Iza a écrit :
J'ai lu un article sur Internet qui en parlait justement. Ils ont fait une étude pour prouver que les rêves lucides existaient bel et bien. Ils l'ont fait avec des cobayes qui, durant leur sommeil, communiquait avec le vrai monde par l'entremise du REM (rapidely eyes mouvement). Lorsque le cobaye entrait en rêve lucide, il faisait un code que les chercheurs lui avaient demandés en bougeant ses yeux de gauche à droite et de haut en bas. En respectant une sécance donnée, il pouvait dire au chercheur exactement à quel moment il se trouvait être dans son rêve. (Parce que lorsque l'on fait un rêve lucide, on peut savoir à quel moment on va s'éveiller). Ainsi, juste avant son réveil, il leur faisait la sécance que les chercheurs lui avaient demandée et il se réveilla.
Avant les rêves lucides étaient contestés puisque c'est un peu paradoxal car c'est l'inconscient qui nous amène à rêver mais bon. Moi je sais quand je rêve lucide puisque quand je me réveille, je sais vant de m'éveiller que je vais m'éveiller.
Extrait du livre de Dean RADIN qui que les listeurs de l'OZ font semblant d'ignorer car ils n'aiment pas prendre en pleine gueule des informations apportant des preuves serieuses et concordantes.
IZA souleve ici l'enorme interet qu'ont les rêves dans l'etude de la conscience.
Ce sera la ligne directice de mon livre "La synthese des syntheses"
Je reviendrai ici vous donner quelques exemples de rêves qui vous laisseront pantois.pour une fois nous avons un consensus et les zezes comme les CHERCHEURS en paranormal serieux ont des choses interessantes a communiquer au travers des rêves de chacun. Au fait savez vous en combien de temps se fabrique un rêve?
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LA TÉLÉPATHIE
La procédure de réponse libre ,, assez semblable aux tests employés
par les premiers chercheurs à la fin du siècle, ressemble également à
la technique popularisée par Sinclair dans Mental Radio. Les participants
sont invités à décrire ce qu'ils éprouvent au cours de l'exercice. Les cher-
cheurs comparent ces descriptions avec les cibles, qui sont en général des
photographies intéressantes.
Une des études les plus réussies dans ce genre a été inspirée par des
enquêtes interculturelles révélant qu'environ la moitié de toutes les expé-
riences psi spontanées se produisent en état de rêvelo.
De 1966 à 1972, une équipe dirigée par le psychiatre Montague
Ullman et le psychologue Stanley Krippner, du Maimonides Medical
Center de Brooklyn, a élaboré une série de tests télépathiques ingénieux
dans le eadre d'un laboratoire de recherche sur le rêve. Les résultats per-
mettent de penser que, si l'on demande à un sujet d'u envoyer , des
images meritales à une personne qui rêve, celle-ci les incorpore éventuel-
lement à son rêve.
Ces expériences ont été répétées bon nombre de fois pendant les six
années du programme. Un récepteur télépathe volontaire - que nous
appellerons Rose n, par exemple - passait la nuit au laboratoire. Elle ren-
contrait un expérimentateur faisant office d'agent émetteur - que nous
nommerons Sam - et parlait à d'autres chercheurs participant au test de
cette nuit-là. Quand Rose était prête à s'endormir, on l'installait dans une
chambre expérimentale d'isolation sonore et électromagnétique. Un assis-
tant, Earl ,, lui appliquait sur la tête les électrodes EEG captant les ondes
cérébrales et celles qui enregistrent les mouvements de l'oeil. Rose n'avait
ensuite plus aucun contact avec l'équipe jusqu'à la fin de la séance.
Dans une autre pièce, Earl passait toute la nuit à surveiller l'électro-
encéphalogramme et les mouvements oculaires de Rose. Au début de
chaque phase de REM ( Rapid Eyes Movements ,), expression internatio-
nale désignant le sommeil paradoxal " et les mouvements oculaires qui
témoignent de cet état - indiquant que Rose était probablement en train
de rêver -, Earl pressait un vibreur pour l'avertir.
Au cours de ces séances, Sam et Rose furent éloignés l'un de l'autre
par une distance de 11, puis de 32 mètres ; les derniers tests ont été effec-
tués à une distance d'une vingtaine de kilomètres et, à une occasion, de
presque 70 kilomètres. Avant que Sam rejoigne un de ces points plus ou
moins éloignés, un troisième expérimentateur lui donnait une cible choisie
au hasard dans leur collection, parmi une sélection de 8 à 20 images.
Grâce à ce dispositif complexe, aucun des participants - et surtout pas l'un
des rêveurs ~ - ne pouvait préalablement identifier la cible. Sam n'ouvrait
pas le paquet qui la contenait avant de se trouver seul à l'endroit désigné.
81
Lt1 CONSCIENCE INVISIBLE
II ne communiquait avec l'équipe que par un vibreur ou par une série de
sonneries téléphoniques.
Lorsque le laboratoire signalait que Rose entrait en état de rêve, Sam
se concentrait sur l'image cible en s'efforçant de l'envoyer télépathique-
ment à la rêveuse. Chaque fois que les REM s'interrompaient, Earl
réveillait Rose par intercom et lui demandait de décrire tout rêve qu'elle
avait pu faire. A la fin de la nuit, elle livrait ses impressions sur ce que
pouvait être l'image cible. Évidemment, pour que la séance soit valide ,
Earl devait également ignorer tout au long de l'expérience quelle était
cette image. Les réponses de Rose étaient enregistrées et retranscrites afin
de pouvoir être analysées par un groupe de juges indépendants. Ces der-
niers examinaient séparément les retranscriptions de chaque séance et les
comparaient avec toute la collection d'images, dont l'une était la cible uti-
lisée par Sam. Ils devaient habituellement fournir un classement pour cha-
cune de ces images cibles.
Sur 8 images, celle qui ressemblait le plus à la transcription était notée
1, et celle qui en était le plus éloignée, 8. On considérait que l'expérience
était réussie quand les juges classaient l'image cible employée dans la
première moitié, de 1 à 4. Par conséquent, si la télépathie n'intervenait
pas dans les rêves, la moyenne des résultats sur le long terme se situerait
autour de 50 % de chance de réussite.
UN EXEMPLE DE CONCORDANCE
Voici un bon exemple de concordance entre le rêve d'un récepteur et
l'image envoyée. L'image cible était en l'occurrence la photo d'un tableau
de Max Beckmann, une Descente de croix 11. Les objets fournis à l'émet-
teur pour faciliter sa concentration étaient un petit crucifix de bois, une
statuette du Christ, des clous et un marqueur rouge. On lui avait égale-
ment donné ces instnzctions : N A l'aide de ces clous, clouez le Christ sur
la croix et : a Avec ce marqueur, colorez son corps de sang. Deux des
rêves enregistrés pendant cette nuit-là évoquèrent des discours de Wins-
ton Churchill et un sacrifice tribal. On remarque l'analogie symbolique :
en anglais, n church-hill signifie littéralement a église-colline · :
a Dans l'épisode "Churchill", une cérémonie était en train de se
dérouler, et dans le rêve tribal en avait lieu une autre (...) condui-
sant au sacrifice de deux victimes (...). Je dirais que l'impression
d'un sacrifice dans le rêve tribal (. , .) ressemblait assez à (. . .) la ten-
tative du primitif pour détruire le civilisé. I...) I1 y avait la croyance
en l'autorité divine (...), mais aucun dieu ne parlait. C'était la peur
de l'idée d'un dieu qui devait apporter la domination'z. ·
82
LA TÉLÉPATHIE
RÉSULTATS DES EXi'ÉRIENCES SUR LE RÊVE
En tout, 450 séances de rêves télépathiques furent relatées dans des
articles publiés de 1966 à 1973. Ces expériences comprenaient diverses
procédures : a) les rêves des récepteurs étaient enregistrés tout au long
de la nuit et les émetteurs essayaient d'envoyer les images lors de
chaque période de sommeil paradoxal ; b) les émetteurs agissaient le
jour suivant l'enregistrement du rêve, afin d'ajouter un effet de préco-
gnition ; c) l,image cible était cachée et ignorée de tout le monde durant
l'expérience ; d) les émetteurs n'envoyaient les images qu'au début de la
période de rêve ou sporadiquement ; e) un seul rêve était étudié, plutôt
qu'une combinaison de rêves pendant toute la nuit.
Le tableau 5.1 montre les résultats en termes d'estimation ponctuelle
pour chaque étude et présente un intervalle de confiance de 95 %. Ce
graphique est centré sur la ligne des 50 %, la méthode d'évaluation fixant
à ce niveau l,effet du hasard. L'intervalle de confiance de 95 % s'étend à
100 % dans certains cas, mais on n'en tient pas compte ici, car il n'est pas
possible d'avoir un taux de succès supérieur à ce même pourcentage.
L'intervalle de confiance particulièrement large observé dans l'étude 23
signale que celle-ci a comporté peu de séances (2 seulement), de sorte
qu'en dépit d'un succès de 100 % (2 en 2 essais), notre confiance en ce
chiffre est nécessairement réservée.
eo %
>o %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
IO%
0%
Études
5.1. Résumé des résultats expérimentaux du programme sur la télépathie et le
rêve. On évalue à 50 % l'effet du hasard et à 95 % l'intervalle de contlance.
Ia liste des études est tirée de l'appendice A dans l'ouvrage Dream Telepatby.
La moyenne des succès est indiquée à l'horizontale du graphique.
On remarque que 19 des 25 études mentionnées ont été positives.
Leur résultat, supérieur à 50 %, suggère que ces expériences ont été
83
L.A CONSCIENCE INVISIBLE
reproduites avec succès. On note aussi que, pour 18 d'entre elles, les
95 % d'intervalle de confiance présentaient un taux de hasard de 50 %, ce
qui ne nous permet donc pas d'exclure la possibilité que les succès en
cause aient été dus au hasard. En étant critique, on pourrait ainsi estimer
que 72 % des expériences (18 sur 25) ne se sont pas révélées probantes.
Mais ce serait faire abstraction de ce que la méta-analyse peut finalement
révéler. Si nous considérons les résultats de toutes les expérimentations
combinées, soit 450 séances, la moyenne des succès (à l'extrême droite
du tableau) atteint 63 %. L'intervalle de confiance de 95 % exclue claire-
ment la probabilité du hasard, de l'ordre de 50 %.
Finalement, l'analyse combinée de ces chiffres aboutit à une propor-
tion de 75 millions de chances contre 1. En d'autres termes, ces expé-
riences ne sont pas séparément probantes, mais, lorsqu'on les considère
dans leur ensemble, il paraît évident que quelque chose d'intéressant se
passe dans les rêves.
Pour mieux comprendre pourquoi l'intervalle de confiance global
du graphique 5.1 est bien plus impressionnant qu'il n'y paraît à première
vue, il faut examiner les intervalles de 95, 99 et 99,999 % représentés dans
le tableau 5.2. L'intervalle de 95 % est le même que dans le tableau 5.1. Il
indique que nous pouvons être sûrs à 95 % que la moyenne des succès
de ces expériences est de l'ordre de 57 à 67 %. Et la troisième ligne
montre que nous pouvons être certains à 99,999 % que le taux de succès
se situe entre 52 et 72 %.
En outre, même si l'intervalle de confiance lui-même augmente peu, on
constate que le taux effectif de succès - qui ne sont pas dus au hasard -
s'élève vite jusqu'à de très hauts niveaux de certitude. Ainsi, la moyenne glo-
bale de 63 % a beau dépasser de · seulement 13 points le taux de 50 % de
réussites dues au hasard, elle permet néanmoins de croire en l'authenticité
des effets observés, qui ne peuvent relever d'un simple coup de chance.