Salut My Clone
Tu viens de prouver une fois de plus que tu es un inadapté social. Mais bon, c'est ton coeur de sujet, pas le mien :
My_Clone_is_rich a écrit :
2- Es-tu d'accord avec moi que les phrases "Je crois que le père Noël n'existe pas" et "Je ne crois pas que le père Noël existe" veulent essentiellement dire la même chose?
Non. Elles n'ont pas la même signification, ni n'expriment la même attitude intellectuelle.
C'est sûr que si on commence à interpréter les phrases comme on veut et à en extrapoler des attitudes intellectuelles, deux phrases identiques pourront avoir des significations différentes. Je ne nie pas que dire "Je crois que dieu n'existe pas"
peut paraître plus ou moins
soft que dire "Je ne crois pas que dieu existe". Ce que je dis, c'est que via déduction logique~mathématique, ça veut essentiellement dire la même chose.
Quelqu'un qui ne croit pas que le père Noël existe est dans la même situation que celui qui croit qu'il n'existe pas. Les 2 donneraient probablement 0% à PX :
PX : Le père Noël existe.
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(retour de souper, un petit refresh et je vois un message d'adhé).
Salut Adhé!
Heureux de pouvoir continuer la discussion avec toi. J'aime bien les éléments que tu apportes, il y a de quoi discuter.
Je vais prendre ton deuxième exemple, il représente d'ailleurs la position de la plupart des intervenants réguliers :
Autre exemple: la psychokinésie; Si tu crois que la psychokinésie n'existe pas, tu dois apporter des éléments en faveur de ta croyance et commencer à te justifier. Si tu ne crois pas que la psychokinésie existe, tu peux attendre sagement les zozos sur un forum sceptique, et démolir leurs arguments sans t'avancer.
Je ne comprend pas pourquoi on ajoute la notion de preuve lorsqu'on place la négation plus tard dans la phrase. J'ai l'impression qu'on se le permet simplement à cause du flou apparant qui garde la définition de l'existence. Je m'explique : Pourquoi serait-il cohérent d'évaluer ces propositions ainsi...
P1 : La pk existe.
A : 0%
P2 : La pk n'existe pas.
A : 0%
... alors que pour tout autre sujet que l'existence, il paraitrait absurde de raisonner ainsi. Ex :
P3 : L'astrologie fonctionne bien.
A : 0%
P4 : L'astrologie fonctionne pas bien.
A : ?!?!?
J'ai l'impression qu'on ne fait que mêler plusieurs notions. Je sais que l'existence de X est prouvable hors de toute doute alors qu'on ne peut en dire autant pour l'inexistence de X. Mais je ne vois pas qu'est-ce que ça change au reste.
Si on ne croit pas que la pk existe, mais qu'on ne croit pas non plus qu'elle n'existe pas, alors qu'est-ce qu'on croit au juste? Je ne vois pas d'autres "
case".
Dans un premier cas, il s'agit d'un acte de croyance, tandis que dans l'autre, il s'agit d'un refus de croyance.
Mais questionne-toi, ne serait-ce pas plutôt l'existence qui nécessite d'être défendu avec des preuves plutôt que la croyance? Comment peut-on refuser de croire? Dans ma tête, dans le sens où on l'utilise présentement, croire, c'est "penser que", "être d'avis que". Or, comment peut-on refuser d'avoir un avis, refuser de penser?
Mais le coeur de mon argument reste ici :
Si "je ne suis pas d'avis que la pk existe", qu'elle autre affirmation colle la plus avec mon raisonnement :
a) Je suis d'avis que la pk n'existe pas.
b) Je ne suis pas d'avis que la pk n'existe pas.
Pour moi, c'est juste un déplacement de la négation dans la phrase, dans un contexte où il n'y a que 2 options possibles (existe ou existe pas). Dans le même type que :
a) Je ne pense pas qu'il est noir = b) Je pense qu'il n'est pas noir.
Pour ces dernières affirmations, es-tu d'accord avec moi que a = b ?
Amicalement,
Phil