En votre âme et conscience et... culture...
Publié : 23 déc. 2005, 01:17
Hum... Ecoute mon petit, je n'ai vraiment plus l'humeur ni l'envie de polémiquer avec qui que ce soit ici. Ou tu acceptes de le faire avec respect et humilité ou tu continues la discussion avec tes collègues de bistro.le fugitif a écrit :Par « les intervalles », tu veux entendre « oreille relative », c’est à dire la possibilité de reconnaître des intervalles qui séparent deux notes ?ghost a écrit :Ce qui est surtout reconnu, pour être doué mélodiquement parlant, ce sont les intervalles (ça n'a plus rien à voir avec l'oreille absolue et ce n'est certainement pas JF qui va me donner des leçons à ce sujet).
Si c’est la cas, encore une fois, tu racontes un peu n’importe quoi, car pour créer une bonne mélodie l’on n'a pas pour obligation de reconnaître les intervalles qu’il peut y avoir entres deux notes.
Visiblement tu n'as jamais étudié aucune théorie musicale de ta vie. Je fais une nouvelle fois l'effort de te rédiger une réponse et ensuite tout dépendra de l'arrogance que je vais ressentir.
- Tout d'abord je parle du SENS MéLODIQUE CHANTé. La création vocale d'une mélodie nécessite une très bonne oreille et une perception INTéRIEURE parfaite des intervalles.
- Celui qui chante et qui a une oreille absolue pourra démarrer sa mélodie toujours sur la même note. En imaginant que le morceau est en FA et que la mélodie débute par LA, DO, SIb, LA, un tel artiste sera capable de démarrer sur un LA véritable sans que quiconque ne lui ait donné la tonalité en lui jouant un Fa Maj sur un instrument.
- Celui qui chante juste mais qui n'a pas l'oreille absolue pourra démarrer la même mélodie sur un SI (ou n'importe quelle note de la gamme à partir du moment ou on ne lui donne aucune tonalité de référence) et pourra la chanter tout en la transposant intuitivement en SOL Maj en chantant: SI, Ré, DO, SI.
- Ensuite, celui qui chante faux sera confronté à 1 problème supplémentaire. Non seulement il peut démarrer avec une note quelconque si on ne lui donne pas la tonalité, mais en plus il peut très bien chanter des notes fausses du style (s'il démarre sur un SI): SI, Ré, Ré, SI ou SI, DO, DO, Si. Sans compter que sa voix peut se placer sur des comas intermédiaires donnant cette impression de fausseté horrible à l'oreille.
Sur un instrument il en est TOUT AUTREMENT! Tu sais théoriquement qu'en FA Maj on joue LA, DO, SIb, LA pour que ce soit juste et tu le joues. Tu appliques donc le processus inverse et tu apprécies ce que tu entends sortir de ton clavier au lieu de jouer au clavier ce que tu entends intérieurement. Ainsi, sur un instrument, la maîtrise intérieure réelle de la justesse et des intervalles est moins utile. Il te suffira d'une maîtrise théorique. Ainsi, tu ne composes plus spontanément ce que tu entends intérieurement, mais tu composes en expérimentant des phrases mélodiques (qui ont une valeur théorique que tu connais déjà au préalable) que tu sorts de ton instrument et en choisissant celles qui te conviennent le mieux à l'oreille. Cela devient de la composition expérimentale et non de la composition spontanée. La première est bien sûr beaucoup plus fastidieuses et moins efficace que la seconde et demande une certaine, voire une très importante, connaissance théorique.
Tout ça pour dire quoi? tout simplement que l'expression musicale peut se réduire à un don pur intérieur dénué de tout savoit théorique et de toute technique instrumentale et que celui-ci n'est pas donné à tout le monde.
Ce n'est d'ailleurs que de cette manière que Beethoven a pu continuer à composer des oeuvres empreintes d'une forte émotion et sensibilité humaine (combinées dans son cas, bien sûr, à son savoir théorique) lorsqu'il est devenu sourd. Il entendait intérieurement toute son oeuvre d'une façon juste et parfaite.
Ceci dit:
1- JE NE NIE PAS QUE L'ON PEUT COMPOSER UNE MéLODIE SUR UN INSTRUMENT EN CHANTANT FAUX COMME UNE CASSEROLE.
2- CE N'EST PAS LA PREUVE DE L'EXISTENCE D'UNE AME OU D'UN HéRITAGE INNé NON GéNéTIQUE, MAIS LA PREUVE DE L'EXISTENCE DES DONS ET LA PREUVE DE L'IMPORTANCE PRIMORDIALE DU DON et de la qualité de ce don.
3- SI VOUS AVEZ ENVIE D'APPELER çA UNE APTITUDE, NO PROBLEM.
Maintenant, pour tout le monde:
Ce n'est qu'à partir de cette constatation que l'on peut commencer à parler de don/aptitude en tant que sens du bien. Le problème c'est que ce sens du bien variable en qualité et englobant la tolérance, l'altruisme, l'amour universel et la bonté, n'a plus rien à voir avec un héritage génétique et n'a qu'un lointain rapport avec l'éducation. Cette dernière peut se réduire à un formalisme, très certainement nécessaire pour améliorer les rapports sociaux (n'est-ce pas Denis

En d'autres termes: ce formalisme est plutôt une morale ou la volonté s'impose comme un principe d'action qui vaut non par son contenu (comme le bien) mais par sa forme.
Pour en revenir à la culture, que viendrait donc faire la culture dans la tolérance, alors que par définition celle-ci est le fait de respecter les différentes cultures?
Bref, bien sûr qu'on peut apprendre à être plus tolérant, à faire le bien, à être altruiste, à aimer et à respecter, mais les résultats dépendront directement du potentiel inné que nous possédons. Et, à ce jeu là, la course à la sainteté je peux vous dire qu'elle est loin, mais très très loin d'être gagnée par tout le monde.
Denis, si tu sais lire, il y a la réponse à toutes tes questions (enfin, les principales). Bien sûr que je crois à 100% à la transcommunication. Avec l'esprit des morts? Je réduis à 98%... Après-tout, tu es bien ouvert à l'hypothèse extra-terrestre, non? Alors, où est la différence?
Ghost