Je vais t'expliquer
(J'en rigole d'avance en pensant aux commentaires sceptiques qui vont suivre !)
Bon je fais du kung fu, alors c'est le vocabulaire chinois que je vais employé.
Ton corps est parcouru par ton énergie en permanence. Lorsque que tu te concentres, tu concentres aussi ton énergie. Par exemple rien que le fait de fermer les yeux et d'être à l'écoute de toutes les sensations tactiles de ta main provoque un afflut d'énergie.
L' "énergie" bien de chez nous peut prendre plusieurs forme : d'énergie cinétique, photon, énergie de liaison chimique, etc... Appelons donc "Chi" cette énergie là pour la différencier, et éviter toute confusion.
Si tu te concentres, ET que tu te détents totalement, ET que tu travailles ta respiration pour qu'elle voit ventrale, lente, profonde, fluide et régulière, tu ne tarderas pas à sentir l'écoulement de ton propre Chi à travers ton corps, puis tu peux l'envoyer dans n'importe qu'elle partie. Les mains sont toutefois l'endroit où c'est le plus facile de l'envoyer, sans doute parce qu'on a "plus conscience" de ses mains que de ses pieds (et que le tact y est plus développé). Voilà ce qu'il se passe. Maintenant je suis allé voir sur des site parlant de psi-ball, il paraitrait qu'elles peuvent devenir visible... bon... j'en suis pas convaincu... mais qui sait.
Alors je vois d'ici les sceptiques arriver : "holala, mais c'est tes sens qui te trompent !"
Okey, changeons de contexte. Prenons directement les applications martiales du Chi.
Le Chi nous protège des coups. Quand un étudiant (on appelle ça comme ça un élève de kung fu) est parfaitement concentré et détendu, lorsqu'il pare un coup avant-bras contre avant-bras, il ne se fait pas mal. Et par là j'entends que non seulement il n'a pas la douleur (mais là vous allez dire : ouais quand on fait du kung fu, on a l'habitude de prendre des coups, c'est pour ça qu'on les sent plus), mais il ne subit pas non plus de "dégat". Un étudiant novice exécutant la parade avec un étudiant expérimenté donnera pour résultat que le premier aura mal, voir très mal, et aura des bleus sur les avant-bras, ou dans le meilleurs des cas la peau toute rouge, tandis que le deuxième n'aura ni la douleur, ni les bleus, à la limite juste de petite marques rouges qui se résorbe très vite (aussi vite que si quelqu'un vous met une claque dans la figure... c'est rouge mais trente secondes après on voit plus rien... ) ce n'est donc qu'un afflux de sang, et ce qui est normal car il y a eu afflux de Chi.
Comme vous êtes des "non-non", je sens que vous avez encore envie de contredire.
"Oui mais peut-être que le corps est capable de s'habituer et blablabla..."
Alors prenons l'exemple de deux jeunes étudiants, deux jeunes recrues. Le premier est un sceptique scientifique (on en voit plein débarquer), le deuxième est convaincu de l'existence du Chi avant même de l'avoir expérimenté par lui-même. Eh bien si les trois premiers mois, il n'y aura aucune différence significative, à partir des suivant, l'étudiant n°2 va accroitre rapidement sa maitrise de son énergie, et à partir de ce moment là, le sceptique est foutu. C'est fini pour lui, il n'aura plus jamais l'avantage. Si il veut s'en sortir, il n'a qu'une solution : s'adapter.
Eh oui, c'est la dure loi de la sélection naturelle... Darwin va venir lui dire : "toi, soit t'arrête d'être sceptique, soit tu resteras un gros nul en kung fu jusqu'à la fin des temps". Je rigole, mais c'est presque vrai. Vous les sceptiques, que vous croyez ou non à la réalité, ça ne vous mettra jamais à l'abri de (toutes) ses manifestations.
Et c'est encore plus marrant, si l'étudiant n°1 est grand et costaud, et que le n°2 est petit et maigre.
Alors je vous pose la question : est-ce qu'une croyance peut rendre les os plus solides ? est-ce qu'une croyance peut rendre la peau inécorchable ? est-ce qu'une croyance peut permettre à quelqu'un d'être plus "puissant" (en terme de poussée) qu'un adversaire qui a un volume musculaire deux fois plus grand ?
Pour revenir aux psi-ball, bon ben ça ressemble à ce qu'on fait en Chi-Kong (c'est une gymnastique énergétique qui sert autant à se tenir en forme qu'à se guérir).
Si tu veux être convaincu, c'est très simple : trouve-toi quelqu'un avec qui faire l'expérience.
Au lieu de faire ça entre tes deux mains, fais-le une main face à la main de ton partenaire. Ferme-les yeux et demande-lui d'approcher sa main et de la repousser à intervalle plus ou moins aléatoire. Tu ressentiras cette même sensation de "boule molle" venant s'applatir sur ta main, faisant pression quand il s'approche, et relachant un peu de pression quand il s'éloigne.
Comme tu as les yeux fermés, tu ne peux pas t'influencer visuellement.
Par contre il faut que ton partenaire fasse cela sérieusement (avec la respiration, la concentration, et accessoirement - ce n'est pas forcément nécessaire pour cette expérience mais ça peut aider - qu'il y croit), sinon ça risquerait d'être presque imperceptible (donc pas très convaincant).
Autre exercice interessant : écarte tes mains d'au moins un mètre, l'une d'elle paume ouverte vers l'autre. Avec l'autre, tu formes avec tes doigts un "revolver", comme font les enfants dans la cour de récréation. En fait tu replies ton auriculaire, ton annulaire, pointe contre pointe du pouce, et tu laisse ton index et ton majeur tendu et serré. Dirige ce revolver vers le bas, ferme les yeux, et maintenant change lentement son axe, remonte-le... A un moment donné, tu vas sentir que ta main à la paume ouverte reçoit de la chaleur. Ouvre les yeux, tu te rendras compte que tes doigts en revolver pointent EXACTEMENT dans la direction de ta paume. Si tu veux en être encore plus sûr, demande à quelqu'un de se mettre dans l'axe de tes doigts pour qu'il te confirme visuellement l'alignement.
L'énergie sortant de tes doigts a simplement été récupérée par ta main.