Remarque simple a écrit :Ces atrocités chez les grands dirigeants Romains n’étaient pas diffuser chez les peuples conquis.
Bien sur que si.
D'abord parce que le culte impérial, qui s'est très vite répandu dans les provinces de l'empire, reposait justement sur l'empereur divinisé après sa mort et la célébration de la "puissance créatrice" (Genius en latin). La vie de l'empereur, ses gestes et sa mort était donc diffusée dans tout l'empire pour servir à cet outil de propagande qu'était le culte impérial (le christianisme en se répandant posera d'ailleurs un problème à l'empire, car les chrétiens refusent le culte impérial qui est un des liens entre la population et l'empire.).
Le deuil à la mort de l'empereur et son apothéose est donc mis en scène partout et assure la continuité de la filiation divine de l'empereur.
En plus, dans une société aussi attachés à la filiation que l'est la société romaine, dont les nobles jouent sur des filiations avec des divinités ou des héros pour donner l'origine de leur généalogie, la mort d'un empereur passe d'autant moins inaperçue que son successeur doit se revendiquer de sa filiation pour s'assurer une légitimité, non pas dynastique (les empereurs n'étant jamais officiellement des monarques) mais symbolique, puisque la filiation donne accès à la divinité de l'empereur précédent.
Ensuite parce que la société romaine est pyramidale et pratique l'évergétisme. Elle évolue en réseaux centrés sur l'empereur et chaque niveau de noblesse (j'utilise se terme faute de mieux. La nobilitas romaine ne corresponds pas tout à fait à ce qu'on entendrait pas noblesse aujourd'hui) cherche les faveurs de plus hauts et la reconnaissance de celui d'en dessous.
La reprise des codes impériaux par les noblesses diverses des provinces et de l'empire est donc une condition de prestige et l'information sur les cercles plus élevé, une marque de puissance.
Savoir ce qui se trame en haut lieu est la marque que l'on a de bonne relation avec quelqu'un de haut placé et donc que l'on a de puissant patron et protecteur dont on est client (l'évergétisme repose sur le clientélisme)
L'information circule donc du haut vers le bas et le fait de se cultiver et de se tenir informé des modes, complots et discorde politique de Rome fait partie du prestige de la noblesse provincial.
La mort d'un empereur et ses circonstances sont donc su, même dans les provinces.
Pour le premier et le second siècle, l'empereur est encore un princeps, c'est à dire le premier des citoyens, dont la dignité supérieur au commun des mortels assure sa divinisation à sa mort et lui donne l'auctoritas (l'autorité. Ce qui veut dire que sa décision est ultime. S'il revêt l'habit du consul, même si techniquement il est l'égal au second consul en fonction, son Auctoritas lui donne une force de décision supérieur sans avoir de fonction supérieure, ce qui évite d'être tributaire d'un titre et d'être pris pour un monarque. C'est un montage juridique qui date d'Octave et qui deviendra peu à peu une part de la symbolique impériale à mesure que l'ordre républicain s'estompe).
Dans ce contexte d'un empereur primer inter pares au sénat et premier citoyen de Rome, voir père de la patrie s'il en obtient le titre, se rapprocher de lui devient un gage de prestige et le faire savoir, plus encore.
Enfin parce que le sénat à le pouvoir de contrôle de la mémoire de l'empereur défunt. C'est un des seuls pouvoir qu'il exercer réellement sans l'aval de l'empereur (encore que ça dépendent des successeurs et de leur capacité à convaincre les sénateurs que c'est dans leur intérêt de ne pas dire du mal de l'empereur mort).
Le sénat peut, s'il a pensé que l'empereur était un bon empereur et un bon romain, autorisé sa divinisation (ça, c'était en pratique quasi automatique) ou frapper sa mémoire de damnation (effacer son nom de manière symbolique).
Les circonstances de la mort d'un empereur sont donc mise en scène aussi par le sénat qui fait savoir que l'empereur est mort, comment et banni son souvenir s'il est jugé mauvais (selon les critères du sénat qui est conservateur et élitiste et méprise donc les empereurs qui s'appuie sur la population et leur popularité, comme Neron. Il y a donc généralement une inadéquation entre l'historiographie de début de règne des empereurs maudits, dont on fait l'éloge et qui sont décrit très aimé et l'historiographie post-mortem et écrite par des membres de l'ordre sénatorial le plus souvent, qui en disent énormément de mal. La vérité est probablement quelque part entre les deux, mais c'est dur de l'avoir.)
Et comme la société est en réseaux, l'information circule en partant de la noblesse de Rome, qui assiste à la mort et est le public des déclarations du sénat sur l'empereur, puis vers la noblesse de provinces, et jusqu'au cité de province.
Evidement, ça met du temps et le paysan pauvre d’Armorique n'est peut-être pas au courant de suite et ignore peut-être la cause exacte de la mort de l'empereur, soit parce qu'elle est caché sous une couche de rumeur à cause du passage de l'information de réseau en réseau, soit parce qu'il n'est pas assez important pour le savoir.
Et puis l'on est dans une société encore très inspiré de culture grecque. Le héros, la tragédie et la symbolique autour de la façon de mourir sont donc très importante. La mort d'un empereur, lorsqu'elle est violente est souvent le fait de son armée ou d'un prétendant, qui ne se cache pas par la suite d'avoir assassiner l'empereur, pour légitimer l'arriver du suivant (même si le meurtrier ne se dévoile pas personnellement, car l'empereur est sacro-saint)
La mort d'un empereur vaincu légitime le suivant, car l'empereur est celui qui réussit à vaincre et est source de la victoire et du triomphe.
L'historiographie de l'année des 4 empereurs (69 ap JC) est intéressante de ce point de vue, car on peut suivre les discours du sénat en rapport avec l'empereur en titre.
Le sénat passe son temps à retourner sa veste à chaque fois qu'un empereur change et est mis en difficulté, légitimant de fait le vainqueur potentiel pour garder le droit de "faire l'empereur" et ne pas laisser ce pouvoir à l'armée (qui l'a déjà de facto en acclamant le futur empereur)
La mise à mort d'un empereur vaincu y est ici nullement cachée, puisqu'elle sert à la propagande de celui qui l'a vaincu. Vespasien, qui finira par prendre le pouvoir, se servira même de cette lutte pour faire valoir qu'il a réunifié l'empire et mis fin à la guerre civile en chassant les traitres. (se servant de la même propagande qu'Auguste sur la fin de la guerre civile entre lui et Antoine, de façon à faire écho à ce premier empereur et s'attribuer un mérite en temps que successeur symbolique, puisque lui aussi met fin aux troubles, sachant que son accession au pouvoir est contesté par le sénat qui lui reproche son origine plébéienne)
(Pour ceux qui veulent approfondir, je conseille:
-Les ouvrages de Paul Veynes sur la religion romaine et l'empereur
-La vie des 12 césar de Suétone, pour vérifier que le changement d'empereur est tout sauf un secret
-Des ouvrages de numismatique (étude des monnaies) pour constater que chaque empereur fait sa propre monnaie et donc que même si le péquin moyen ignore comment l'empereur est mort, il est obligé de savoir qu'on en a changé.
Il existe aussi des sites qui répertorie les différentes monnaies trouvées.
Par exemple:
http://monnaies-romaines.net/
-John Scheid et François Jacques, Rome et l'intégration de l'Empire (44 av. J.-C.–260 ap. J.-C.)., vol. 1
-John Scheid, La religion des Romains
-John Scheid, Religion et piété dans la Rome antique)
La quantité d’assassinats et de suicides qui se suivent dans les hautes sphères romaines est très impressionnante.
L'assassinat n'est que rarement caché et souvent le fait d'un usurpateur qui revendique d'avoir déposséder l'ancien empereur de son pouvoir.
Le suicide est une manière de mourir codifié pour les romains. En effet, l'insistance sur la filiation fait qu'un romain mourant, transmet sa position sociale, son prestige et ses réseaux à ses fils.
De fait, un romain mort en déshonneur transmet à ses fils le fait d'être fils du déshonoré et il est frappé de l'infamie de son ancêtre. A l'inverse, le fait d'être fils d'un haut magistrat ou d'un héros de guerre transmet une part du prestige et de la dignité qui entoure la fonction ou l'acte héroïque.
La dignité de consul, par exemple, ne sert plus trop sous l'empire où l'empereur dirige la cité et l'empire, sauf à obtenir un proconsulat dans une province riche et prestigieuse, mais les nobles se battent quand même pour l'avoir car la dignité et le prestige attacher à un consulat reste important.
Ca a d'ailleurs engendré une prise en main du sujet par l'empereur, qui a le pouvoir de proposer des candidats aux magistratures. Lorsqu'un consul ne peut plus assurer sa fonction, on nomme un autre consul à sa place qu'on nomme "suffex" (seul le premier consul donne son nom à l'année, les suivant sont des remplaçants. C'est moins honorifique, mais ça assure la dignité de consul).
Il était donc d'usage que l'empereur récompense des aristocrates fidèles en les nommant consul de l'année (et l'année était à leur nom, même si avec l'empire, on note en réalité les années en fonction de la puissance tribunitienne de l'empereur, remise chaque année), puis que ceux-ci démissionne, laissant la place à autant de suffex que l'empereur veut récompenser de monde pour l'année en cour.
Le suicide dans tout ça est une mort non infamante, car elle est considéré comme noble.
Dans la Rome antique, la mort arrête les poursuites judiciaires, donc un suicide est considéré comme mettant fin à la procédure avant un jugement qui frappera le coupable de honte. En se suicidant, on épargne la honte à sa famille, d'où la récurrence de cette mort parmi les auteurs de complot raté, les opposants à l'empereur et ceux que celui-ci estime devoir mourir.
la société romaine étant obsédé par la filiation et le prestige, assurer que la honte ne touche pas sa famille est important. D'autant plus que, si les fils veulent se réclamer d'un père prestigieux, les parents entendent que leurs enfants honorent leur souvenir après la mort, chose que ceux-ci ne feront pas forcement si les parents se sont déshonorés.
Ca n'a donc strictement rien de surprenant, ni rien à voir avec des secrets, des complots ou autres conspirations.
Je répète, donc…., ceux qui ont écrit le deuxième testament ne le savaient pas
Mais répétez le encore une fois si vous voulez, ça n'en fera pas une vérité.
Le fait que les rédacteurs de l'évangile ait pu l'écrire et soit donc lettré prouve qu'ils étaient déjà un peu cultivés et donc qu'il leur était au moins possible de lire les pièces de monnaies. De fait, ils ont forcement su qui était l'empereur en titre au moment de la rédaction.
Jésus non plus ne le savait pas
Affirmation parfaitement gratuite, vu que vous ne pouvez même pas dire avec certitude si Jésus a existé.
Les autres religions grandissaient parce que la religion Romaine perdait de plus en plus de pouvoir.
Quels autres religions?
La religion romaine, comme son nom l'indique, c'est le culte de la cité de Rome et n'était que partiellement pratiquée dans les provinces. Le culte impérial est l'un des seuls cultes qui avaient court partout dans l'empire sans distinction de population, hormis les juifs qui en étaient dispensés moyennant finance.
Les autres religions ne perdaient pas forcement de pouvoir, des cultes comme le manichéisme, le culte de Sol Invictus, de Mithra... ont aussi connue une ascension à peut près en parallèle du christianisme.
D'une manière générale, les cultes à mystères, comme peut l'être un peu le christianisme (qui demande une initiation par le baptême, la communion...) ou les cultes de divinités orientales (mithra, Isis) ou solaire (Appolon, Sol Invictus), souvent prisée des milieux militaires se sont développés à partir de l'empire, surement à cause de la modification de la société, dont le culte impérial devient un ciment, marginalisant la religion romaine traditionnelle au profit de culte plus personnel.
Le culte impérial devient une forme de "patriotisme" attaché à la religion romaine traditionnelle pour sa légitimité, donc il est tout à fait possible que les populations ait cherché des éléments de religions moins teinté de politique.
De plus, l'empire voit la dilution progressive du statut de citoyen, qui était à l'origine une marque identitaire forte donnant l'obligation de défendre sa cité et assurant une certaine fierté. Avec l'extension de la citoyenneté romaine comme citoyenneté supérieur de l'empire et donc la création d'une communauté juridique d'empire pour une élite d'abord, puis de plus en plus de monde, le statut de citoyen d'une cité conquise devient un élément d'identité parmi d'autre bien qu'important, faisant perdre de son intérêt à la religion civique, qui était adapté au cadre très martial de la cité (les cultes civique de la cité allant de pair avec ses guerres et sa politique. L'empire s'occupant de la guerre et d'une partie de la politique, les cultes civiques locaux en perdent de leur substance.)
Mais pendant longtemps, le christianisme a été une secte parmi d'autre, mais urbaine et non martiale, au contraire de culte comme celui de Mithra (très apprécié dans l'armée).
Le vrai moment de prise de pouvoir a été la décision des empereurs d'en faire leur religion, puis la seule religion. Sans cela, la domination du christianisme n'était pas joué d'avance. Un culte solaire aurait pu prendre la place, d'ailleurs Constantin, avant d'être chrétien, a été adepte de Sol Invictus.
Jules César a été divinisé par Auguste, et après les empereurs se disaient eux-mêmes des dieux
Non. Comme dit plus haut, l'empereur en titre n'était pas un dieu, seul l'empereur mort était vénéré comme divin, pour assurer une filiation divine après sa mort et le respect de son nom (toujours cette logique de filiation prestigieuse et de conservation de la mémoire).
De plus, le culte impérial a été spontanée à la base et n'est pas une nouveauté. L'époque héllénistique voit les Basileus des royaumes hellénistiques se parer d'atours divins pour se légitimer et s'accoler des épiclèses de divinité tandis que les cités grecs, délaissant leurs cultes civiques, leur adresse des doléances sous forme de prière en les reconnaissant comme "puissance", c'est à dire quasi divin.
Le culte impérial a donc été spontanné dans l'est, et l'ouest de l'empire à rapidement fait de même avec un culte du numen et du genius d'Auguste (de son nom et de sa puissance créatrice), qui était une façon un peu détourner de lui rendre un culte aussi.
Après, il ne faut pas surestimer la notion de divinité dans l'antiquité. Elle n'a rien à voir avec la notion actuelle qui est celle d'un être tout puissant. Les empereurs, même les plus mégalomanes comme Commode ou Caligula (encore que pour lui, ça reste à voir), n'ont jamais prétendu être tout puissant ou même l'égal des divinités de la religion civique (sauf peut-être Commode).
La difficulté vient de l'utilisation du terme "dieu" pour traduire deux réalités différentes. Un theos ou un deus de l'antiquité romaine ou grec est une "puissance" du monde, c'est à dire un être possédant une force créatrice et/ou destructrice capable de participer à la mise en ordre du monde et à son maintien, ou à l'inverse, de provoquer le chaos (la dualité chaos/ordre étant importante dans l'antiquité).
En tant que tel, un mortel pouvait très bien être un dieu pour les grecs pour peu qu'il ait fait la démonstration de sa puissance à ordonner le monde.
En occident romain, ça passe moins bien, d'où le culte non pas directement de l'empereur vivant, mais de son nom, de son genius (de sa force créatrice) ou des empereurs morts dont on fait l'apothéose.
Mais le principe reste le même, les attributs de ce qui mérite un culte c'est moins d'être immortels ou de faire partie des dieux officiels que d'être capable de puissance et d'action. Le culte antique est dans une relation de service: on demande aux divinités faveurs et protection et si on ne les trouvent pas, on peut faire la même chose avec un empereur, un roi, un général conquérant qui a démontré qu'il était capable de grands exploits, sans pour autant le considérer comme de la même "espèce" que les dieux officiels.
Les atrocités des « dieux-empereurs » n’avaient pas de limites
Un exemple?
La religion romaine perdaient de plus en plus d’adeptes au dépend des religions de Mithra ou de la chrétienté.
Pas avant le II et IIIème siècle, donc on est loin de la rédaction des évangiles qui datent de la fin du Ier et milieux du IIème siècle
les assassinats des empereurs et de leurs familles étaient inconnus des auteurs bibliques.
Mais encore une fois,c'est parfaitement gratuit comme affirmation. D'où tirez vous une telle idée?
Il n'y a rien dans le texte biblique qui le fait penser, rien dans l'historiographie impériale qui suggère un tel complot.
La seule chose c'est votre histoire de mention du nom César et on vous a expliqué que c'était faux et pourquoi c'était mentionné comme tel.
Vous faites de la masturbation intellectuelle pour rien.
Mais je n’ai pas trouvé de textes qui mentionnent les assassinats des empereurs romains. Cette information n’était pas disponible.
Ba oui, si les évangiles raconte l'histoire de Jésus, censé être née autour de l'an 1 et mort autour de 33, donc sous le règne d'Auguste et de Tibère. Il n'y a donc pas eu d'assassinat.
Les assassinats sont postérieurs et autant qu'on le sache, pas le fruit de chose caché (Caligula étant haï par le Sénat, celui-ci ne s'est pas gêner pour célébrer sa mort, même chose pour Néron qui est dépossédé de son pouvoir lors d'une crise de régime, donc à la vue de tous. Il n'y a guère que Claude qui est mort dans le secret)
Ce qui m’amuse avec la religion chrétienne est que Jésus, un homme, s’était déclaré le fils de dieu
Non.
Sa déclaration comme fils de Dieu est plus tardive et le fait de concile. Il y a d'ailleurs un très vifs débat à l'époque et plusieurs courants chrétiens pour savoir si Jésus était un homme, un dieu, les deux...
Quand le peuple a commencé à préférer un quidam-dieu plutôt que des Empereur-dieux, cela devait être humiliant pour ces empereurs.
Pas spécialement. Le culte chrétien a d'abord été vu comme une secte juive, puis une secte d'une autre religion, sans inquiété plus que ça. La persécution n'a rien eu de méthodique avant les empereurs du IIème siècle et les chrétiens ont surtout servit de bouc-émissaire en fait.
Les chrétiens en tant que communauté on subit ce que les Juifs ont subit et d'autre groupe religieux avant eux, à savoir d'être désigner comme responsable de maux.
Le culte chrétien s'intègre mal à la société antique du Ier et IIème siècle, car il revendique une citoyenneté céleste, en opposition avec les position civique de la population romaine de cette période, il revendique une unique divinité mais prêche en plus pour elle.
En tant que tel, ils ne sont donc pas un groupe reconnu officiellement comme l'était les juifs et leur refus d'accepter le culte impérial sans avoir d'exemption officielle (qui les juifs paient) leur vaut des condamnations.
mais les chrétiens n'étaient pas tant persécuté pour leur croyances que pour leur façon d'agir en contradiction avec les moeurs du temps.
La persécution religieuse est assez rare dans l'antiquité et s'il existe des condamnations religieuses, elles sont moins liés à des croyances qu'à des rites (un romain, par exemple, peu croire ce qu'il veut tant qu'il rend un culte à l'empereur, même sans y croire. Les religions antiques laissent peu de place à la croyance personnelle et à la foi, c'est surtout l'acte qui compte.)
Ca change à partir du IIème siècle et surtout au IIIème siècle, avec la grave crise de l'empire. Les moeurs sont profondément modifier et des cultes différent ce développe. Le christianisme, qui gagnait déjà en popularité, surfent alors sur la vague dans un empire où ce qu'il prêche ne dérange plus autant.
La rivalité entre le culte impérial et le culte chrétien a probablement existé un moment cela dit, mais ça n'est pas en soit humiliant, les empereurs se servant de ce culte comme propagande ont rapidement compris que le vent tournait et ont opter pour d'autre moyen, notamment la conversion (mais avant, ils ont développé d'autre cultes, notamment solaire, pour s'assimiler à Apollon, Sol Invictus...)
Il faut comprendre que les atrocités des empereur-dieux, laissaient un vide chez le peuple.
Encore une fois, lesquelles?
Par exemple, la religion de Mithra est apparue aussi, mais elle a été écartée par les romains et par les chrétiens.
Par les chrétiens, oui, quand le christianisme est devenus officiel, mais elle a été très populaire, notamment dans l'armée, avant ça.
Les chrétiens n’ont pas fait mieux que les romains à ce niveau. Ils faisaient des holocaustes avec leurs ennemis. (Cette méthode a été mise en pratique de façon régulière au moyen âge).
N'importe quoi.
Les persécutions de masses sont restés exceptionnelles, même pendant le moyen-âge. L'inquisition, qui fait tellement fantasmé de monde, n'a opérer sur une longue période et s'il y a eu une activité régulière, ça ne suffit pas pour parler d'holocauste ou de volonté d'extermination.
Ca l'est d'autant moins pour la période de l'antiquité tardive, où l'empire romain chrétien interdit les cultes païens, mais ne massacre pas pour autant des populations.
Mais ils n’ont pas réalisé qu’un nouvel empire religieux se bâtissait à leur dépend et l’empire romain tomba de toute façon.
Au contraire, c'est eux qui ont bâti la religion selon l'empire. Le catholicisme hérite encore aujourd'hui de l'organisation impériale de l'empire romain (le pape est encore pontifex, titre romain à l'origine porté par les empereurs).
L'assimilation du christianisme dans l'empire a été très intelligente aux contraire et à bien servit les empereurs pour assoir leur légitimité malgré un passé païen pour leur pouvoir. Ca a tellement marché que ça a continué sous l'empire Byzantin, avec un duo Basileus/Patriarche, qui a assuré une certaine stabilité à l'empire malgré des coups d'Etat incessant (au moins jusqu'au Xème siècle, après quoi l'empire est durablement affaiblit.)