Les réseaux dits sociaux sont-ils trop puissants ?
Publié : 30 mai 2020, 23:40
La politique de Trump discutable sur bien des aspects n'est pas le sujet de mon intervention.
Par contre, ses imprécations et menaces contre les réseaux (a)sociaux relancent un débat récurrent : Ne devient-il pas nécessaire de réguler l'emprise des ogres du Net qui n'ont aucune légitimité démocratique, et encore moins l'expertise scientifique pour analyser des faits et des théories, mais abusent de plus en plus souvent de leur position dominante pour décider de façon partiale, tantôt stupide (bots) tantôt sournoise
(modérateurs militants) tantôt connivente (intérêts économiques) qui a tort et qui a raison, qui détient la vérité et qui ment, qui doit être mis en valeur et qui doit être banni.
Alors certes en France, la loi Avia, si le Conseil Constitutionnel la valide telle quelle, encouragera ces pratiques.
Mais ce qu'une loi a fait, une autre peut la défaire. Car "la haine" n'est pas un concept juridique quantifiable.
Avec des interprétations, elle peut être facilement instrumentalisée à des fins politiciennes.
Et surtout ce concept à géométrie variable s'oppose à l'obligation de définir précisément dans la loi pénale les éléments constitutifs d'un délit pour que son auteur puisse être poursuivi et condamné. C'est un des éléments de contrôle sur lequel la chambre criminelle de la Cour de Cassation se montre vigilante.
Or en France les tribunaux et cours de la République ont été dessaisis de facto du jugement des opinions divergentes, pas forcément délictuelles, exprimées par voie numérique.
Ce sont des hébergeurs, dont l'appétence pour la censure est avérée dès lors qu'il y polémiques anti-doxa ou politiquement incorrectes, qui devront éliminer dans les 24 heures sous peine de lourdes amendes tout contenu contesté.
Une violation des droits constitutionnels de la défense, permettant d'être condamné et banni par ces commissaires politiques omnipotents que sont devenus Facebook, Google, Twitter, Youtube et Tutti Quanti.
L'arbitraire absolu sans acte d'accusation, sans procédure contradictoire ni possibilité d'appel, face à des "judge Dredd" étroitement liés au N.W.O.
Quant à l'argument qui voudrait qu'une plateforme puisse faire ce qu'elle veut chez elle, il est réfuté par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui considère toute restriction d'accès au web commme contraire aux droits fondamentaux de l'Humain.
Comme tous les états de quelque importance disposent d'une législation anti-trusts, je me demande ce qui retient leurs dirigeants de disloquer ces géants (qui ont des budgets supérieurs à celui de quelques Etats !) et dont certains dirigeants mégalomanes se prennent déjà pour les maîtres du monde.
Je ne plaide pas pour une ingérence étatique dans le fonctionnement des plateformes et réseaux, à la Poutine, mais pour une atomisation de ceux-ci, de façon à ce que les monopoles ou oligopoles éclatent en multiples entités fonctionnelles soumises à la concurrence, et comprennent que le respect du client conditionne leur maintien sur le marché.
Par contre, ses imprécations et menaces contre les réseaux (a)sociaux relancent un débat récurrent : Ne devient-il pas nécessaire de réguler l'emprise des ogres du Net qui n'ont aucune légitimité démocratique, et encore moins l'expertise scientifique pour analyser des faits et des théories, mais abusent de plus en plus souvent de leur position dominante pour décider de façon partiale, tantôt stupide (bots) tantôt sournoise
(modérateurs militants) tantôt connivente (intérêts économiques) qui a tort et qui a raison, qui détient la vérité et qui ment, qui doit être mis en valeur et qui doit être banni.
Alors certes en France, la loi Avia, si le Conseil Constitutionnel la valide telle quelle, encouragera ces pratiques.
Mais ce qu'une loi a fait, une autre peut la défaire. Car "la haine" n'est pas un concept juridique quantifiable.
Avec des interprétations, elle peut être facilement instrumentalisée à des fins politiciennes.
Et surtout ce concept à géométrie variable s'oppose à l'obligation de définir précisément dans la loi pénale les éléments constitutifs d'un délit pour que son auteur puisse être poursuivi et condamné. C'est un des éléments de contrôle sur lequel la chambre criminelle de la Cour de Cassation se montre vigilante.
Or en France les tribunaux et cours de la République ont été dessaisis de facto du jugement des opinions divergentes, pas forcément délictuelles, exprimées par voie numérique.
Ce sont des hébergeurs, dont l'appétence pour la censure est avérée dès lors qu'il y polémiques anti-doxa ou politiquement incorrectes, qui devront éliminer dans les 24 heures sous peine de lourdes amendes tout contenu contesté.
Une violation des droits constitutionnels de la défense, permettant d'être condamné et banni par ces commissaires politiques omnipotents que sont devenus Facebook, Google, Twitter, Youtube et Tutti Quanti.
L'arbitraire absolu sans acte d'accusation, sans procédure contradictoire ni possibilité d'appel, face à des "judge Dredd" étroitement liés au N.W.O.
Quant à l'argument qui voudrait qu'une plateforme puisse faire ce qu'elle veut chez elle, il est réfuté par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui considère toute restriction d'accès au web commme contraire aux droits fondamentaux de l'Humain.
Comme tous les états de quelque importance disposent d'une législation anti-trusts, je me demande ce qui retient leurs dirigeants de disloquer ces géants (qui ont des budgets supérieurs à celui de quelques Etats !) et dont certains dirigeants mégalomanes se prennent déjà pour les maîtres du monde.
Je ne plaide pas pour une ingérence étatique dans le fonctionnement des plateformes et réseaux, à la Poutine, mais pour une atomisation de ceux-ci, de façon à ce que les monopoles ou oligopoles éclatent en multiples entités fonctionnelles soumises à la concurrence, et comprennent que le respect du client conditionne leur maintien sur le marché.