6ème extinction massive, baisse du plancton, des insectes, des vers de terre
Publié : 15 févr. 2023, 21:46
J'attaque par le sujet des insectes (source : Jancovici)
Quant au caractère international que doivent avoir de tels changements (1) ils demandent :
A noter que les relocalisations, nécessaires pour limiter l'impact carbone et l'impact écologique des transports de marchandises, amplifieront elles aussi l'inflation. Cet effet d'inflation additionnel découlera de la baisse de l'effet "économiquement" positif de la spécialisation internationale des tâches. Cet effet est devenu négatif sur l'environnement.
Plus généralement, l'effet actuellement écologiquement et climatiquement négatif de la croissance économique provient du fait que nos prix reposent, à ce jour, seulement sur notre valeur ajoutée. Les ressources "gratuites" mais épuisables ou insuffisamment vite renouvelables, eu égard à la pression que nous exercons sur notre biopshère, ne sont pas encore prises en compte dans nos prix.
La valorisation des biens et services que nous produisons et consommons est, à ce jour, très incorecte à cause de ce grave défaut de constitution des prix. Seules des taxes décidées à une échelle internationale pourrons corriger ce problème avec, c'est indispensable, le soutien des opinions publiques, des opinions publiques à ce jour désinformées par des démagoges de tous bords (et des incompétents) ainsi que certaines "épidémies réseaux sociales" très contagieuses. Autant dire qu'il y a du bouleau de formation et d'information à faire et qu'il est difficile.
Ils pèseraient environ 1 milliard de tonnes, soit autant que la masse combinée des humains et de leurs animaux d'élevage. Qui ? Les arthropodes terrestres, que nous appelons plus communément les insectes : https://bit.ly/3XpnsYk (car les araignées et les mille-pattes ne sont pas des insectes, ces derniers ayant 6 pattes).
Pourtant, leurs effectifs sont en baisse rapide.
Nous ne souhaitons pas que les épis de maïs ou les cerises soient partagés avec des papillons ou des mouches : c'est la raison de l'usage des insecticides qui permettent d'avoir le produit des cultures "rien que pour nous".
La conséquence n'est pas une surprise : les effectifs de ces insectes diminuent. La solution semble donc évidente, et sa contrepartie aussi : pour préserver les insectes, il faut utiliser moins d'insecticides... et accepter alors de laisser une petite partie de ce que nous cultivons à ces animaux, qui serviront eux-mêmes de nourriture aux oiseaux et à d'autres espèces animales.
Ces informations me semblent utiles à partager. Les solutions ne peuvent être que collectives. L'effort doit être partagé pour qu'il soit supportable par les premiers impactés (en l'occurence, les agriculteurs pour le point évoqué ci-dessus)Cela fera fatalement baisser les rendements agricoles, et donc monter le prix de la nourriture. La bonne question est de savoir si nous échapperons de toute façon à une hausse de prix pour ce que nous mangeons. Car, sans insectes pollinisateurs, il y aura des baisses de rendement pour un certain nombre de productions, et sans insectes tout court probablement des "surprises" pour certains services écosystémiques dont nous bénéficions aujourd'hui.
Quant au caractère international que doivent avoir de tels changements (1) ils demandent :
- de favoriser la collaboration d'organismes et instituts internationaux compétents, notamment scientifiquement, pour être force de proposition sur ces questions
. - avec l'appui d'une opinion publique peu à peu informée et motivée (par strates successives sensibilisées et informées au bon niveau et dans le bon ordre)
. - ainsi que des réseaux d'influence actifs sur ces questions, développant leurs interactions à une échelle internationale et ayant un rôle, des appuis et une compétence à la fois géopolitique et en terme de lobying politique (et industriel).
A noter que les relocalisations, nécessaires pour limiter l'impact carbone et l'impact écologique des transports de marchandises, amplifieront elles aussi l'inflation. Cet effet d'inflation additionnel découlera de la baisse de l'effet "économiquement" positif de la spécialisation internationale des tâches. Cet effet est devenu négatif sur l'environnement.
Plus généralement, l'effet actuellement écologiquement et climatiquement négatif de la croissance économique provient du fait que nos prix reposent, à ce jour, seulement sur notre valeur ajoutée. Les ressources "gratuites" mais épuisables ou insuffisamment vite renouvelables, eu égard à la pression que nous exercons sur notre biopshère, ne sont pas encore prises en compte dans nos prix.
La valorisation des biens et services que nous produisons et consommons est, à ce jour, très incorecte à cause de ce grave défaut de constitution des prix. Seules des taxes décidées à une échelle internationale pourrons corriger ce problème avec, c'est indispensable, le soutien des opinions publiques, des opinions publiques à ce jour désinformées par des démagoges de tous bords (et des incompétents) ainsi que certaines "épidémies réseaux sociales" très contagieuses. Autant dire qu'il y a du bouleau de formation et d'information à faire et qu'il est difficile.