J'ai une vision moins réductrice du probleme de l’orgueil et du savoir. Les religions (monothéistes en tout cas) ne prétendent pas vraiment tout savoir sur tout puisque peut de descriptions du réel s'y trouvent, et que finalement bien souvent "Dieu seul sait"...
Les seules "connaissances" (croyances donc en fait), qu'elle présente comme verdicts et immuable est l'entité divine premièrement et l’existence d'un haut-delà souvent décrit en détail tout en sous-entendent que les descriptions sont limitées car en réalité au dessus de toute description... 
Heuuu...les descriptions sont parfois textuellement formulées en détail et identiques à des choses connues par le lecteur et parfois elles sont plus des comparaisons par rapport à la "vie ici bas". Ce qui fait nuance. Aussi on notera que selon les épisodes (Ancien testament, nouveau, etc), la description du paradis n'est pas évidente, elle évolue avec le temps même si à les mêmes racines.
Chez les Chrétiens, il s'agit d'un lieu de repos et de "paix" infini, quelque chose d’immatériel et de matériel, plus du domaine du sentiment. Malgré tout, on à une description extrêmement précise des "portes du paradis" avec la fameuse Jérusalem Céleste. Mais certains croyants (sans que je sache d'ou ils le sortent, ça me vient directement d'eux) considèrent cette description précise comme une parabole, une métaphore de la pureté morale que doit avoir un Chrétien à travers tout ce symbolisme.
...Et on retrouve les fleuves et arbres dans la genèse, qui finirons dans le paradis de l'Islam quelques centaines d'années après.
En Islam c'est pareil, mais avec en plus un accès sur le "matériel" plus présent, comme des objets de conforts divers, quoi qu'on ne connait pas la nature de tout cela (d'ou mon post, car il n'y à pas de description de "savoir").
Ici encore, on ne sais pas si se sont des description de ce qu'est cencé y trouver une âme pure, ou si ce sont des comparaisons et des allégories.
Mais au final, aucun croyants qui se respecte un minima ne peut dire savoir ce qui l'attend vraiment, comment il sera jugé, et la nature du monde au quel il croie (et qui anime une volonté d'y aller).
Bien entendu toutes les écoles de pensées religieuses y compris d'une même religion ne sont pas forcement d'accord sur la nature du paradis puisque "l'ontologie de l'au delà" est interprétable à toute les sauces. Spirituelle, matérielle, ou les deux.
Mais ce que je voulais dire, en gros, est que l'orgueil de savoir des religions n'est pas pire que celui de certains croyants (ou pas d'ailleurs), et tous ne le sont pas (orgueilleux).
Plus loin, la notion de connaissance n'est pas vraiment si simple en religion. Le concept de foi est important, et la connaissance ne peut faire naître la foi, c'est la confiance qui le fait. Et c'est par la foi en Dieu que vient la connaissance de Dieu. Peut (ou pas, je ne sais pas trop, ça doit encore dépendre des écoles) l'inverse. On peut donc dire qu'il à potentiellement les croyants qui "savent", cad ceux qui disent avoir expérimenté Dieu.
Eux on plus que la foi, il pensent aussi savoir, car il on vécus une expérience personnelle qui les assures, comme une "preuve" impartageable et qui donc ne marche que pour eux même (et donc n'est pas vraiment ce qu'on appelle une preuve ni même un indice).
Ainsi, tout le long des ouvrages, et selon le quel on lis et selon de quelle école en parle, le bâton est agité tanto avec des tentatives de prouver les affirmations (de Dieu, du Paradis, du Bien et du Mal) par la description de miracles et tanto en assumant qu'il n'y à pas besoin de preuves pour avoir la foi, au contraire, la foi n’étant pas question de savoir. Le tout joue avec un faux-relativisme, car finalement c'est toujours la dualité savoir/foi qui est mis en conflit, y compris dans les livres religieux. Alors qu'en réalité, les choses sont un peut plus complexe que cette dualité, même si elle existe car finalement la foi et le savoir sont deux affaires différentes (mais pas nécessairement en conflit perpétuelle, à moins de considérer tout le savoir comme une chose absolue...chose qui ne serait être autre chose qu'un scientisme quasi-religieux à mes yeux).
D'ailleurs, forte de cette critique et des valeurs modernes (et des apport en épistémologie et même en sciences appliquées), les religions new-ageuses (mais aussi les concordistes) tente de trouver un terrain mixte entre croyance et savoir proposant pour le coup un outil de manipulation asses puissant, car pas si con, et, comme vous le voyez, aisément manipulable par un peut de rhetorique  
 
   
 
Finalement, les visions plus réductrices n'ont, au moins, pas le goûts de la rhétorique pseudo-intellectuelle à la qu'elle je m'abandonne un peut trop (notamment ici haha). 
Bref, on peut résumer comme vous l'avez fait Florence  

  C'est plus simple.
Les religions, c'est le bordel. C'est bien aussi. Mais bon, la vie c'est bordel aussi. Coïncidence ? Je ne pense pas !  
 
 
C'est juste que...enfin vous me connaissez j'aime faire chier le monde avec des détails à la con et me rendre interessant 
 
 
Pour rester dans le sujet : Peut t'on sauver une personne d'une secte avec une "secte"/religion moins dangereuse voir pas dangereuse du tout en fait et avec des relations sociales moins fermées ? Est-ce conseillé si cette solution pouvait s’avérer efficace ?