Donc, si tu pouvais résumer l'ensemble du truc de manière précise et intelligente je te serais reconnaissante.
Julien : De façon très précise, il s’agir de trouver un morceau de crâne et
extrapoler,
interprété,
tordre l’observation pour faire « fitter » le fragment dans la classe des arguments canons qui « prouvent » l’évolution de l’homme et qui font qu’il faut être si stupide, ignorant et religieux pour rejeter une théorie basé sur ces fragments de fossiles
« Il y a quelques mois encore, le paléontologue géorgien [Abesalom Vekua] forgeait une nouvelle espèce humaine et l’« adoubait » en lui donnant le nom officiel d’Homo georgicus. L’heureux élu n’avait délégué qu’une unique et modeste relique vieille de 1,8 millions d’années [sic] pour le représenter à la cérémonie : une mandibule exhumée en Transcaucasie en 2000. Mais ce bout d’os fossilisé garni de quelques dents a suffit à Vekua, et à plusieurs de ses homologues géorgiens et français, à jauger la distance séparant le nouveau venu de ses congénères préhistoriques. Le verdict est tombé, un homme neuf est né … plus d’un millier de siècles après son extinction. La procédure n’a rien d’exceptionnel. Plusieurs inédits sortent ainsi chaque année des laboratoires de paléoanthropologie. » (emphase ajoutée).
Science et vie, mars 2003 p.56
« Why the different interpretations? Evidence is scarce and fragmentary, and uncertainty predominates. Interpretations rely especially heavily on past experience to make sense of incomplete evidence. »
David R. Begun, “Anthropology: The Earliest Hominins: Is Less More?” Science Volume 303, Number 5663, Issue of 5 Mar 2004, pp. 1478-1480.
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Julien : Dans un cadre plus scientifique, on essai normalement de faire des prédictions de tester une théorie (contrairement à tout déformer et extrapoler à posteriori en faveur de la théorie, comme le démontre les évolutionnistes avec les crânes d’hominidés).
La théorie créationniste prédit que les groupes d’animaux sont apparues simultanément et séparément ce qui devrait résulter en un registre fossile fortement discontinu entre les groupes d’animaux : c’est exactement ce que le portail global de la paléontologie démontre, peu importe la médiatisation et la religion évolutionniste qui s’attarde sur des fragments de fossiles habilement interprétés et fraudés parfois.
Constat par les évolutionnistes eux mêmes :
« L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :
1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.
2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
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David Raup est le curateur de géologie au « Field Museum of Natural History » jusqu ’en 1994:
« Plutôt que de trouver un déroulement graduel de la vie, ce que les géologues de l'époque de Darwin et de notre temps trouvent, c'est un registre très inégal et incohérent; c’est-à-dire que les espèces
apparaissent très soudainement dans la séquence, qu’elles démontrent peu ou pas de changements durant leur existence dans le registre, et qu’elles quittent abruptement le registre. Et on ne peut pas toujours conclure, en fait on peut rarement conclure, que les descendants étaient mieux adaptés que leurs prédécesseurs. En d'autres mots, l'amélioration biologique est difficile à trouver. »
« Ainsi, les trilobites utilisaient, il y a 450 millions d'années, un design optimal dont la création aujourd’hui nécessiterait
un ingénieur optique très imaginatif et bien formé. »
Raup, David M., “Conflicts Between Darwin and Paleontology,” Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50 (January 1979), pp. 22-29.
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« Il n’en demeure pas moins : l’apparition et surtout la diversité de nombreux grands groupes zoologiques à l’aube du Cambrien restent ce que Darwin appelait déjà « une sérieuse difficulté » dans l’histoire de l’évolution. Darwin expliquait cet « événement » paléontologique par le fait que le registre fossile était incomplet, mais cet argument tient de moins en moins et l’on connaît maintenant des séries géologiques complètes montrant le passage du Précambrien supérieur au Cambrien (544 millions d’années) et,
toujours, on constate cette apparition soudaine des faunes. »
« Les premiers animaux » Pour la science, Octobre 2002, p. 20.
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Dr. Patterson, personal communication. Documented in Darwin's Enigma, Luther Sunderland, Master Books, El Cajon, CA, 1988, pp. 88-90.
« C'est assez facile d'inventer des histoires sur la façon dont une forme de vie a donné naissance à une autre, et de trouver les raisons pour lesquelles certaines étapes devraient être favorisées par la sélection naturelle.
Mais de telles histoires ne tiennent pas de la science, parce qu'il n'existe aucune manière de les tester. »