Épigénétique, perturbateurs endocriniens, métaux lourds et polluants
Publié : 25 oct. 2022, 17:23
Avec le développement de la physique quantique, on a vu bien des pseudoscientifiques faire appel à ses concepts pour tenter d’expliquer des phénomènes paranormaux. C’était une belle façon de jeter de la poudre aux yeux des quidams.
Mais j’ai l’impression (je pourrais bien me tromper, n’étant pas un spécialiste de ces questions) que cette tendance se poursuit, mais maintenant dans les milieux scientifiques, avec le développement des recherches sur l’épigénétique, les polluants et les perturbateurs endocriniens. Je m’explique!
Génétique
Par le passé, on a cru qu’on trouverait l’explication de l’apparition de plusieurs maladies avec la génétique. Par contre, les recherches récentes montrent bien que c’est beaucoup plus compliqué qu’on le pensait et qu’il y a des constellations de gènes impliqués dans des maladies comme le cancer, la dépression et les divers troubles mentaux. On a donc fait face à des échecs répétés.
Épigénétique
On espère maintenant que l’épigénétique permettra de mieux comprendre non seulement le développement de certaines maladies, mais aussi, par exemple, celui de l’orientation sexuelle et des transidentités. Lors d’une discussion avec le VP de l’AFIS, spécialiste de l’épigénétique, il a bien mentionné qu’on fait bien des hypothèses sur les effets possiblement épigénétiques, mais sans avoir actuellement de preuves les supportant.
Perturbateurs endocriniens
Mais d’autres hypothèses ont aussi le vent dans les voiles, à savoir l’effet des perturbateurs endocriniens. On leur accorde des effets à très faible dose, effets qui disparaissent à plus fortes doses – ce qui, pour un chimiste qui a travaillé dans le domaine pharmaceutique pendant 25 ans, semble bien peu probable et qu’il faudra prouver avec des études approfondies et reproductibles. De plus, les tenants de cette hypothèse soutiennent que les perturbateurs peuvent agir en symbiose entre eux à des doses encore plus faibles. On croirait entendre des homéopathes…
J’ai justement lu un livre recommandé par une conférencière sur ce sujet, sans y trouver des données suffisamment solides pour me convaincre de la réalité de cette hypothèse de l’effet délétères de l’ensemble des perturbateurs endocriniens à très faible doses sur les humains. Et on entretient la crainte de ces perturbateurs. Par contre, si c’est réel, peut-être faudrait-il recommander aux véganes de diminuer leur consommation de tofu…
Polluants et métaux lourds
C’est aussi le même problème avec les polluants. On leur attribue bien des méfaits, mais sans savoir lesquels sont véritablement responsables des cancers, par exemple. Oui, les recherches sur certains métaux comme le mercure et le plomb sont solides, mais on à tendance à voir des dangers partout sans avoir de preuves de ces dangers. Un exemple : toute la polémique autour de la pollution par métaux lourds de la fonderie Horne à Rouyn-Noranda. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/18 ... nda-metaux
Certains voudraient fermer cette usine, mais il ne semble pas y avoir d’effets secondaires nocifs dans la population, alors que cette usine est en fonction depuis 50 ans. On s’inquiète des effets de ces métaux lourds, mais je n’ai pas vu (je n’ai pas vraiment cherché non plus) de comparaisons entre la santé de ces populations avec celles des grandes villes comme Montréal.
Je lance donc la discussion sur ces sujets que je n’ai fait qu’effleurer au fil des ans, mais sans les approfondir suffisamment pour avoir une opinion éclairée.
Mais j’ai l’impression (je pourrais bien me tromper, n’étant pas un spécialiste de ces questions) que cette tendance se poursuit, mais maintenant dans les milieux scientifiques, avec le développement des recherches sur l’épigénétique, les polluants et les perturbateurs endocriniens. Je m’explique!
Génétique
Par le passé, on a cru qu’on trouverait l’explication de l’apparition de plusieurs maladies avec la génétique. Par contre, les recherches récentes montrent bien que c’est beaucoup plus compliqué qu’on le pensait et qu’il y a des constellations de gènes impliqués dans des maladies comme le cancer, la dépression et les divers troubles mentaux. On a donc fait face à des échecs répétés.
Épigénétique
On espère maintenant que l’épigénétique permettra de mieux comprendre non seulement le développement de certaines maladies, mais aussi, par exemple, celui de l’orientation sexuelle et des transidentités. Lors d’une discussion avec le VP de l’AFIS, spécialiste de l’épigénétique, il a bien mentionné qu’on fait bien des hypothèses sur les effets possiblement épigénétiques, mais sans avoir actuellement de preuves les supportant.
Perturbateurs endocriniens
Mais d’autres hypothèses ont aussi le vent dans les voiles, à savoir l’effet des perturbateurs endocriniens. On leur accorde des effets à très faible dose, effets qui disparaissent à plus fortes doses – ce qui, pour un chimiste qui a travaillé dans le domaine pharmaceutique pendant 25 ans, semble bien peu probable et qu’il faudra prouver avec des études approfondies et reproductibles. De plus, les tenants de cette hypothèse soutiennent que les perturbateurs peuvent agir en symbiose entre eux à des doses encore plus faibles. On croirait entendre des homéopathes…
J’ai justement lu un livre recommandé par une conférencière sur ce sujet, sans y trouver des données suffisamment solides pour me convaincre de la réalité de cette hypothèse de l’effet délétères de l’ensemble des perturbateurs endocriniens à très faible doses sur les humains. Et on entretient la crainte de ces perturbateurs. Par contre, si c’est réel, peut-être faudrait-il recommander aux véganes de diminuer leur consommation de tofu…
Polluants et métaux lourds
C’est aussi le même problème avec les polluants. On leur attribue bien des méfaits, mais sans savoir lesquels sont véritablement responsables des cancers, par exemple. Oui, les recherches sur certains métaux comme le mercure et le plomb sont solides, mais on à tendance à voir des dangers partout sans avoir de preuves de ces dangers. Un exemple : toute la polémique autour de la pollution par métaux lourds de la fonderie Horne à Rouyn-Noranda. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/18 ... nda-metaux
Certains voudraient fermer cette usine, mais il ne semble pas y avoir d’effets secondaires nocifs dans la population, alors que cette usine est en fonction depuis 50 ans. On s’inquiète des effets de ces métaux lourds, mais je n’ai pas vu (je n’ai pas vraiment cherché non plus) de comparaisons entre la santé de ces populations avec celles des grandes villes comme Montréal.
Je lance donc la discussion sur ces sujets que je n’ai fait qu’effleurer au fil des ans, mais sans les approfondir suffisamment pour avoir une opinion éclairée.