Forum Sceptique

Des inventions théoriques connues sous le nom de « brevets d’OVNI » ont attisé la curiosité du monde entier. Produit de l’ingénieur américain Salvatore Cezar Pais, ces brevets ont été déposés alors qu’il travaillait pour la marine américaine. Ils sont si ambitieux dans leur portée et leur imagination qu’ils continuent à susciter l’intérêt malgré l’absence de preuves claires de leur faisabilité. Les brevets portent notamment sur un véhicule hybride futuriste doté d’un système de propulsion radical qui fonctionnerait aussi bien dans l’air que sous l’eau et dans l’espace, ainsi que sur un réacteur à fusion compact, un générateur d’ondes gravitationnelles et même une « arme de modification de l’espace-temps« . La technologie en question pourrait avoir un impact sur la réalité elle-même, affirme son inventeur, dont l’audace téméraire rivalise avec celle de Nikola Tesla.

Les brevets

Dans quelle mesure ces idées sont-elles réelles ? Bien que vous puissiez lire les brevets par vous-même, il est évident que la technologie nécessaire pour créer réellement les dispositifs décrits dépasse nos capacités actuelles. Pourtant, la recherche dans nombre de ces domaines se poursuit depuis des années, ce qui peut expliquer pourquoi la marine a manifesté son intérêt. Une autre influence probable est le fait que le gouvernement chinois semble travailler au développement d’une technologie similaire.

L’une des conceptions du Dr Pais qui attire le plus l’attention est le brevet de 2018 pour un engin conique d’une autonomie et d’une vitesse sans précédent. Ce véhicule étonnant serait capable de zoomer avec aisance à la fois dans les airs et dans les profondeurs de la mer. Il se déplacerait dans l’air, l’eau et l’espace en générant un vide quantique grâce à un champ énergétique. Ce vide autour de son corps l’aiderait à repousser toutes les molécules qu’il rencontre, quel que soit le milieu. L’engin ne laisserait également aucune signature thermique, ce qui le rendrait pratiquement indétectable. Le contrôle des « fluctuations du champ quantique » dans le vide contrebalancerait l’inertie et la résistance, ce qui permettrait d’atteindre des « vitesses extrêmes ». Réduire la masse inertielle et gravitationnelle d’un vaisseau de cette manière pourrait transformer les voyages dans l’espace. Cela semble être une conception séduisante. Cependant, comme indiqué, ce n’est pas quelque chose que nous pourrions réellement créer avec les technologies actuelles.


Le dispositif de fusion par compression du plasma de Pais est un autre brevet futuriste aux ramifications considérables. Il serait relativement petit, moins de deux mètres de long, et abriterait des réactions de fusion générant une puissance de l’ordre du gigawatt (un milliard de watts) au térawatt (un billion de watts). En comparaison, une centrale au charbon ou un réacteur nucléaire produisent de l’énergie de l’ordre d’un à deux gigawatts.

Les notes des chercheurs qui ont travaillé sur les idées de Pais indiquent qu’un résultat possible du dispositif de fusion du plasma et des niveaux d’énergie élevés qu’il peut générer est l' »arme de modification du temps spatial » (SMW). Les documents de recherche y font référence comme « une arme qui peut faire passer la bombe à hydrogène pour un pétard, en comparaison ».

« C'est l'étude la plus détaillée d'un hydrure de tous les temps », déclare Ashkan Salamat, physicien à l'Université du Nevada, à Las Vegas, et l'un des principaux auteurs de l'étude. D'autres s'accordent à dire que les résultats sont impressionnants. « Ça a l'air crédible », dit Alexander Goncharov, physicien à la Carnegie Institution for Science. « Si c'est correct, le papier est un tour de force utilisant toutes les différentes techniques », dit Hamlin.

Mais LNH soulève autant de questions qu'il y répond. « Cela contredit en quelque sorte tout ce que j'attendrais des hydrures », déclare Lilia Boeri, physicienne théoricienne à l'Université Sapienza de Rome. Dans la théorie conventionnelle de la supraconductivité, les vibrations dans le réseau cristallin d'un matériau agissent comme de la colle entre les paires d'électrons, ce qui leur permet de se conduire sans résistance. Les calculs de Boeri et d'autres suggèrent que des supraconducteurs d'hydrure à pression ambiante peuvent exister, mais seulement à des températures plus froides, environ 125 K. Au-dessus de cela, dit-elle, la colle vibratoire perd son emprise, et seule une pression intense peut « resserrer » le réseau et provoquer l'appariement des électrons.

Dias et ses collègues soutiennent que c'est là que l'azote de leur nouveau matériau entre en jeu. Les atomes d'azote sont minuscules par rapport au lutétium. Ils croient que les atomes d'azote pourraient se trotter entre les atomes de lutétium, formant une structure en forme de cage qui raidit le reste du réseau. Lui et ses collègues n'ont pas encore confirmé cette structure. Mais Dias spécule qu'il "fournit la stabilité pour que la supraconductivité se produise à une pression plus faible".

Pour résoudre l'énigme, l'équipe de l'U of R "devrait faire tout ce qu'elle peut pour aider d'autres groupes à la reproduire", déclare Mikhail Eremets, physicien à l'Institut Max Planck de chimie, dont l'équipe a découvert le premier supraconducteur d'hydrure en 2015, mais n'a pas réussi à « S'ils ne le font pas, ce sera un désastre. » Mais ce niveau de coopération ne semble pas être dans les cartes. Dias dit que Unearthly Materials, une société que lui et Salamat ont fondée, essaie de commercialiser le nouvel hydride. « Nous n'allons pas distribuer ce matériel compte tenu de la nature exclusive de notre processus et des droits de propriété intellectuelle qui existent », a déclaré Dias par e-mail.

Les autres physiciens ne sont pas satisfaits. « C'est un comportement complètement non scientifique », dit Boeri. Hamlin dit qu'il n'engagera pas un étudiant à reproduire le travail à moins que le groupe U of R ne partage des échantillons et des données brutes.
Salamat dit que les données brutes sont disponibles en ligne. En ce qui concerne le partage des échantillons, le document fournit une recette détaillée, dit-il. « Les gens peuvent aller de l'avant et le faire pour eux-mêmes. »

Eremets prévoit d'essayer. Parce que la LNH peut être fabriquée à des pressions plus basses qui ne nécessitent pas d'étaus diamantés, "ce sera beaucoup plus facile à vérifier par de nombreux groupes", dit-il. Hemley, qui aide le groupe U of R à déterminer la structure de LNH, est d'accord. « C'est un tout autre jeu de balle maintenant », dit-il.

Forbes a écrit :N'importe lequel de ces brevets « UFO » transformerait la science et la société modernes. Cependant, il est peut-être trop tôt pour sortir le champagne. Alors que le Dr. Pais a parlé avec confiance de son travail dans le passé, la Marine a récemment jeté de l'eau froide dans l'espoir d'une percée.

Les questions sur ses expériences ont été accueillies avec la confirmation qu'une évaluation de trois ans de 508 000 $ n'avait trouvé aucune preuve de l'effet Pais. Pour l'instant au moins, il y a de bonnes chances que la Marine ne mène pas la révolution énergétique, tandis que le président Joe Biden dépense du capital politique contre les entreprises de combustibles fossiles.

Cela nous ramène à son dispositif de fusion. Même si le Dr. Pais a tort, mais cela ne signifie pas que la fusion va rester le truc de la science-fiction pour toujours. Le projet International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER), une initiative dont les racines remontent à un sommet de novembre 1985 entre Reagan et Gorbatchev, devrait actuellement générer sa première « petite étoile » en novembre 2025. Divers projets y font la course, tous avec cet objectif commun de 2025.

Tout cela pour dire que la fusion pourrait ne plus être perpétuelle dans trente ans.

Avec certains projets tangibles et bien financés en cours, cela soulève la question de savoir pourquoi la Marine a précédemmentest allé à la batte pour le Dr. Pais - et ses idées, qui semblent considérablement en avance sur leur temps, sinon carrément invraisemblables. Les autres possibilités valent cependant la peine d'être réfléchies.

Le rasoir d'Occam suggérerait qu'il pourrait y avoir quelque chose là-bas. Une véritable percée en physique théorique aussi avancée nécessiterait des travaux de laboratoire sérieux et bien financés et une expérimentation de prototypes pendant des années, voire des décennies. Pensez au long voyage de J.J. La découverte de l'électron par Thompson (1897) et le modèle atomique de Rutherford (1911) au projet Manhattan (1939-1946). Il y aapplications de défense à la plupart des percées en physique, et c'est beaucoup d'incitation à investir dans n'importe quel potentiel Enrico Fermi, Niels Bohr, Albert Einstein ou Andrey Sakharov. Les brevets pourraient être une sorte de couverture, garantissant que les États-Unis peuvent prétendre qu'ils étaient là en premier.

Une deuxième explication est qu'il s'agit d'une opération de désinformation américaine visant à inciter nos adversaires à dépenser des milliards de dollars dans la recherche sans issue. C'était plus ou moins la pensée initiale derrière l'initiative "Star Wars" du président Reagan. En faisant semblant de données, les responsables du programme espéraient inciter les Soviétiques à brûler des milliards pour un système de défense antimissile spatial alors non viable. Envoyer la Chine dans une chasse à l'oie sauvage pour l'effet Pais serait une utilisation intelligente d'un demi-million de dollars. Sinon, ses recherches seraient profondément classifiées et non brevetées.

Enfin, et la plupart du temps, le Dr. Les brevets de Pais pourraient couvrir la technologie extraterrestre. Si la récente divulgation par le Pentagone de rencontres possibles avec des artefacts extraterrestres est vraie, une telle technologie peut se trouver aux États-Unis. Possession du gouvernement. Parlez d'un événement à faible probabilité et à fort impact !

Je ne suis pas sûr que nous verrons Faster Than Light voyager dans l'espace de sitôt, mais avec ou sans le Dr. Salvatore Cezar Pais, la course à la puissance de fusion est en cours, et nous sommes susceptibles de voir un résultat positif au cours de notre vie.

Cependant, un troisième physicien, Terry Matilsky, professeur émérite d'astronomie et de physique à l'Université Rutgers, a déclaré que Bonzell soulignait simplement quelque chose de fondamental : le concept de réduction de masse, qui est au cœur du brevet, est contraire à toute la physique connue, à commencer par la théorie de la relativité restreinte d'Einstein et la formule bien connue E=mc^2.

"Comment pouvez-vous réduire la masse de toute façon?" Il a demandé. « Vous violez le principe de la conservation de l'énergie. À ce stade, je souffre d'une déconnexion et je dois essayer de reconstituer les choses de ce point de vue. Comment cela peut-il même être possible ? »

Cependant, un troisième physicien, Terry Matilsky, professeur émérite d'astronomie et de physique à l'Université Rutgers, a déclaré que Bonzell soulignait simplement quelque chose de fondamental : le concept de réduction de masse, qui est au cœur du brevet, est contraire à toute la physique connue, à commencer par la théorie de la relativité restreinte d'Einstein et la formule bien connue E=mc^2.

"Comment pouvez-vous réduire la masse de toute façon?" Il a demandé. « Vous violez le principe de la conservation de l'énergie. À ce stade, je souffre d'une déconnexion et je dois essayer de reconstituer les choses de ce point de vue. Comment cela peut-il même être possible ? »