De l'utilité de la spéculation.
Publié : 08 mars 2005, 15:15
Textes préalables :
Texte n°1 :
« Au moment de la publication de l'Origine des espèces, Darwin n'a pas de preuve directe de l'existence de la sélection naturelle. Une première piste apparaît quatre ans plus tard, en 1863, quand un naturaliste britannique, Henry W. Bates, rapporte que certaines espèces de papillons d'Amazonie présentent des motifs colorés sur leurs ailes recopiant fidèlement ceux qui figurent sur les ailes d'une espèce de papillon nauséabond que les oiseaux évitent de manger. Ce cas de mimétisme ne peut s'expliquer que par la sélection naturelle: plus les motifs colorés d'un papillon ressemblent à ceux de l'espèce nauséabonde, plus il a de chances de survivre et de laisser des descendants. Au bout d'un certain temps, la ressemblance sera quasi parfaite entre les papillons nauséabonds et leurs «imitateurs». Darwin introduira cet exemple dans les éditions ultérieures de l'Origine des espèces. »
(Source : http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_CON_013)
Texte n°2 :
« La dérive des continents offre un exemple intéressant de théorie "victime" du rasoir d'Occam (et rejetée par les scientifiques) seulement pour se voir prouvée plusieurs années plus tard. Il a été reconnu il y a plusieurs siècles, par des marins et des cartographes, que l'Amérique du Sud et l'Afrique avaient des frontières et des côtes communes. Respectivement leurs côtes Ouest et Est semblent être telles qu'elles furent un jour imbriquées les unes dans les autres à la manière d'un énorme puzzle. D'autres preuves géologiques et fossiles suggèrent aussi que les continents ont bougé comme un radeau à la surface de la terre. Le météorologiste Alfred Wegener codifia cette idée dans un livre en 1915 "On the Origin of Continent and Oceans" (sur l'origine des continents et des océans). Il proposait que tous les continents étaient, par le passé, fusionnés en un méga continent qu'il appela le Pangée (grec pour "toute la terre"). La théorie selon laquelle des masses de terrain migrèrent sur la terre était pourtant presque unanimement tournée en dérision par les scientifiques. Les preuves géologiques et fossiles étaient perçues comme non convaincantes étant donné qu'elles pouvaient être tout aussi bien expliquées par d'autres théories. La première débâcle de la théorie de Wegener était son hypothèse de l'existence de forces gargantuesques requises pour bouger les continents. Ses tentatives pour tenir compte de cet élément n'étaient pas persuasives pour la communauté scientifique et Wegener lui-même n'était pas convaincu. Un des exemples invoquait la gravité comme la force responsable de la dérive des continents. Les physiciens ridiculisèrent cette possibilité en montrant mathématiquement que les forces gravitationnelles étaient beaucoup trop faibles pour alimenter de telles errances des continents. Plusieurs années passèrent jusqu'à ce qu'un mécanisme plausible fut proposé cette fois-ci par un géologue écossais du nom de Arthur Holmes. Il proposa que la croûte terrestre était composée d'une mosaïque de plaques rigides et fracturées. En outre, il déclara que des courants de convection du manteau de la terre, alimentée par un dépérissement radioactif, bougeant ces plaques dans différentes directions à la surface de la terre. Ceci et d'autres propositions se développèrent dans la théorie d'Holmes nommée ensuite tectonique des plaques, qui dorénavant sert de base à notre compréhension moderne de la géologie et de l'évolution de la terre elle-même. Une entière acceptation pris plusieurs années, mais lorsque les preuves des plaques tectoniques devinrent incontestables, la dérive des continents eut finalement un mécanisme plausible pour son hypothèse dont l'acceptation fut pourtant retardée pendant des décennies. »
(Source : http://charlatans.free.fr/rasoir_occam.shtml)
Texte n° 3 :
« L’abduction, que certains appellent aussi rétroduction, est un cheminement de construction de la connaissance comme l’induction et la déduction, mais qui est moins formalisé par la logique. Pour le philosophe américain Peirce, c’est le raisonnement qui, d’un ensemble de faits, conduit éventuellement à une hypothèse explicative de cet ensemble.
Le philosophe américain Paul Thagard la décrit par une expérience personnelle. Voyageant un jour en avion, il avait remarqué parmi les passagers un groupe de six jeunes gens, certains étaient des Noirs, d’autres des Blancs ; ils étaient vêtus de tenues voyantes, vestes d’or lamé, pantalons de cuir noir collants, portaient des boucles et divers objets métalliques aux oreilles. Sans réflexion consciente, il se dit en lui-même : ce doit être un groupe rock. Car, écrit Thagard, c’était l’explication la plus évidente de la présence dans un avion de ligne d’un groupe multiracial vêtu de manière voyante et non-conformiste. Abductivement, il avait fait l’hypothèse qu’il s’agissait d’un groupe rock, et considérait cette hypothèse comme fort robuste.
Il existe un exemple historique célèbre d’abduction. A une époque où il était admis que toutes les orbites des planètes étaient circulaires, Kepler découvre avec étonnement que ces orbites sont elliptiques. Pour expliquer ce qui resta jusqu’à Newton une observation surprenante, il faut ajouter aux hypothèses de la mécanique classique une loi de gravitation qui rende l’attraction entre chaque planète et le soleil inversement proportionnelle au carré de leurs distances respectives. Le même raisonnement explique les trajectoires paraboliques des objets lancés de la surface de la terre, découverte de Galilée expliquée par Newton. En logique, on peut ainsi décrire le raisonnement abductif :
Une classe de phénomènes observés apparaît surprenante.
Si une hypothèse quelconque appartenant à cette classe est démontrée vraie, alors la classe de phénomènes n’apparaît plus surprenante, parce que cette hypothèse l’explique.
On teste donc les unes après les autres les hypothèses possibles jusqu’à trouver la bonne (ou plutôt la meilleure).
On peut peut-être rapprocher l’abduction de ce qu’on appelle, dans la connaissance du sens commun, l’intuition.
L’abduction n’aurait certainement pas été considérée par les Positivistes comme une démarche scientifique légitime, mais elle me semble être un pont tout à fait intéressant entre la connaissance au sens commun ou "naïve" et la connaissance scientifique. C’est peut-être tout simplement l’induction vue du côté du sens commun.
On n’insistera pas ici plus longuement sur l’abduction comme mode de construction de la connaissance scientifique, sinon pour constater qu’il s’agit en fait d’une démarche proche de l’induction, mais qui ne repose pas sur la répétition volontaire d’observations en vue de généralisation. Mais, dans une réflexion sur la construction de la connaissance en géographie (et peut-être dans toutes les sciences sociales et humaines), il me semble que l’abduction mérite une grande attention ; elle apparaît comme un point de départ très fréquent de la formulation d’hypothèses qui demandent ensuite à être vérifiées de manière consciemment inductive ; mais l’analyse du discours géographique n’est pas assez avancée pour qu’il soit possible de s’aventurer plus loin pour l’instant. »
(Source : http://www.georama.net/article.php3?id_article=25)
Texte n° 4 :
http://www.crocodilus.org/philosophie/abduction.htm
Texte n° 5 :
http://www.callisto.si.usherb.ca:8080/m ... ction.html
Texte n° 6 :
« Le contexte philosophique et scientifique de la Naturphilosophie fait de celle-ci un programme de recherche, indistinctement philosophique et scientifique, dont la mise en oeuvre fut conditionnée par les modalités de l'interaction de la science et de la philosophie dans l'Allemagne de l'époque. Le recours des scientifiques à des concepts philosophiques justifiait en retour que les philosophes quittent le strict point de vue de l'abstraction de la philosophie transcendantale et qu'ils s'engagent par eux-mêmes dans l'étude des modalités de l'application des principes généraux aux phénomènes particuliers. C'est là une caractéristique méthodologique fondamentale de la Naturphilosophie. Dans ce contexte, les scientifiques (tels C. F Link, F. Hidelbrandt, Oersted) n'hésitent pas à chercher chez les philosophes la clarification des fondements de leurs disciplines, alors que les philosophes (Kant, Schelling, Hegel) n'ont pas encore abandonné l'espoir de répondre à leurs attentes. L'analyse critique de ce dialogue entre science et philosophie constitue un premier axe de recherche.
La Naturphilosophie fut l'occasion de progrès scientifique en physique, avec la découverte le l'électromagnétisme par Oersted (fortement influencés par Schelling, Ritter et Winterl). Des auteurs comme Goethe et Oken ou comme le physiologiste J. Müller (fortement influencé par Hegel) contribuèrent au développement des sciences de la vie au début du 19éme siècle. Un historien des sciences comme D. v. Engelhardt a pu considérer que dans l'histoire des sciences, la période qui s'étend de 1770 à 1830 est celle de la chimie, tant les innovations théoriques y sont décisives (Lavoisier, Berthollet, Dalton, Berzélius), tant la chimie y influe sur la conception du monde (Les affinités électives de Goethe). C'est sans doute au sujet de cette discipline, de même que pour l'électrologie et les théories du magnétisme, que l'étude de l'interaction de la science de l'époque et de la Naturphilosophie sera la plus féconde. La Naturphilosophie s'est également rendue célèbre soit pour son mépris des savoirs positifs, soit pour de retentissantes polémiques contre certains des savoirs positifs qui semblaient les mieux fondés. Ainsi la philosophie de la nature (Goethe, Hegel) devait-elle entrer en conflit frontal avec les théories de Newton. Il nous faudra également rendre compte de ces critiques adressées aux sciences. »
(Source : http://crephinat.u-bordeaux3.fr/pres/na ... ophie.html)
Texte n° 7 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
Proposition à évaluer :
La spéculation, pour autant qu'elle soit menée avec une certaine rigueur, peut permettre des avancées de la connaissance, même si elle n'est pas en mesure de se prêter immédiatement à une tentative de réfutation de type poppérien.
Texte n°1 :
« Au moment de la publication de l'Origine des espèces, Darwin n'a pas de preuve directe de l'existence de la sélection naturelle. Une première piste apparaît quatre ans plus tard, en 1863, quand un naturaliste britannique, Henry W. Bates, rapporte que certaines espèces de papillons d'Amazonie présentent des motifs colorés sur leurs ailes recopiant fidèlement ceux qui figurent sur les ailes d'une espèce de papillon nauséabond que les oiseaux évitent de manger. Ce cas de mimétisme ne peut s'expliquer que par la sélection naturelle: plus les motifs colorés d'un papillon ressemblent à ceux de l'espèce nauséabonde, plus il a de chances de survivre et de laisser des descendants. Au bout d'un certain temps, la ressemblance sera quasi parfaite entre les papillons nauséabonds et leurs «imitateurs». Darwin introduira cet exemple dans les éditions ultérieures de l'Origine des espèces. »
(Source : http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_CON_013)
Texte n°2 :
« La dérive des continents offre un exemple intéressant de théorie "victime" du rasoir d'Occam (et rejetée par les scientifiques) seulement pour se voir prouvée plusieurs années plus tard. Il a été reconnu il y a plusieurs siècles, par des marins et des cartographes, que l'Amérique du Sud et l'Afrique avaient des frontières et des côtes communes. Respectivement leurs côtes Ouest et Est semblent être telles qu'elles furent un jour imbriquées les unes dans les autres à la manière d'un énorme puzzle. D'autres preuves géologiques et fossiles suggèrent aussi que les continents ont bougé comme un radeau à la surface de la terre. Le météorologiste Alfred Wegener codifia cette idée dans un livre en 1915 "On the Origin of Continent and Oceans" (sur l'origine des continents et des océans). Il proposait que tous les continents étaient, par le passé, fusionnés en un méga continent qu'il appela le Pangée (grec pour "toute la terre"). La théorie selon laquelle des masses de terrain migrèrent sur la terre était pourtant presque unanimement tournée en dérision par les scientifiques. Les preuves géologiques et fossiles étaient perçues comme non convaincantes étant donné qu'elles pouvaient être tout aussi bien expliquées par d'autres théories. La première débâcle de la théorie de Wegener était son hypothèse de l'existence de forces gargantuesques requises pour bouger les continents. Ses tentatives pour tenir compte de cet élément n'étaient pas persuasives pour la communauté scientifique et Wegener lui-même n'était pas convaincu. Un des exemples invoquait la gravité comme la force responsable de la dérive des continents. Les physiciens ridiculisèrent cette possibilité en montrant mathématiquement que les forces gravitationnelles étaient beaucoup trop faibles pour alimenter de telles errances des continents. Plusieurs années passèrent jusqu'à ce qu'un mécanisme plausible fut proposé cette fois-ci par un géologue écossais du nom de Arthur Holmes. Il proposa que la croûte terrestre était composée d'une mosaïque de plaques rigides et fracturées. En outre, il déclara que des courants de convection du manteau de la terre, alimentée par un dépérissement radioactif, bougeant ces plaques dans différentes directions à la surface de la terre. Ceci et d'autres propositions se développèrent dans la théorie d'Holmes nommée ensuite tectonique des plaques, qui dorénavant sert de base à notre compréhension moderne de la géologie et de l'évolution de la terre elle-même. Une entière acceptation pris plusieurs années, mais lorsque les preuves des plaques tectoniques devinrent incontestables, la dérive des continents eut finalement un mécanisme plausible pour son hypothèse dont l'acceptation fut pourtant retardée pendant des décennies. »
(Source : http://charlatans.free.fr/rasoir_occam.shtml)
Texte n° 3 :
« L’abduction, que certains appellent aussi rétroduction, est un cheminement de construction de la connaissance comme l’induction et la déduction, mais qui est moins formalisé par la logique. Pour le philosophe américain Peirce, c’est le raisonnement qui, d’un ensemble de faits, conduit éventuellement à une hypothèse explicative de cet ensemble.
Le philosophe américain Paul Thagard la décrit par une expérience personnelle. Voyageant un jour en avion, il avait remarqué parmi les passagers un groupe de six jeunes gens, certains étaient des Noirs, d’autres des Blancs ; ils étaient vêtus de tenues voyantes, vestes d’or lamé, pantalons de cuir noir collants, portaient des boucles et divers objets métalliques aux oreilles. Sans réflexion consciente, il se dit en lui-même : ce doit être un groupe rock. Car, écrit Thagard, c’était l’explication la plus évidente de la présence dans un avion de ligne d’un groupe multiracial vêtu de manière voyante et non-conformiste. Abductivement, il avait fait l’hypothèse qu’il s’agissait d’un groupe rock, et considérait cette hypothèse comme fort robuste.
Il existe un exemple historique célèbre d’abduction. A une époque où il était admis que toutes les orbites des planètes étaient circulaires, Kepler découvre avec étonnement que ces orbites sont elliptiques. Pour expliquer ce qui resta jusqu’à Newton une observation surprenante, il faut ajouter aux hypothèses de la mécanique classique une loi de gravitation qui rende l’attraction entre chaque planète et le soleil inversement proportionnelle au carré de leurs distances respectives. Le même raisonnement explique les trajectoires paraboliques des objets lancés de la surface de la terre, découverte de Galilée expliquée par Newton. En logique, on peut ainsi décrire le raisonnement abductif :
Une classe de phénomènes observés apparaît surprenante.
Si une hypothèse quelconque appartenant à cette classe est démontrée vraie, alors la classe de phénomènes n’apparaît plus surprenante, parce que cette hypothèse l’explique.
On teste donc les unes après les autres les hypothèses possibles jusqu’à trouver la bonne (ou plutôt la meilleure).
On peut peut-être rapprocher l’abduction de ce qu’on appelle, dans la connaissance du sens commun, l’intuition.
L’abduction n’aurait certainement pas été considérée par les Positivistes comme une démarche scientifique légitime, mais elle me semble être un pont tout à fait intéressant entre la connaissance au sens commun ou "naïve" et la connaissance scientifique. C’est peut-être tout simplement l’induction vue du côté du sens commun.
On n’insistera pas ici plus longuement sur l’abduction comme mode de construction de la connaissance scientifique, sinon pour constater qu’il s’agit en fait d’une démarche proche de l’induction, mais qui ne repose pas sur la répétition volontaire d’observations en vue de généralisation. Mais, dans une réflexion sur la construction de la connaissance en géographie (et peut-être dans toutes les sciences sociales et humaines), il me semble que l’abduction mérite une grande attention ; elle apparaît comme un point de départ très fréquent de la formulation d’hypothèses qui demandent ensuite à être vérifiées de manière consciemment inductive ; mais l’analyse du discours géographique n’est pas assez avancée pour qu’il soit possible de s’aventurer plus loin pour l’instant. »
(Source : http://www.georama.net/article.php3?id_article=25)
Texte n° 4 :
http://www.crocodilus.org/philosophie/abduction.htm
Texte n° 5 :
http://www.callisto.si.usherb.ca:8080/m ... ction.html
Texte n° 6 :
« Le contexte philosophique et scientifique de la Naturphilosophie fait de celle-ci un programme de recherche, indistinctement philosophique et scientifique, dont la mise en oeuvre fut conditionnée par les modalités de l'interaction de la science et de la philosophie dans l'Allemagne de l'époque. Le recours des scientifiques à des concepts philosophiques justifiait en retour que les philosophes quittent le strict point de vue de l'abstraction de la philosophie transcendantale et qu'ils s'engagent par eux-mêmes dans l'étude des modalités de l'application des principes généraux aux phénomènes particuliers. C'est là une caractéristique méthodologique fondamentale de la Naturphilosophie. Dans ce contexte, les scientifiques (tels C. F Link, F. Hidelbrandt, Oersted) n'hésitent pas à chercher chez les philosophes la clarification des fondements de leurs disciplines, alors que les philosophes (Kant, Schelling, Hegel) n'ont pas encore abandonné l'espoir de répondre à leurs attentes. L'analyse critique de ce dialogue entre science et philosophie constitue un premier axe de recherche.
La Naturphilosophie fut l'occasion de progrès scientifique en physique, avec la découverte le l'électromagnétisme par Oersted (fortement influencés par Schelling, Ritter et Winterl). Des auteurs comme Goethe et Oken ou comme le physiologiste J. Müller (fortement influencé par Hegel) contribuèrent au développement des sciences de la vie au début du 19éme siècle. Un historien des sciences comme D. v. Engelhardt a pu considérer que dans l'histoire des sciences, la période qui s'étend de 1770 à 1830 est celle de la chimie, tant les innovations théoriques y sont décisives (Lavoisier, Berthollet, Dalton, Berzélius), tant la chimie y influe sur la conception du monde (Les affinités électives de Goethe). C'est sans doute au sujet de cette discipline, de même que pour l'électrologie et les théories du magnétisme, que l'étude de l'interaction de la science de l'époque et de la Naturphilosophie sera la plus féconde. La Naturphilosophie s'est également rendue célèbre soit pour son mépris des savoirs positifs, soit pour de retentissantes polémiques contre certains des savoirs positifs qui semblaient les mieux fondés. Ainsi la philosophie de la nature (Goethe, Hegel) devait-elle entrer en conflit frontal avec les théories de Newton. Il nous faudra également rendre compte de ces critiques adressées aux sciences. »
(Source : http://crephinat.u-bordeaux3.fr/pres/na ... ophie.html)
Texte n° 7 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
Proposition à évaluer :
La spéculation, pour autant qu'elle soit menée avec une certaine rigueur, peut permettre des avancées de la connaissance, même si elle n'est pas en mesure de se prêter immédiatement à une tentative de réfutation de type poppérien.