DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12Nous parlons de fantômes. Il faut d'abord le définir. Point de vue classique, nous référons au dualisme corps-esprit. Un fantôme est l'esprit d'un corps décédé. Pour moi, c'est faux.
Ok, c’est clair! On ne cause pas de « fantôme » au sens d’entité décédée ayant une existence propre, mais au sens de « chimère de notre imagination~psyché ».
DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12Le fantôme apparaît-il lors d'une dissociation entre le Je et ME causé par une "perception inhabituelle" comme un mal-être inattendu en entrant dans une pièce?
C’est une hypothèse (
déjà teintée de certaines théories propres à certaines approches!) comme une autre, mais comment pourrait-on la vérifier?
DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12Nous avons tous des fantômes dans notre psyché, des souvenirs, des sentiments, etc. qui surgissent sans les appeler.
Ouais, ok.
DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12 Parfois même, s'imaginer que nous sommes poursuivies par l'une d'entre eux.
Yep, pour certains individus, ça peut même aller jusqu’à certaines pathologies, dont la psychose paranoïde!
DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12Maintenant la question, "Comment provoquer/rentrer en contact avec un Fantôme?"
Je comprends ce que tu veux dire et, oui, t'as pris soin de définir dans quel sens tu utilises le terme « fantôme », mais, sérieux, si ce n’est qu’à cause du sens que 99,9999% des gens utilisent le terme, je trouve que ta formulation n’est pas la meilleure qui soit (
si ce n’est qu’à cause de la recherche Google qui renverra des gens qui pensent à de « vrais fantômes »).
Moi je reformulerais : «
comment provoquer l’émergence d’une chimère, et/ou activer une « mémoire personnifiée » qui sommeille en nous », genre.
DictionnairErroné a écrit : 04 sept. 2022, 03:12Dans le contexte que j'ai abordé, la psychanalyse serait un bon instrument avec l'aide de dessin, de description d'émotions, de sentiments, etc. donner une forme au fantôme.
Ok, j’crois voir où tu veux en venir, à justifier une certaine utilité d’la psychanalyse (
à cause de l’autre thread).
Sinon c’est une question ou une affirmation? Une « hypothèse » ?
Bah, àma, a priori ni plus ni moins que n’importe quel autre « type de séance » où l’on cherche à creuser pour trouver des trucs « enfouis » au fond de nous-mêmes.
Sauf que ce soit par nous-mêmes (
introspection~méditation) et/ou dirigé par n’importe quel «
peute/
ologue », puisqu’il s’agit de « pénétrer la boite noire », ça va poser plusieurs problèmes… …propres justement au type d’approche psychologique comme la psychanalyse (
Freud) et la psychologie analytique (
Jung).
Pour les autres approches, comme le behavioriste et le cognitivisme (
ou même l’humanisme), leur objectif consiste moins à trouver des « pourquoi » (
ou à définir des « formes de la psyché ») qu’à trouver des « comment », même si l’on reste dans la sphère des sciences « molle ».
Ce que je veux dire, c’est que chercher à modifier un comportement, chercher à mieux communiquer, à voir les choses autrement, c’est une chose, mais tenter de définir un truc plus ou moins flou qui relève de sentiments et impressions, c’est autre chose… …surtout si on ne peut le lier à quoi que ce soit de concret~objectif.
Par exemple, dans le cas de certains traumas ou de psychose, l’on pourra naturellement lier une manifestation~crise à un déclencheur externe (
une maison lugubre, passer dans un tunnel, etc..), car là on a un « élément reproductible ». Mais s’il s’agit juste de « dessiner » et/ou de « sonder » l’esprit, que ce soit à l’aide d’hypnose (
comme ceux qui tentent de « vérifier s’ils ont été victimes d’une abduction/visite de E.T) et/ou de psychanalyse/psycho analytique, j’vois pas comment l’on peut s’assurer qu’il ne s’agira pas de la création d’une « nouvelle chimère », justement! …parce que c’est-ce qu’on cherche à trouver, entre autres ! Il y a trop de possibilités de biais àma.
Bref, pour vérifier tout ça, faudrait nécessairement expérimenter avec certains déclencheurs concrets (
pour introduire une reproductibilité) et faire intervenir la neuropsychologie, P. Ex., afin de vérifier l’activité du cerveau à l’aide d’appareil de mesures, etc., etc.
Sinon, l’on en revient au fait que la seule séance d’introspection « psychanalytique » risque d’induire une « couleur », « une forme » propre aux « théories » du type d’approche choisi (
le « fantôme sera celui d’une « mère hystérique » pour un freudien ou d’un « archétype psychique autonome du désir inconscient de retour à la mère » pour un jungien).
Et ensuite quoi? Ça expliquerait tous les cas (
ou certains) de maisons hantées? Mieux que toutes les autres hypothèses déjà connues?
Et quel est le lien, qu’est-ce qui expliquerait que certains lieux son particulièrement considéré comme étant hanté? Pourquoi ceux qui seraient aux prises avec une « chimère/mémoire personnifiée » ne les verraient-ils pas tout bonnement un peu partout, chez eux y compris? Dans la voiture? Au restau? …tout comme ceux atteints de psychose paranoïde?
Où, sur le continuum, se situerait le curseur de la chimère qui provoque l’apparition d’un « fantôme »
VS une psychose?
