Euthanasie : la science nous aide t-elle vraiment?
Publié : 06 juin 2019, 16:09
Toujours dans mon projet de mixer science et éthique au sein des instances où je me présente... je voulais partager avec vous une réflexion qui secoue encore le paysage français et européen actuellement.
Selon Pr Laureys et ses dernières études sur la conscience, les gens dans l'état de conscience minimale tels que Vincent Lambert ou autres auraient bien une subjectivité, une vie perceptive conscience mais des niveaux bien plus bas que nous.
Difficile de se représenter cette existence là alors mais elle est bien là.
Mathieu Ricard et sa bande d'enrhumés du bras gauche décrivent, dans des états de conscience minimale provoquée par lakétamine méditation intense, un vécu perceptuel qui serait quasi ineffable.
Il y a une similitude des zones activées chez Vincent et chez les méditants (zone située dans l'espace de travail mental conscient), voilà comment Steven L. en est arrivé à cette conclusion, inférence.
Cette subjectivité alors lui fait prendre position sur un maintien de la vie de Vincent, récemment.
Ne se trompe t-il pas scientifiquement à réduire une similitude d'IRMf, pour en déduire qu'ils vivent la même chose? Conclusion hâtive?
C'est tentant que répondre qu'ils vivent bien la même chose et perso, j'y crois mais...
Et puis éthiquement parlant, est-ce valable pour un maintient en vie...? Car ce qu'oublient Laureys, Ricard et leurs fantasmes respectifs, c'est que l'expérience subjective n'est pas la même selon que cette expérience est voulue ou subie... Différence majeure selon moi (cf. la différence entre le jeûne et la famine...) et puis autre différence, Vincent n'a pas eu la préparation psychologique de cet état contrairement à Mathieu...
A vous.
Selon Pr Laureys et ses dernières études sur la conscience, les gens dans l'état de conscience minimale tels que Vincent Lambert ou autres auraient bien une subjectivité, une vie perceptive conscience mais des niveaux bien plus bas que nous.
Difficile de se représenter cette existence là alors mais elle est bien là.
Mathieu Ricard et sa bande d'enrhumés du bras gauche décrivent, dans des états de conscience minimale provoquée par la
Il y a une similitude des zones activées chez Vincent et chez les méditants (zone située dans l'espace de travail mental conscient), voilà comment Steven L. en est arrivé à cette conclusion, inférence.
Cette subjectivité alors lui fait prendre position sur un maintien de la vie de Vincent, récemment.
Ne se trompe t-il pas scientifiquement à réduire une similitude d'IRMf, pour en déduire qu'ils vivent la même chose? Conclusion hâtive?
C'est tentant que répondre qu'ils vivent bien la même chose et perso, j'y crois mais...
Et puis éthiquement parlant, est-ce valable pour un maintient en vie...? Car ce qu'oublient Laureys, Ricard et leurs fantasmes respectifs, c'est que l'expérience subjective n'est pas la même selon que cette expérience est voulue ou subie... Différence majeure selon moi (cf. la différence entre le jeûne et la famine...) et puis autre différence, Vincent n'a pas eu la préparation psychologique de cet état contrairement à Mathieu...
A vous.
