Pour les sceptiques: éduquer ou humilier?
Publié : 01 nov. 2008, 02:49
Bonjour,
J'ai cru remarquer que la plupart des sceptiques ici avaient une certaine propension à insulter les non sceptiques, les «zozos» (par exemple Claude de Bortoli). Même si dans certaines circonstances, les insultes peuvent être drôles, c'est un type d'humour qui ne devrait pas être encouragé. Pourquoi assimiler celui qui soutient une croyance débile à un imbécile? Ne pourrait-on pas avoir une vision plus optimiste de la nature humaine, vision où les gens se distinguent de leurs croyances, et donc où on peut s'améliorer, même si les croyances sont très stupides?
Ce qui m'amène à me questionner sur les buts des sceptiques. Visent-ils à éduquer la population et à chercher la vérité ou à humilier ceux qui ne pensent pas comme eux et à jouir de leur sentiment de supériorité et de leur élitisme?
Je sais bien que c'est très frustrant que les non sceptiques ne plient pas devant les très bons arguments... mais quand le dialogue ne mène à rien, pourquoi faut-il recourir aux insultes? On n'a qu'à couper la communication! Inutile d'en rajouter. D'ailleurs je crois que le refus de continuer le dialogue pourrait amener les non sceptiques à se questionner sur eux-mêmes encore plus sûrement que si on réagit avec des insultes. Ne dit-on pas: «le plus intelligent cède en premier»???
De toute manière, pour moi l'idée de créer des groupes rationalistes est mauvaise au départ. Qu'il y ait un groupe uni autour de valeurs communes, cela ne peut qu'encourager la pensée de groupe, le conformisme, ce qui va à l'encontre de l'autonomie de la pensée. Les psychologues savent déjà que quand tout le monde pense quelque chose, la dissension est très pénible émotionnellement, si bonnes que soient les raisons d'être en désaccord. Les sceptiques devraient se conduire en chats, et non en chiens.
J'ai cru remarquer que la plupart des sceptiques ici avaient une certaine propension à insulter les non sceptiques, les «zozos» (par exemple Claude de Bortoli). Même si dans certaines circonstances, les insultes peuvent être drôles, c'est un type d'humour qui ne devrait pas être encouragé. Pourquoi assimiler celui qui soutient une croyance débile à un imbécile? Ne pourrait-on pas avoir une vision plus optimiste de la nature humaine, vision où les gens se distinguent de leurs croyances, et donc où on peut s'améliorer, même si les croyances sont très stupides?
Ce qui m'amène à me questionner sur les buts des sceptiques. Visent-ils à éduquer la population et à chercher la vérité ou à humilier ceux qui ne pensent pas comme eux et à jouir de leur sentiment de supériorité et de leur élitisme?
Je sais bien que c'est très frustrant que les non sceptiques ne plient pas devant les très bons arguments... mais quand le dialogue ne mène à rien, pourquoi faut-il recourir aux insultes? On n'a qu'à couper la communication! Inutile d'en rajouter. D'ailleurs je crois que le refus de continuer le dialogue pourrait amener les non sceptiques à se questionner sur eux-mêmes encore plus sûrement que si on réagit avec des insultes. Ne dit-on pas: «le plus intelligent cède en premier»???
De toute manière, pour moi l'idée de créer des groupes rationalistes est mauvaise au départ. Qu'il y ait un groupe uni autour de valeurs communes, cela ne peut qu'encourager la pensée de groupe, le conformisme, ce qui va à l'encontre de l'autonomie de la pensée. Les psychologues savent déjà que quand tout le monde pense quelque chose, la dissension est très pénible émotionnellement, si bonnes que soient les raisons d'être en désaccord. Les sceptiques devraient se conduire en chats, et non en chiens.