Louidji a écrit :Non (sauf peut-être son psychanalyste?), pas d'influence à proprement parler. Plutôt une disposition d'esprit qui porte à ce genre de foutaises.
Est-ce handicapant pour cette personne ou toi ?
Car tout le monde a des croyances (+ ou -, ok

)...Avant les familles s'embrouillais autour de la table a cause des obédiences politiques différentes...Maintenant c'est pareil mais y sont rajouté toutes sortes de modes sur la santé, la personnalité, etc. C'est plus intrusif.
Vouloir a tout prix qu'une personne soit rationnel c'est plus une indice de problèmes interpersonnels que de volonté rationnelle amha. Sauf si il y a souffrance, jugement de valeurs, risque des dérives dans l’éducation des enfants, danger pour la santé, etc. Dans ce cas je comprend.
Ma recherche est donc ici de trouver un moyen, non pas de convertir au rationalisme critique ou au scepticisme scientifique les gens que je trouve enfoncés dans de fausses croyances, je ne suis pas si prétentieux, mais d'arriver à susciter une sorte d'hygiène cognitive.
C'est pourtant asses proche...
Dans mon milieu (bobo: bourgeois bohême), des tas de croyances fausses sont répandues au point d'être devenues des évidences indiscutables (médecines parallèles, écologie, alimentation, psychologie, pédagogie): la discussion n'est pas permise autrement que dans ce cadre. Comment s'exprimer pour rester sincère sans braquer l'interlocuteur? Comment présenter les choses sans vouloir persuader qu'il est dans l'erreur et moi dans le vrai (on sait que ça renforce les croyances)? Comment communiquer la méfiance ou le doute envers les fadaises?
Comment communiquer la méfiance ou le doute envers les fadaises?
Ya pas de recette miracle, comme le dit très bien Florence.
Mais amha : Par la défense et par le fait de ne pas laisser passer des opinions que tu n'approuve pas. Par la volonté d’être respecté et de défendre un point de vue, avant la volonté de changer les autres. En restant calme (si possible

), et en ayant soit même du recul sur sa propre posture et nos propres attentes. Et pour finir : En ne donnant pas une importance démesurée (donc irrationnelle) a la volonté de se créer sont petit monde rationnel a travers les autres.
Oui, plus facile a dire qu'a faire ! J'en convient. Il arrive a tout le monde de s’énerver (et de désirer que les autres changent dans un intérêt égotique, mais aussi commun, c'est humain et pas forcement péjoratif).
Le plus simple, c'est simplement de s'exprimer, de donner sont point de vue, de montrer sont désaccord. Sans aller plus loin. Même si dans la pratique c'est pas aussi évident. Notamment quand l'un commence a rejeter l'autre ou a le juger (ce qui est tout a fait humain aussi, ce n'est pas péjoratif non-plus, je ne fait que décrire ce qui passe parfois dans des débats...Tout le monde juge, probablement aussi ceux qui s'illusionnent a croire que non...).
Le fait que l'un accepte ce genre de défauts chez l'autre (humain) et tentent de les contrôler chez lui-même, ca tien plus de la qualité de la relation que de la perspective d'une pensée rationnelle scientifique. Même si il peut y avoir des liens, surement :
Parmi ces liens, il y a effectivement le doute, en générale (le doute "rationnel" sur des sujets "rationnels", mais aussi le doute dans notre relation a nous-même, aux autres, etc...). Douter d'une conviction (technique) c'est aussi douter de soit-même (personnalité)...C'est la ou tout ce complique amha.
Comment faire douter la personne ? En lui collant des fessées cognitives d'auto-défense, sans la juger (si possible

), sans vouloir la changer (si possible

).
La volonté de faire changer l'autre peut donner des résultats, mais dans le cas ou une rupture relationnel intervient, la personne peut replonger.
Changer, c'est une démarche personnelle et influencée, et rarement une démarche d’être influencée. Les causes a effets sont si nombreuses et complexes que nous ne pouvons vraiment t'aider.
Il semble plus facile de comprendre comment le système solaire c'est construit que de savoir comment telle ou telle personne peut modifier ses croyances.