Le mythe de la bouffe bio
Publié : 25 juil. 2008, 05:43
On s'en doutait un peu, mais il semble que la bouffe bio ne vaut pas un clou. Elle n'est pas plus nourrissante, elle pollue plus, est plus domageable pour l'environnement, etc.
Non Zwielicht, le bio n'a aucun impératif de qualité de produit, le cahier des charges n'impose qu'une obligation de moyens.Et après ? Le but de manger de la bouffe bio n'est pas de maigrir, ni d'avoir besoin de moins manger, ni de moins polluer l'environnement.. C'est d'éviter d'ingérer certains produits dans son propre corps.
Je n'ai jamais dit que le bio avait des impératifs de qualité de produit. S'il y a obligation de moyens, c'est justement pour éviter (que ce soit avec succès ou non est une autre histoire pour le moment) l'usage direct d'engrais chimiques, de pesticides chimiques et l'intervention d'organismes génétiquement modifiés.Ptoufle a écrit :Non Zwielicht, le bio n'a aucun impératif de qualité de produit, le cahier des charges n'impose qu'une obligation de moyens.
Sources ?Ptoufle a écrit :Le but du bio est donc surtout d'être plus respectueux de l'environnement.
par exemple ici :Sources ?
Dans biodiversité, cycles biologiques, et activités biologique des sols il faut comprendre environnement dans la logique "bio". On est loin de la santé du consommateur.FAO a écrit :"l'agriculture biologique est un système de gestion holistique de la production qui favorise la santé de l'agrosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et les activités biologiques des sols. Elle privilégie les pratiques de gestion plutôt que les méthodes de production d'origine extérieure, en tenant compte du fait que les systèmes locaux doivent s'adapter aux conditions régionales. Dans cette optique, des méthodes culturales, biologiques et mécaniques sont, dans la mesure du possible, utilisées de préférence aux produits de synthèse, pour remplir toutes les fonctions spécifiques du système"
Si la motivation première paraît tout à fait louable, la mise en oeuvre est par contre assez irrationnelle, je ne la défenderai pas. Il n'y a pas de logique à l'interdiction des ogm, si ce n'est que le bio part de la mouvance altermondialiste qui souhaite combattre le système capitaliste, etc, et donc contrer les firmes-semencières-qui-exploitent-outrageusement-les-pauvres-agriculteurs.Si le but premier du bio était l'environnement, pourquoi les agriculteurs biologiques et consommateurs de produits bio se soucieraient-ils des ogm ?
Il y a abondance de sites web sur l'agriculture bio.. ils ne disent pas tous la même chose, et plusieurs producteurs tentent justement de ratisser plus large pour se donner meilleure image. Ça fait égoïste de dire qu'on se soucie de sa propre santé; ça fait altruiste de dire qu'on se soucie de l'environnement. Mais le mouvement, l'appellation bio, à l'origine, qu'étaient-ils ? Voici un extrait d'uns site québecois :Ptoufle a écrit :par exemple ici :Sources ?FAO a écrit :"l'agriculture biologique est un système de gestion holistique de la production qui favorise la santé de l'agrosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et les activités biologiques des sols. Elle privilégie les pratiques de gestion plutôt que les méthodes de production d'origine extérieure, en tenant compte du fait que les systèmes locaux doivent s'adapter aux conditions régionales. Dans cette optique, des méthodes culturales, biologiques et mécaniques sont, dans la mesure du possible, utilisées de préférence aux produits de synthèse, pour remplir toutes les fonctions spécifiques du système"
Qu’est-ce qu’un aliment biologique?
Les agriculteurs biologiques n’utilisent aucun engrais chimique, ni pesticides de synthèse. Ils n’ont pas recours aux Organismes génétiquement modifiés (OGM), ni à l’irradiation des aliments. Les producteurs biologiques veillent plutôt à créer un équilibre écologique sur la ferme.
C'est justement parce qu'ils ne peuvent pas utiliser d'engrais chimiques, etc.. qu'ils doivent se rabattre sur ces moyens (rotation des terres, biodiversité des insectes au lieu d'insecticides, etc). C'est l'oeuf ou la poule.. Mais le consommateur paie d'abord en pensant à lui-même, et non à l'environnement (il aime penser qu'il fait les deux à la fois).Ptoufle a écrit :Dans biodiversité, cycles biologiques, et activités biologique des sols il faut comprendre environnement dans la logique "bio". On est loin de la santé du consommateur.
Tu penses vraiment que cette hypothèse explique totalement pourquoi sans faire intervenir que les consommateurs soient craintifs envers des techniques génétiques relativement nouvelles appliquées à des aliments qu'ils consomment ?Ptoufle a écrit :Il n'y a pas de logique à l'interdiction des ogm, si ce n'est que le bio part de la mouvance altermondialiste qui souhaite combattre le système capitaliste, etc, et donc contrer les firmes-semencières-qui-exploitent-outrageusement-les-pauvres-agriculteurs.
Salut Sielicht.Zwielicht a écrit :C'est justement parce qu'ils ne peuvent pas utiliser d'engrais chimiques, etc.. qu'ils doivent se rabattre sur ces moyens (rotation des terres, biodiversité des insectes au lieu d'insecticides, etc). C'est l'oeuf ou la poule.. Mais le consommateur paie d'abord en pensant à lui-même, et non à l'environnement (il aime penser qu'il fait les deux à la foisPtoufle a écrit :Dans biodiversité, cycles biologiques, et activités biologique des sols il faut comprendre environnement dans la logique "bio". On est loin de la santé du consommateur.
sourcele gouvernement a écrit :Type d'agriculture qui préconise des méthodes de culture écologiques et qui exclut, notamment, l'utilisation d'engrais chimiques ou de produits de traitement non naturels. Note(s) : L'agriculture biologique utilise les composts et engrais verts, et favorise la rotation des cultures afin de maintenir l'équilibre du sol et d'éviter son épuisement. Même si le terme « agriculture bio » est généralement marqué « familier » dans les dictionnaires, il est, dans les textes, utilisé comme un terme d'usage courant et neutre. Le nom féminin « bio », moins répandu, garde quant à lui un caractère plus familier pour désigner la notion présentée ici.
Moins d'engrais chimiques et de pesticide veut dire moins de pollution, mais implique que plus de plants seront perdus (à cause des insectes, des mauvaises herbes, etc.). Par conséquent, pour produire une même quantité de nourriture, il faut sacrifier un plus grand espace. Plus de terres agricoles implique moins de terres sauvages (forêts, etc.). C'est dans ce sens que le bio respecte moins l'environnement.Et d'autre part, à quoi penses tu quand tu dis que le bio respecte moins l'environnement ?
On peut avoir plus de terres pour le bio sans diminuer la superficie des forêts. Il faut diminuer la quantité de viande. Moins de bétail, moins de champs cultivés pour nourrir les animaux. On récupère cette partie de terre cultivable pour le bio. Si on veut être cohérent avec nos opinions écologiques, je ne vois pas d'autre solution...Feel O'Zof a écrit :Moins d'engrais chimiques et de pesticide veut dire moins de pollution, mais implique que plus de plants seront perdus (à cause des insectes, des mauvaises herbes, etc.). Par conséquent, pour produire une même quantité de nourriture, il faut sacrifier un plus grand espace. Plus de terres agricoles implique moins de terres sauvages (forêts, etc.). C'est dans ce sens que le bio respecte moins l'environnement.
Il faut alors simplement se demander ce qui est pire pour l'environnement : moins de forêts ou moins de produits chimiques? Personnellement, je pense que l'agriculture doit être "bio" mais que cela ne suffit pas. D'autres mesures doivent être prises pour compléter cette démarche écologique.
Je suis d'accord et c'est une des raisons pour lesquelles je suis végétarien.On peut avoir plus de terres pour le bio sans diminuer la superficie des forêts. Il faut diminuer la quantité de viande. Moins de bétail, moins de champs cultivés pour nourrir les animaux. On récupère cette partie de terre cultivable pour le bio. Si on veut être cohérent avec nos opinions écologiques, je ne vois pas d'autre solution...
Salut Hallu. Oui, c'est un méchant paradoxe. Apparemment, c'est une des raisons qui fait que ces produits ne percent pas. Ici, au Québec, j'ai vu des reportages TV qui montraient une certaine compétition entre les produits locaux et les produits bio.Hallucigenia a écrit :Salut,
Pour info, l'article le plus long du dictionnaire sceptique concerne l'agriculture biologique.
Sinon, l'autre jour j'ai trouvé des kiwis bio au supermarché : cultivés au Chili. Comme j'habite en Europe actuellement, et que les kiwis ont certainement été transportés en avion (très gros pollueurs pour l'environnement), je pense que ceux qui achètent ces produits le font pour se donner bonne conscience.
Mais il faudrait être idiot pour penser que c'est bénéfique pour l'environnement, non ?
Amicalement,
Hallucigenia
Zwielicht a écrit :C'est justement parce qu'ils ne peuvent pas utiliser d'engrais chimiques, etc.. qu'ils doivent se rabattre sur ces moyens (rotation des terres, biodiversité des insectes au lieu d'insecticides, etc). C'est l'oeuf ou la poule.. Mais le consommateur paie d'abord en pensant à lui-même, et non à l'environnement (il aime penser qu'il fait les deux à la foisPtoufle a écrit :Dans biodiversité, cycles biologiques, et activités biologique des sols il faut comprendre environnement dans la logique "bio". On est loin de la santé du consommateur.
J'admets dans la portion de message que tu as citée que les deux raisons jouent, mais le consommateur bio pense d'abord à son corps. Il ne veut pas ingérer d'aliments dont l'ADN a été modifié récemment par des humains ou qui ont crû dans un environnement contrôlé par des pesticides chimiques.Marco Paulo a écrit :Salut Sielicht.
Je ne comprend pas où tu veux en venir là. Ils utilisent ces moyens pour ne pas utiliser d'engrais. J'imagine que les consommateurs achètent bio pour les deux raisons : ils pensent que c'est meilleur pour la santé et pour l'environnement.
Je n'ai pas dit ça.Marco Paulo a écrit :Et d'autre part, à quoi penses tu quand tu dis que le bio respecte moins l'environnement ?
Oui, mais si on vit en Amérique du Nord ou en Europe du Nord, les kiwis sont systématiquement importés, qu'ils soient organiques ou non.Hallucigenia a écrit :Sinon, l'autre jour j'ai trouvé des kiwis bio au supermarché : cultivés au Chili. Comme j'habite en Europe actuellement, et que les kiwis ont certainement été transportés en avion (très gros pollueurs pour l'environnement), je pense que ceux qui achètent ces produits le font pour se donner bonne conscience.
Mais il faudrait être idiot pour penser que c'est bénéfique pour l'environnement, non ?
Non, il s'en cultive au moins dans le sud-ouest de la france...Zwielicht a écrit :Oui, mais si on vit en Amérique du Nord ou en Europe du Nord, les kiwis sont systématiquement importés, qu'ils soient organiques ou non.
Zwielicht a écrit :Oui, mais si on vit en Amérique du Nord ou en Europe du Nord, les kiwis sont systématiquement importés, qu'ils soient organiques ou non.
Panzermeister a écrit :Non, il s'en cultive au moins dans le sud-ouest de la france...
La référence que je t'ai citée ne provient pas de n'importe quel site, il s'agit de la FAO.Il y a abondance de sites web sur l'agriculture bio.. ils ne disent pas tous la même chose, et plusieurs producteurs tentent justement de ratisser plus large pour se donner meilleure image. Ça fait égoïste de dire qu'on se soucie de sa propre santé; ça fait altruiste de dire qu'on se soucie de l'environnement. Mais le mouvement, l'appellation bio, à l'origine, qu'étaient-ils ?FAO a écrit :"l'agriculture biologique est un système de gestion holistique de la production qui favorise la santé de l'agrosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et les activités biologiques des sols. Elle privilégie les pratiques de gestion plutôt que les méthodes de production d'origine extérieure, en tenant compte du fait que les systèmes locaux doivent s'adapter aux conditions régionales. Dans cette optique, des méthodes culturales, biologiques et mécaniques sont, dans la mesure du possible, utilisées de préférence aux produits de synthèse, pour remplir toutes les fonctions spécifiques du système"
En gros : "ben c'est évident"IFOAM a écrit : Although IFOAM has no official position on the quality of organic food, it's easy to conclude that the overall nutritional and health-promoting value of food is compromised by farming methods that utilize synthetic fertilizers and toxic pesticides. It has also been demonstrated quite widely that micronutrients and trace elements are more likely to be present in organic foods, plant physiology is respected, the better nutrition of meats exhibiting lower levels of polysaturated fats and the exclusion of heavy metals and cancerous pesticide residues, just to name a few examples, all lead to higher quality food products.
Même selon cette citation. les moyens mis en oeuvre sont en vue de répondre à quelques critères finaux. Il est écrit en toutes lettres que l'idée est d'éviter les produits de synthèse (qu'on dit souvent "chimiques" dans le langage courant). Il n'est pas écrit que l'agriculture biologique se doit d'être plus bénéfique pour l'environnement que l'agriculture traditionnelle; seulement qu'elle doit favoriser l'agrosystème immédiat et être adaptée aux conditions régionales. Donc l'agriculture biologique ne se préoccupe pas des GES, par exemple, ni du budget d'énergie, ce qui sont pourtant les principaux points par lesquels l'article de Johnston attaque l'agriculture biologique.Ptoufle a écrit :La référence que je t'ai citée ne provient pas de n'importe quel site, il s'agit de la FAO. Libre ensuite aux partisans de la nourriture bio de lui inventer des vertus non prouvées, la seule obligation des agriculteurs bio concerne les moyens mis en oeuvre, non la qualité finale. Rien ne la garantit.
L'exclusion des pesticides de synthèse et d'ogm semble très importante. La réduction de pollution est précisée, mais aucun moyen d'y parvenir n'est détaillé.FAO a écrit :L’agriculture biologique est un système de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l'eau, et optimise la santé et la productivité de communautés interdépendantes de végétaux, d’animaux et d’humains.
Bref, le type qui achète la pomme veut juste savoir qu'elle a été produite de telle manière, pas si cette manière pollue plus qu'une autre. Je sais, ça dit organique, mais il y a justement utilisation interchangeable des adjectifs organique et biologique sur ce site (référence http://www.fao.org/ag/FR/magazine/9901sp3.htm).Le label "organique" indique aux consommateurs qu'un article a été obtenu par certaines méthodes de production. Autrement dit, le qualificatif s'applique à un processus plutôt qu'à un produit. Une pomme produite selon des pratiques biologiques approuvées peut très bien être identique à celle résultant d'autres agrosystèmes.
Je me fous un peu de la "vérité" sur l'agriculture bio (mon idée est déjà nuancée), mon intervention vise plutôt à faire remarquer aux autres sceptiques que ce n'est pas parce qu'un article s'érige contre ce qui est traditionnellement zozo qu'il est vrai. PKJ a lu cet article et nous l'a cité en lui donnant son appui, mais dès qu'on l'approfondit, on se rend compte qu'il s'agit de tactiques de lobbying.Ptoufle a écrit :Sauf qu'il n'y a rien qui le prouve. Ou alors existe-t-il des publications ?
La seule qui semble faire référence est le rapport de l'AFSSA. Peu de différence sur la composition d'une tomate, bio ou agriculture conventionnelle.
Tu pourrais commencer par le lire..Ptoufle a écrit :Par contre, que l'article cité par PKJ manque d'objectivité est possible.
Tu peux jouer sur les mots, il n'en demeure pas moins que l'AB est là pour le respect de l'environnement, local si tu veux. Si cela ne te suffit pas va voir ici : http://agriculture.gouv.fr/sections/the ... biologiqueIl n'est pas écrit que l'agriculture biologique se doit d'être plus bénéfique pour l'environnement que l'agriculture traditionnelle; seulement qu'elle doit favoriser l'agrosystème immédiat et être adaptée aux conditions régionales.
Le cahier des charges de l'AB est pourtant disponible un peu partout sur internet, et est assez précis. Cf le lien vers le ministère de l'agriculture français...L'exclusion des pesticides de synthèse et d'ogm semble très importante. La réduction de pollution est précisée, mais aucun moyen d'y parvenir n'est détaillé.
Le type qui achète sa pomme bio veut soutenir la protection de l'environnement par ce biais. De même qu'il souhaite soutenir l'économie locale du tiers monde en achetant "équitable". Qu'ensuite certaines associations et médias entretiennent la confusion entre bio et qualité des produits pour attirer plus de consommateur en entretenant le mythe du français bon vivant d'il y a un siècle est autre chose, mais ça n'est pas le but premier de l'agriculture biologique.Bref, le type qui achète la pomme veut juste savoir qu'elle a été produite de telle manière, pas si cette manière pollue plus qu'une autre.
Et ce n'est pas parce que tu es souvent bien documenté que je vais te laisser dire n'importe quoi sur les motivations de l'agriculture biologique. Sur le fond je suis tout à fait d'accord avec toi. De la même manière ce n'est pas parce qu'on est convaincu par les conclusions du GIEC sur le réchauffement climatique que l'on doit gober le film de Al Gore.mon intervention vise plutôt à faire remarquer aux autres sceptiques que ce n'est pas parce qu'un article s'érige contre ce qui est traditionnellement zozo qu'il est vrai.
Une chose est sûr, ce n'est pas le respect qui t'étouffe. Si ma remarque sur cet article était aussi tiède, c'est que je tenais surtout à corriger certaines imprécisions concernant le but de l'AB, pas de discuter sur cet article, sur lequel je suis en accord avec tes remarques (d'autant que le texte ne recèle aucune référence).Tu pourrais commencer par le lire..
Respecter l'environnement local ne signifie pas calculer chaque goutte d'essence ou s'assurer que les vaches ne respirent pas trop. PKJ a amené son article en critiquant la BOUFFE bio, et non l'agriculture biologique. L'article, lui, parle des deux.Ptoufle a écrit :Tu peux jouer sur les mots, il n'en demeure pas moins que l'AB est là pour le respect de l'environnement, local si tu veux.
Si tu veux le croire.. Pour ma part, je considère qu'il faut un peu de naïveté pour prêter des intentions aussi louables à ceux qui choisissent les produits étiquettés bio dans les tablettes de supermarchés...Ptoufle a écrit :Le type qui achète sa posmme bio veut soutenir la protection de l'environnement par ce biais. De même qu'il souhaite soutenir l'économie locale du tiers monde en achetant "équitable".
Je n'ai jamais dit ça.Ptoufle a écrit :Qu'ensuite certaines associations et médias entretiennent la confusion entre bio et qualité des produits pour attirer plus de consommateur en entretenant le mythe du français bon vivant d'il y a un siècle est autre chose, mais ça n'est pas le but premier de l'agriculture biologique.
N'importe quoi ? Dire que les considérations des gens envers leur propre santé (justifiées ou non, et je parle là, des gens qui craignent les pesticides chimiques de synthèse, qui craignent les OGM, etc) pèsent plus dans la balance quand leur vient le temps d'acheter bio ou non, et compte tenu du fait que pour les environnementalistes purs et durs, le simple bio n'est pas la seule option ni le seul critère..Ptoufle a écrit :Et ce n'est pas parce que tu es souvent bien documenté que je vais te laisser dire n'importe quoi sur les motivations de l'agriculture biologique.
Dommage que tu aies mal lu, car dans ce message, celui qui t'a fait intervenir, je ne parlais pas de l'AB, mais du but qu'avaient les gens quand ils mangaient des produits de l'AB:Ptfoule a écrit :Une chose est sûr, ce n'est pas le respect qui t'étouffe. Si ma remarque sur cet article était aussi tiède, c'est que je tenais surtout à corriger certaines imprécisions concernant le but de l'AB, pas de discuter sur cet article, sur lequel je suis en accord avec tes remarques (d'autant que le texte ne recèle aucune référence).
ce qui est différent que de parler des buts des fermiers bio et autres producteurs bio.Zwielicht a écrit :Le but de manger de la bouffe bio n'est pas de maigrir, ni d'avoir besoin de moins manger, ni de moins polluer l'environnement.. C'est d'éviter d'ingérer certains produits dans son propre corps.
Je n'ai jamais dit que c'était le cas. Je pense qu'on peut être d'accord...Respecter l'environnement local ne signifie pas calculer chaque goutte d'essence ou s'assurer que les vaches ne respirent pas trop.
Le succès du bio est effectivement lié à la tendance "manger meilleur". Je me suis mal exprimé. On a 2 type de consommateurs, celui qui achète bio pour l'environnement et celui qui achète bio parce qu'on lui a proclamé que c'était de meilleure qualité. Il est probable que la proportion des 2ème est bien plus importante. Cependant je ne crois pas que ceux qui achètent "équitable" le font en pensant manger meilleur. Comme quoi les motivations peuvent être multiples...Si tu veux le croire.. Pour ma part, je considère qu'il faut un peu de naïveté pour prêter des intentions aussi louables à ceux qui choisissent les produits étiquettés bio dans les tablettes de supermarchés...
Ce n'est pas un but dans l'absolu, c'est la motivation d'une partie des consommateurs et non le but de la filière. J'ai peut-être mal lu, mais c'était aussi mal écritDommage que tu aies mal lu, car dans ce message, celui qui t'a fait intervenir, je ne parlais pas de l'AB, mais du but qu'avaient les gens quand ils mangaient des produits de l'AB:Zwielicht a écrit :Le but [recherché par la majorité des consommateurs] de manger de la bouffe bio n'est pas de maigrir, ni d'avoir besoin de moins manger, ni de moins polluer l'environnement.. C'est d'éviter d'ingérer certains produits dans son propre corps.
Pas n'importe quoi là-dessus, tu m'as mal lu (N'importe quoi ? Dire que les considérations des gens envers leur propre santé (...)
Ca c'est du charabia. Elle doit protéger l'écosystème local, comme tu as pu le mentionner tout au début. D'une te tes propres citation :Zwielicht a écrit :Il n'est pas écrit que l'agriculture biologique se doit d'être plus bénéfique pour l'environnement que l'agriculture traditionnelle; seulement qu'elle doit favoriser l'agrosystème immédiat et être adaptée aux conditions régionales.
. Il y a quiproquo entre environnement "global" et environnement "local".Les producteurs biologiques veillent plutôt à créer un équilibre écologique sur la ferme
Je vois en effet une distinction.Ptoufle a écrit :Il y a quiproquo entre environnement "global" et environnement "local".