Scepticisme et spiritualité
Publié : 05 juil. 2008, 14:07
Bonjour,
Je me permets de lancer un sujet comme celui là après avoir vu pas mal de fils.
On a souvent des sujets de société sur l'écologie avec concerne la vision d'un futur apocalyptique, et la renaissance...
Ce qui manque, ce n’est pas forcément la dénonciation des religions, elle a été faite en 1968, ce qui s’est passé, c’est qu’un vide a été créé à ce moment là, et que faute de l’avoir comblé par quelque chose de spirituellement profond, on a donné aux gens la corde de la consommation pour qu’ils puissent se hisser vers le bonheur. Mais en fait dès qu’on monte d’un mètre, la publicité déroule un mètre de corde et on se retrouve au point de départ.
C’est là que se trouve la limite de la démarche sceptique : quelqu’un sent que quelque chose ne va pas dans ce que la société lui propose, il cherche à se raccrocher à autre chose, l’astrologie par exemple (même s’il sent que ce n’est pas très solide). Il vient ici, et on lui dit que ça n’est pas logique (ce qui risque de le renforcer dans son idée voir théorie de l’engagement), très bien et puis au revoir démerde toi avec ça.
La publicité nous propose les 7 péchés capitaux et les gouvernement parlent de croissance. Or avec les crises réelles qui arrivent, on a besoin d'une philosophie Athée, matérialiste (au sens où tout est matière) ayant un souci du partage et de la modération. Mais sans la diffusion et la défense ouverte d’une telle philosophie par la majorité, on va voir revenir les nouveaux gourous ou les anciennes religions qui vont se refaire une santé sur la misère du monde.
Devant ce risque, ne serait-il pas plus complet, plutôt que de faire face à quelqu'un qui a une démarche de recherche, de pouvoir dévier sa force vers une proposition réelle, plutôt que de s'opposer face à face de manière usante sur des fils d'une longueur interminable ?
Qu'en pensez-vous ?
A+
Je me permets de lancer un sujet comme celui là après avoir vu pas mal de fils.
On a souvent des sujets de société sur l'écologie avec concerne la vision d'un futur apocalyptique, et la renaissance...
Ce qui manque, ce n’est pas forcément la dénonciation des religions, elle a été faite en 1968, ce qui s’est passé, c’est qu’un vide a été créé à ce moment là, et que faute de l’avoir comblé par quelque chose de spirituellement profond, on a donné aux gens la corde de la consommation pour qu’ils puissent se hisser vers le bonheur. Mais en fait dès qu’on monte d’un mètre, la publicité déroule un mètre de corde et on se retrouve au point de départ.
C’est là que se trouve la limite de la démarche sceptique : quelqu’un sent que quelque chose ne va pas dans ce que la société lui propose, il cherche à se raccrocher à autre chose, l’astrologie par exemple (même s’il sent que ce n’est pas très solide). Il vient ici, et on lui dit que ça n’est pas logique (ce qui risque de le renforcer dans son idée voir théorie de l’engagement), très bien et puis au revoir démerde toi avec ça.
La publicité nous propose les 7 péchés capitaux et les gouvernement parlent de croissance. Or avec les crises réelles qui arrivent, on a besoin d'une philosophie Athée, matérialiste (au sens où tout est matière) ayant un souci du partage et de la modération. Mais sans la diffusion et la défense ouverte d’une telle philosophie par la majorité, on va voir revenir les nouveaux gourous ou les anciennes religions qui vont se refaire une santé sur la misère du monde.
Devant ce risque, ne serait-il pas plus complet, plutôt que de faire face à quelqu'un qui a une démarche de recherche, de pouvoir dévier sa force vers une proposition réelle, plutôt que de s'opposer face à face de manière usante sur des fils d'une longueur interminable ?
Qu'en pensez-vous ?
A+