tores horizontaux.
Aucun n'englobe le noyau, au centre.
Pour précision, un schéma aussi figé ne peut apparaitre que si l'atome est plongé dans un champ magnétique puissant, c'est qui permet ces orientations bien spécifiques, autrement il apparaitrait comme une boule floue.
Ce qui est surprenant avec la physique quantique c'est qu'elle donne des résultats dont l'interprétation est hors de notre vision classique.
Ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut pas se mettre en équations.
Dans l'expérience (réelle) des fentes de Young les mesures se basent sur les constats suivants :
- a est l'écart entre les deux fentes, on le fixe à 0.5 mm
- D est la distance entre ces fentes et le mur écran, on la fixe à 1 mètre
- Lo est la longueur d'onde des rayons laser qui éclaire les fentes, laser rouge de 650 nm
L'équation : Inter-frange = Lo * Distance / écart soit I = Lo * D / a, ce qui donne ici I = 1.3 millimètre
Voilà ce qui passe sur l'écran après l'envoi de 100 photons (individuels ou en groupe, peu importe) Le caractère purement aléatoire de l'endroit de leur réception est visible.
Après l'envoi de 1000 photons on voit déjà mieux de quoi il s'agit :
La figure en rouge représente l'intensité lumineuse des endroits de dépôt de la totalité des photons.
L'équation : Éclairement = Eo (1 + cos(2Pi * a * x / (Lo * D))) montre les zones où chaque photon interfère avec lui-même, les maximas ont une luminosité double de celle du faisceau laser alors que les zones noires sont celles où l'interférence est destructive.
La dualité n'est pas le seul aspect qui ressort de l'expérience, il y a aussi le côté purement aléatoire de la position de l'endroit de sa détection.
Individuellement il se comporte un peu comme le ferait n'importe quel individu d'une société, totalement imprévisible.
Alors qu'en groupe ils obéissent à une sorte de schéma bien établi, guidés et poussés par une règle inconnue de chacun de ses membres.
Ce mode de fonctionnement se rencontre aussi en chimie quantique.
Voilà par exemple comment se représente une orbitale atomique de l'atome d'hydrogène selon le même principe:
Là encore, chaque point de la figure est une position unique de l'électron qui se balade autour du noyau. (*)
Le point central, grossi pour plus de visibilité, représente le noyau.
Ce n'est qu'après plus de 100 000 mesures cherchant à localiser l'electron qu'on arrive à ce schéma flou et diffus.
Pareil qu'avec les fentes de Young, impossible de dire avec certitude où il se trouvera à un moment précis.
Soit on sait où il est mais on se sait pas quelle est son énergie, soit on ne connait pas sa position mais on sait mesurer son énergie.
On parle alors de superposition d'état, il est a la fois dans l'un et dans l'autre mais ce n'est qu'en faisant la mesure qu'on lève le doute.
Mis à part qu'il n'y a rien de bien mystérieux la dedans, je voudrais souligner le fait que ce dernier schéma indique aussi clairement que l'électron ne TOURNE pas autour du noyau, sa position ne laisse aucun doute à ce sujet (qui fait aussi partie de ce que la vulgarisation mal faite laisse encore entendre malgré plus de 60 ans d'enseignement universitaire qui insiste sur le contraire)
L'électron se comporte aussi avec cette dualité, il se propage dans l'atome comme une onde mais ne se détecte que comme une particule, c'est une tentative de mesure qui le fait apparaitre, n'importe où mais pas selon n'importe quel schéma.
(*) Ce qui n'apparait pas sur le schéma en coupe c'est la forme 3D, les deux poires verticales sont en oppositions, les quatre autres forment en réalité deux tores horizontaux.
Aucun n'englobe le noyau, au centre.
Pour précision, un schéma aussi figé ne peut apparaitre que si l'atome est plongé dans un champ magnétique puissant, c'est qui permet ces orientations bien spécifiques, autrement il apparaitrait comme une boule floue.