Nolan ? Le blog "UAP Blog" a déjà traité des récits qu'a fait Nolan. C'est vrai que le CV impressionne, mais les auteurs du blog ont été déçus par les "révélations" de Nolan : toujours les mêmes histoires de gars qui a lui a dit que... Le cas de "Council Bluffs" est effectivement connu et raconté par J. Vallée, mais (en effet, 1 h 53 de la vidéo de Erhardt):
https://www.uap-blog.com/somewhere-in-t ... pt-secret/
Même si l'article de Nolan, Vallée
et alii dans "Science Direct" indique :
https://www.sciencedirect.com/science/a ... 2121000907
Taper dans "Google" les mots clefs : "council bluffs nolan vallee" et la version de brouillon de l'article apparaîtra en premier.
Another, more radical hypothesis assumed that persons unknown (perhaps the first two witnesses) had simply brought molten material to the site and poured it on the ground. Accordingly, a check was made with every metal firm in the Metropolitan area with the remotest possibility of maintaining metal in a molten state. This included all foundries, pipe manufacturers, metal fabricators, etc.
The only facility with such capability and equipment in Council Bluffs was the Griffin Pipe Products Company.
Mr. Linton Stewart, works manager, stated they “dropped the bottom from their cupolas” on Friday afternoon and did no pouring whatsoever until early on Monday.
Katelman’s Foundry used to have facilities for pouring molten metal at one time but had not done so in three years. Paxton-Mitchell Steel in Omaha stated that “in order to melt the material and then transport the molten mass to the Big Lake area would require considerable equipment.” They added: “The melting point of some of the components is in the range of 2400-2500 degrees F. Once molten, the metal would
have to be transported in a brick oven of at least 6 inches thick lining, which would necessitate a large truck to transport the oven. And it would be necessary to keep the metal at the required melting point.”
The investigators concluded that:
“The material associated with the object in Big Lake Park was not manufactured, transported or deposited in the area in order to perpetrate a hoax, by any of the foundries in the metropolitan area. Primary witnesses do not have the equipment or experience to meet all the prerequisites of perpetrating a hoax. In all interviews and discussions with investigator, police, and news media, their recounts of the events have not deviated since the initial conversations.”
Pas d'accident de transport de fonderie. Or O. De Sedona rapporte que G. Knapp, le journaliste qui a fait connaître Bob Lazar et sa zone 51, comme base secrète où on étudie les soucoupes volantes a contacté l'un des témoins de ce cas en 1977 pour une série documentaire sur Netflix.
https://olivierdesedona.wixsite.com/web ... ues-vallée
Pour rappel : Un événement survenu à Council Bluffs, dans l'Iowa, (c'est face à Omaha, Nebraska étant une zone frontalière) le soir du samedi 17 décembre 1977. Ce jour-là, à 19h45 CST (01h45 GMT), deux habitants de Council Bluffs ont observé une masse rouge et lumineuse alors qu'elle s'écrasait près de la limite nord de la ville, suffisamment lentement pour permettre d'en noter la trajectoire approximative. Un éclair lumineux a été observé, suivi de flammes de 2,4 à 3 mètres de haut. Arrivés sur les lieux, les témoins ont découvert une zone recouverte de métal en fusion d'une lueur rouge-orange, enflammant l'herbe. La police et un pompier sont arrivés dans les 15 minutes et ont vu la masse (dont le poids variait de 16 à 25 kg) « s'écouler, bouillonnant jusqu'aux bords de la digue », sur une zone d'environ 1,20 mètre sur 1,80 mètre. La partie centrale est restée chaude au toucher pendant environ deux heures. Aucun cratère n'a été observé.
Alors pour commencer n'y a pas eu "plusieurs témoins", mais uniquement Mike Moore et sa femme, qui ont aperçu quelque chose depuis leur voiture. Rien de plus.
Et voilà que dans cet épisode 4 de la série intitulé "le contre-rapport", ce cas a en fait été entièrement expliqué : Un certain Darrell Livengood affirme être l’auteur du phénomène.
Il explique qu'avec deux amis qui travaillaient au chemin de fer, ils ont utilisé un kit de soudure au phosphore pour des travaux sur des rails, balançant des morceaux de métal en l’air, façon feux d’artifice maison. Résultat : du bruit, des lumières, des retombées métalliques… et un bon cas "ufologique" monté en épingle.
Précision importante : Mike Moore était le fils du chef des pompiers de la ville, ce qui a sans doute ajouté un peu de crédibilité à l’histoire à l’époque… et renforcé la croyance.
Mais Vallée, comme souvent, préfère l’aura du mystère à l’évidence du banal.
Ce n’est pas la première fois qu’il enjolive un récit. On se souvient aussi du fameux cas "Trinity", présenté comme un crash d’OVNI qui repose en réalité sur le témoignage peu fiable de deux témoins extrêmement douteux, sans aucune preuve concrète mais avec beaucoup de contradictions. Cas qui a été mainte fois démystifié et pourtant, Vallée y a consacré un livre entier.
Bref, à force de vouloir absolument voir de l’extraordinaire partout, on finit par tordre les faits pour qu’ils collent au récit. Et parfois, c’est juste… un feu d’artifice improvisé.
En résumé : un événement banal, une localisation erronée, un nombre de témoins gonflé, et une explication terrestre totalement négligée par l’un des grands noms de l’ufologie.
Source : Sur la trace des ovnis : le documentaire de George Knapp sur Netflix (épisode 4)
Dans l'interview (1 h 54), Nolan dit simplement qu'il n'a rien trouvé d'inhabituel dans les restes supposées larguées par une soucoupe, ce sont des "slags" des "scories". Bref, des scories qui n'ont rien d'extra-terrestre mais correspondent plus à une provenance normale. Le témoignage du cas ne prouve pas des déchets sortis de la soute d'une soucoupe.