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L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 02 nov. 2009, 19:37
par kaliméro
Comme j’ai l’ai expliquer dans mon précédent message, je me suis fait manipuler, par ce forum ou devrai-je dire le site internet des insoumis.org.
A l’époque j’était militant pour la décroissance économique et sociale, mouvement écologiste et altermondialiste.
Les grand penseur de la décroissance sont pour les non initier Serge Latouche, Paul Ariès, et Nicholas Georgescu-Roegen.
Qui propose une alternative au système capitaliste! Mais qui ont du mal à rentré en politique.


Comme je ne connaissait pas les dangers d’internet, je ne me suis pas méfier, et en faite je me suis fait manipuler par ce forum.
Bien qu’étant conscient de la manipulation….
On me disait que la démocratie était une illusion, que les élites contrôlait la nation, mais était-ce vraiment la vérité?
Les insoumis sont-ils des idiot utile du système?


Sachant que nous avons tous un pouvoir politique, qui est celui du vote, qui peux faire ou défaire un gouvernement.

Les insoumis.org , c’est avec le temps transformer en une secte, qui n’a rien changé de ce monde à part le porte monnaie de ces internautes.
D’ailleurs ils vendaient des stickers, pour ce faire de l’argent qu’elle arnaque!!


Aujourd’hui, je suis revenue à mes ancien idéaux, humaniste est décroissant, bien plus intelligente, que les idées speudo-révolutionaire des insoumis.
Je suis aussi anarchiste, car je ne pense pas que le changement ce fera par les urnes!
Mais bien dans la rue avec mes camarades!!


Voilà pour me présenter un petit peu!

http://www.ladecroissance.net
http://www.decroissance.org/
offensive.samizdat.net/

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 05 déc. 2009, 09:17
par Leugarys
Bien ancré à gauche, j'ai des doutes sur plusieurs organes de gauche aussi. Plusieurs idées, plusieurs concepts. La décroissance en fait partie d'ailleurs. Ça en m'empêche pas de participer ici et là mais je le fais en toute lucidité (avoir été censuré par bellaciao pour avoir critiqué castro calme bien par exemple).

Le plus simple est de faire fonctionner son esprit critique peu importe les choix qu'on fait, je veux dire qu'on peut voter une fois pour tel parti, une fois pour un autre, une fois blanc - car il faut bien faire un choix au moment électoral - et ne pas se départir de conviction acquises par l'expérience.

Ça peut rester intéressant de garder un œil sur ton ancien site... en toute connaissance de cause.

----

J'en profite pour me présenter brièvement (j'ai une tendance sceptique forte vous l'avez déjà compris pas la peine de déblatérer). Je lis ce site depuis un moment mais je viens seulement de me décider à faire un compte. Je continuerai à lire régulièrement et poster irrégulièrement.

Bonne continuation à tous ici.


L*

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 08 févr. 2010, 22:50
par fatctrla
Bonjour à tous :D
et un bonjour tout spécial à Kaliméro :|

Pour vous aidez à comprendre : je connais bien et apprécie le travail et l'équipe du forum des insoumis, j' y participe depuis plusieurs années. A l'époque modérateur, j'ai rencontré Kaliméro d'abord sous le pseudo de dec-nano dans les petites cases du forum qu'il décrit ci dessus.

@ kaliméro:

De passage sur ce forum, je suis tombé sur ton témoignage, que dis-je ? Ton parcours d'ancien combattant blasé qu'a tout compris à l'1ternet. A la lecture de cette "histoire", je pense que tu imagines facilement ma surprise ... :shock:

Je ne vais pas m'étaler sur le temps consacré par toute l'équipe pour répondre à tes multiples appels à l'aide de toutes sortes, qui glissaient toujours du cadre des échanges d'informations qu'on a habituellement sur un forum vers un terrain plus "personnel" réservé normalement aux intimes (voir à la médecine dans ton cas). Reconnais que tu ne nous a pas ménagé à l'époque.

J'entends bien que tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais sur nos pages... Mais tu vois, il existe d'autres forums, sites ou blogs qui travaillent sincèrement ce n'est pas vraiment un problème ?

tu dis :
Comme je ne connaissait pas les dangers d’internet, je ne me suis pas méfier, et en faite je me suis fait manipuler par ce forum.
Bien qu’étant conscient de la manipulation….
On me disait que la démocratie était une illusion, que les élites contrôlait la nation, mais était-ce vraiment la vérité?
Les insoumis sont-ils des idiot utile du système?
Alors je ne sais pas à quels idiots utiles tu fais référence là ? ou c'est juste une expression pour toi ?
On dirait qu'on t'as pris ta carte électorale et qu'on te l'a pas rendue ? Faut arrêter un peu là ... :ouch:
Les insoumis.org , c’est avec le temps transformer en une secte, qui n’a rien changé de ce monde à part le porte monnaie de ces internautes.
D’ailleurs ils vendaient des stickers, pour ce faire de l’argent qu’elle arnaque!!
Je vais devoir rentrer dans les détails pour expliquer aux utilisateurs du forum des sceptiques du Québec que tu propages ici des propos diffamatoires.
• les insoumis une secte ??
C'est un regroupement d'internautes très éclectiques (avec parfois des points de vues très différents) qui mettent à disposition des outils gratuits et sans publicité pour échanger de l'info, la diffuser et pour en discuter ( blog, forum, TV, gazette). Ce n'est ni une secte, ni un parti : c'est à dire qu'il n'y a pas de positions communes sur les sujets, c'est juste un endroit où on peut s'exprimer, échanger, lire, relire et relier.

• les stickers une arnaque ??
il s'agissait en réalité d'une initiative collective : se regrouper afin d'essayer d'avoir les meilleurs prix pour faire imprimer des stickers (suite à une demande des membres du forum).
Tu nous en as d'ailleurs demandé au mois de mai 2009 ... mais le stock était déjà financé, épuisé, partagé, envoyé et collé dans tous les coins... désolé
Le collectif des insoumis ne te dois pas d'argent ! On ne t'en as d'ailleurs jamais demandé !! :roll:
Alors ? Qui arnaque qui ici Kaliméro ? :menteur:

Continues de t'affirmer dans la vie ou sur internet sans nous couvrir d'infamies de la sorte, nous, qui t'avons cordialement souhaité une bonne route et un prompt rétablissement au moment où tu nous as re-re-re-demandé de supprimer ton compte et tes messages. ;)

Fat Ctrl-a

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 09 févr. 2010, 04:09
par Élucubration
Bonjour fatctrla,

Bienvenue sur le forum des Sceptiques du Québec. :)

Bien queje comprend que le but de votre intervention soit de clarifier le témoignage de kaliméro sur son expérience parmi la communauté des insoumis, je crois que les controverses ayant lieu sur d'autres forums devraient y rester. Nous avons déjà assez des nôtres (on me corrigera si j'ai tort).;)

edit : mon intervention n'était pas justifiée, veuillez m'excuser

Se rebeller contre les lois de la nature

Publié : 09 févr. 2010, 05:39
par Denis

Salut factria,

:bienvenue:

C'est toujours comique de lire, dans un autre forum, la version biaisée qu'y raconte un type qui sort d'avoir eu l'air fou dans le nôtre.

Je te comprends d'avoir voulu rectifier le biais narratif.

Je ne connais pas grand chose de ton groupe, les Insoumis. Le mieux que j'ai trouvé, pour me faire une idée, c'est la première de ces vidéos.

Candidement, j'ai l'impression que vous êtes à un cheveu de vous rebeller contre les lois de la nature. Je me trompe de beaucoup ?

Y a-t-il des contraintes que tu estimes acceptables ?

Amicalement,

:) Denis

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 09 févr. 2010, 09:06
par Homère
Bonjour Denis,

Jetez un oeil sur leur gazette:

Anti-vaccination, technologies sur le contrôle du climat etc...

Les insoumis sont en tout cas complètement soumis aux conspirationismes en tout genre. C'est bien triste.

Homère :a1:

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 09 févr. 2010, 15:35
par Hallucigenia
Salut,

:bienvenue: sur le forum, fatctrla.
Homère a écrit : Les insoumis sont en tout cas complètement soumis aux conspirationismes en tout genre.
Voici l'avatar d'uruk, un admin de leur forum :a7: :

Image

NWO, illuminati, complots... on dirait bien, effectivement, que les insoumis se révoltent contre le fruit de leur propre paranoïa.

Le plus drôle que j'ai trouvé, c'est le même admin qui filme des traces d'avion et des nuages dans le ciel, et qui prétend qu'il s'agit de « vaporisations à grande échelle » et de « modifications de climat par ingénierie aéroportée ». :ouch:

Amicalement,
Hallucigenia

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 09 févr. 2010, 16:34
par embtw
Hallucigenia a écrit :Salut,

[...]


Le plus drôle que j'ai trouvé, c'est le même admin qui filme des traces d'avion et des nuages dans le ciel, et qui prétend qu'il s'agit de « vaporisations à grande échelle » et de « modifications de climat par ingénierie aéroportée ». :ouch:

Amicalement,
Hallucigenia

Hallucinant :mrgreen:

Et encore une fois, cette vidéo illustre bien ce que je pense de tous ces délires conspirationnistes.

Au lieu de se contenter de la "matière brute", il faut qu'ils rajoutent des effets à la sauce "X-files", ici la musique "new age", ce qui dé-crédibilise complètement le fond ( si tant est que du fond ressorte la moindre crédibilité :roll: )

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 09 févr. 2010, 20:34
par Jean-Francois
Hallucigenia a écrit :Le plus drôle que j'ai trouvé, c'est le même admin qui filme des traces d'avion et des nuages dans le ciel, et qui prétend qu'il s'agit de « vaporisations à grande échelle » et de « modifications de climat par ingénierie aéroportée ». :ouch:
[mode=Hallu]
:ninja: Trainées toxiques :ninja:
[/mode]

Jean-François ;)

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 12 mai 2010, 14:54
par kaliméro
fatctrla a écrit :Bonjour à tous :D
et un bonjour tout spécial à Kaliméro :|

Pour vous aidez à comprendre : je connais bien et apprécie le travail et l'équipe du forum des insoumis, j' y participe depuis plusieurs années. A l'époque modérateur, j'ai rencontré Kaliméro d'abord sous le pseudo de dec-nano dans les petites cases du forum qu'il décrit ci dessus.

@ kaliméro:

De passage sur ce forum, je suis tombé sur ton témoignage, que dis-je ? Ton parcours d'ancien combattant blasé qu'a tout compris à l'1ternet. A la lecture de cette "histoire", je pense que tu imagines facilement ma surprise ... :shock:

Je ne vais pas m'étaler sur le temps consacré par toute l'équipe pour répondre à tes multiples appels à l'aide de toutes sortes, qui glissaient toujours du cadre des échanges d'informations qu'on a habituellement sur un forum vers un terrain plus "personnel" réservé normalement aux intimes (voir à la médecine dans ton cas). Reconnais que tu ne nous a pas ménagé à l'époque.

J'entends bien que tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais sur nos pages... Mais tu vois, il existe d'autres forums, sites ou blogs qui travaillent sincèrement ce n'est pas vraiment un problème ?

tu dis :
Comme je ne connaissait pas les dangers d’internet, je ne me suis pas méfier, et en faite je me suis fait manipuler par ce forum.
Bien qu’étant conscient de la manipulation….
On me disait que la démocratie était une illusion, que les élites contrôlait la nation, mais était-ce vraiment la vérité?
Les insoumis sont-ils des idiot utile du système?
Alors je ne sais pas à quels idiots utiles tu fais référence là ? ou c'est juste une expression pour toi ?
On dirait qu'on t'as pris ta carte électorale et qu'on te l'a pas rendue ? Faut arrêter un peu là ... :ouch:
Les insoumis.org , c’est avec le temps transformer en une secte, qui n’a rien changé de ce monde à part le porte monnaie de ces internautes.
D’ailleurs ils vendaient des stickers, pour ce faire de l’argent qu’elle arnaque!!
Je vais devoir rentrer dans les détails pour expliquer aux utilisateurs du forum des sceptiques du Québec que tu propages ici des propos diffamatoires.
• les insoumis une secte ??
C'est un regroupement d'internautes très éclectiques (avec parfois des points de vues très différents) qui mettent à disposition des outils gratuits et sans publicité pour échanger de l'info, la diffuser et pour en discuter ( blog, forum, TV, gazette). Ce n'est ni une secte, ni un parti : c'est à dire qu'il n'y a pas de positions communes sur les sujets, c'est juste un endroit où on peut s'exprimer, échanger, lire, relire et relier.

• les stickers une arnaque ??
il s'agissait en réalité d'une initiative collective : se regrouper afin d'essayer d'avoir les meilleurs prix pour faire imprimer des stickers (suite à une demande des membres du forum).
Tu nous en as d'ailleurs demandé au mois de mai 2009 ... mais le stock était déjà financé, épuisé, partagé, envoyé et collé dans tous les coins... désolé
Le collectif des insoumis ne te dois pas d'argent ! On ne t'en as d'ailleurs jamais demandé !! :roll:
Alors ? Qui arnaque qui ici Kaliméro ? :menteur:

Continues de t'affirmer dans la vie ou sur internet sans nous couvrir d'infamies de la sorte, nous, qui t'avons cordialement souhaité une bonne route et un prompt rétablissement au moment où tu nous as re-re-re-demandé de supprimer ton compte et tes messages. ;)

Fat Ctrl-a



Je n’étais pas dans l’obligation de te répondre, mais je le fais par respect, pour toi, et par la communauté des insoumis!
Comme tu là sans doute constaté, je suis partie du forum car les sujet ne m’intéressait peu, et se répétais à la longue, j’ai fini par faire une overdose ……………………………..!!!!!!!!!

En ce qui concerne le nouvel ordre mondiale, j’ai déjà fait le tour, j’ai comprit l’énorme mascarade qu’il y’avait derrière, c’est à 99 % de la manipulation pro mondialiste, pour faire accepter ce que nous refusons tous !!!!
De plus il y’a beaucoup de désinformation à ce sujet, comme par exemple l’attribution de ce complot au illumatie etc…………………………….
Comment faire la part des chose entre le vrai et le faux, quand il n’y que du faux mélangé avec du vrai ??
C’est un peu difficile non ??

Ce n’est pas la peine d’ouvrir un tribunal, pour me juger et me critiquer, je dit ce que je pense, et j’assume mes propos, sur lequel je ne reviendrait pas ni ne corrigerait.
Derrière internet on peut raconter tout est n’importe quoi du moment que les gens tombe dans le panneau, et croivent tout ce qu’on leur dit.

Cet à chacun de vivre sa vie comme il l’entend, mois j’ai choisi un vie simple, remplie de joie et de bonne humeur.
En ce moment je me focalise sur ma timidité que je doit vaincre, mais ça risque d’être dur pour moi,
car il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir. http://www.stop-timidite.fr/
Donc voilà, pas le temps de me prendre la tête avec toi !!!!
Ni même de me justifier !!!!!!!!!!


De plus la liberté n’est qu’une illusion, puisque se libéré de certaine chaine implique d’en retrouver d’autres derrière, qui sont parfois bien pire, que les précédente.
Par conséquent:

Anarchiste, insoumis ou libertaire
Communiste ou décroissant


Nous voulons tous la même chose, nous somme des idéaliste, et nous voulons tous le changement et c’est tout ce qui importe.
Rien de plus rien de moins


Arrêtons les guerres de clan et d’égo, car au final, en cherchant un peu nous avons tous des point commun!!



kaliméro

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 13 mai 2010, 13:39
par kaliméro
fatctrla a écrit :Bonjour à tous :D
et un bonjour tout spécial à Kaliméro :|

Pour vous aidez à comprendre : je connais bien et apprécie le travail et l'équipe du forum des insoumis, j' y participe depuis plusieurs années. A l'époque modérateur, j'ai rencontré Kaliméro d'abord sous le pseudo de dec-nano dans les petites cases du forum qu'il décrit ci dessus.

@ kaliméro:

De passage sur ce forum, je suis tombé sur ton témoignage, que dis-je ? Ton parcours d'ancien combattant blasé qu'a tout compris à l'1ternet. A la lecture de cette "histoire", je pense que tu imagines facilement ma surprise ... :shock:

Je ne vais pas m'étaler sur le temps consacré par toute l'équipe pour répondre à tes multiples appels à l'aide de toutes sortes, qui glissaient toujours du cadre des échanges d'informations qu'on a habituellement sur un forum vers un terrain plus "personnel" réservé normalement aux intimes (voir à la médecine dans ton cas). Reconnais que tu ne nous a pas ménagé à l'époque.

J'entends bien que tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais sur nos pages... Mais tu vois, il existe d'autres forums, sites ou blogs qui travaillent sincèrement ce n'est pas vraiment un problème ?

tu dis :
Comme je ne connaissait pas les dangers d’internet, je ne me suis pas méfier, et en faite je me suis fait manipuler par ce forum.
Bien qu’étant conscient de la manipulation….
On me disait que la démocratie était une illusion, que les élites contrôlait la nation, mais était-ce vraiment la vérité?
Les insoumis sont-ils des idiot utile du système?
Alors je ne sais pas à quels idiots utiles tu fais référence là ? ou c'est juste une expression pour toi ?
On dirait qu'on t'as pris ta carte électorale et qu'on te l'a pas rendue ? Faut arrêter un peu là ... :ouch:
Les insoumis.org , c’est avec le temps transformer en une secte, qui n’a rien changé de ce monde à part le porte monnaie de ces internautes.
D’ailleurs ils vendaient des stickers, pour ce faire de l’argent qu’elle arnaque!!
Je vais devoir rentrer dans les détails pour expliquer aux utilisateurs du forum des sceptiques du Québec que tu propages ici des propos diffamatoires.
• les insoumis une secte ??
C'est un regroupement d'internautes très éclectiques (avec parfois des points de vues très différents) qui mettent à disposition des outils gratuits et sans publicité pour échanger de l'info, la diffuser et pour en discuter ( blog, forum, TV, gazette). Ce n'est ni une secte, ni un parti : c'est à dire qu'il n'y a pas de positions communes sur les sujets, c'est juste un endroit où on peut s'exprimer, échanger, lire, relire et relier.

• les stickers une arnaque ??
il s'agissait en réalité d'une initiative collective : se regrouper afin d'essayer d'avoir les meilleurs prix pour faire imprimer des stickers (suite à une demande des membres du forum).
Tu nous en as d'ailleurs demandé au mois de mai 2009 ... mais le stock était déjà financé, épuisé, partagé, envoyé et collé dans tous les coins... désolé
Le collectif des insoumis ne te dois pas d'argent ! On ne t'en as d'ailleurs jamais demandé !! :roll:
Alors ? Qui arnaque qui ici Kaliméro ? :menteur:

Continues de t'affirmer dans la vie ou sur internet sans nous couvrir d'infamies de la sorte, nous, qui t'avons cordialement souhaité une bonne route et un prompt rétablissement au moment où tu nous as re-re-re-demandé de supprimer ton compte et tes messages. ;)

Fat Ctrl-a





Pour allez plus loin, et pour répondre au procès d’intention que tu me fait!
Comme je l’ai dit plus haut cet à chacun de se tracer la vie qu’il désire, pas la peine de suivre les fantasme d’un groupe ou d’une minorité de gens qui sont en dehors des réalités du systèmes.



La révolution si un jour il y’en à une passe par la prise du pouvoir, et non par la création d’une société autonome, d’individu libre, amateurs d’idéologie New age et baba cool, ceci est la pal copie d’un individu libéral libertaire, qui me fait gerber.



Nous changerons pas le monde en créant un sur homme, insoumis, mais en acceptant le faite que l’homme peut être faible, con, est stupide, qu’il n’est pas parfait et qu’il à certainement des défaut.
L’acceptation des faiblesse de l’homme permettra d’amélioré l’humanité……………..


Si nous ne prenons pas en compte ces critères, ne tomberons a chaque fois, dans un individualisme révolutionnaire, voulant amélioré l’homme.



La création d’un société autonome n’est possible que pour créer un micro résistance, mais là encore tout ceci reste inefficace si le seul but est de contré le système et non de prendre le pouvoir.
Car passé sa vie à contré le système, sans qu’il y’est révolution au bout est inutile car nous gaspillons notre temps, notre énergie pour rien!


Alors qu’une autres vie sociale est sans doute possible, grâce au réseaux alternatif, bien organiser, et qui connaissent bien leurs discours et idées.



Je préfère largement investir la démocratie, et voter plus tôt que de m’en remettre aux marge de la société, que je trouve la plupart du temps hypocrite.
Elles ne proposent jamais rien, elles critiquent, elles critiques, mais rien ne bouges.


La société que tu critique, à toujours généré une minorité à contre courant, souvent passive, et qui n’a jamais voulu rentré, dans les règles du jeu que la société lui à imposé.



Ne pas rentré dans le système démocratique c’est refuser tout changement, en isolant dans la marge, et ça tu le sait très bien et sans doute mieux que moi.
Construire sans le système est un mythe, cela demande beaucoup d’énergie , et c’est fatiguant pour l’esprit.


Mon humanisme, est démocrate, et non pas libéral libertaire, comme tu la put le constater.
Acceptons l’homme comme il est, avec ses faiblesses, ses qualité, et ses défaut, plutôt que de vouloir l’amélioré génétiquement.



Un petit lien en cadeaux : jeanzin.fr/


kaliméro

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 15 mai 2010, 10:22
par kaliméro
Oui, mais le problème qui se pose à nous concrètement, c'est la raison pour laquelle tant de gens , et surtout de prolétaires, éprouvent un attrait pour ces théories et les choisissent clairement comme une alternative à la lutte des classes. Contrairement à l'idée qu'on pourrait en avoir, qu'en ont certains militants, l'adhésion partielle ou totale à ces théories n'est pas un "sas" vers la lutte , même si les gens sont en contact avec des idées et des pratiques qui pourraient les y conduire.

Et démonter les foutaises serait bien un jeu d'enfant, si et seulement si il n'y avait pas autre chose derrière. En réalité, l'utilité de la méthode ci-dessus n'est malheureusement presque jamais de retourner l'interlocuteur, elle est juste utile pour ne pas être retourné soi même, c'est à dire pour rompre le débat en connaissance de cause, et ne pas laisser pourrir ta réunion, ton site, ton collectif.

Quand la démonstration rationnelle ne fonctionne pas , c'est souvent qu'elle ne répond pas à la bonne question, c'est à dire que les gens qui se font happer , finalement , trouvent un bénéfice autre dans l'adhésion que le fait d'avoir accédé à une "vérité utile". Et c'est ce qui se produit.
Je vois quelques pistes à creuser en profondeur

- la théorie du complot est une auto justification de sa propre passivité: souvent tu y as droit dans les actions dans un lieu public de la part de gens qui ne s'y joignent pas, mais viennent te dire " je suis avec vous, mais ça ne sert à rien". Concrètement, ils ne sont pas avec nous, puisqu'ils ne font rien qui les mette concrètement dans la lutte. Mais créer une opposition fantasmatique et secrète permet d'éluder cette dimension: si je ne crie pas avec vous contre le directeur de la CAF, ce n'est pas parce que j'ai peur, ce n'est pas parce que ça nécessiterait de me mettre en danger, mais parce que le directeur de la CAF n'est rien, et le gouvernement non plus d'ailleurs, et les patrons encore moins. Les vrais " responsables" sont cachés, occultes et donc la seule lutte possible, c'est leur dévoilement.

- cette dimension du "dévoilement" est primordiale, et ça explique aussi son essor concomittant à celui de l'internet: il y a des gens aujourd'hui, plein, qui se voient comme des Resistants, des vrais, alors que leur seule activité est de l'ordre du discours. Les théories du complot se sont dévéloppées parallèlement au durcissement de l'affrontement de classe, à la difficulté croissante de faire grève ou autres sans répression, aux échecs des derniers mouvements de masse en terme de satisfaction des revendications.

La théorie du complot , à l'inverse de celle de la lutte des classes, ne propose d'office aucun espoir: elle n'est pas une explication dynamique du monde avec deux forces qui s'affrontent, mais celle ou ceux qui agissent et ceux qui subissent sont toujours à la même place. Dans le cadre du "système" fantasmé, il n'y a que des défaites, aucune riposte qui fasse sens dans le déroulement des évènements historiques. Au contraire, même les révolutions, même les mouvements de masse, ne sont pas ce qu'ils paraissent: ils sont eux aussi manipulés dès le début par des forces obscures , ils sont même souvent provoqués pour aboutir à l'objectif inverse de ce qu'ils prétendent être, la continuation de la domination.

L'adhésion et la propagation de ces théories me semblent donc correspondre au sentiment de défaite ressenti par les prolétaires, et lui donner une jusitification. Et elles offrent un dérivatif à ce sentiment, à peu de frais, l'impression de se réapproprier du sens simplement en dénonçant de prétendus coupables. Et toutes ces théories, parce qu'elles sont fascistes, donnent évidemment la possibilité concrète de chatier un coupable à sa portée, car aucune d'entre elles n'omet de désigner parmi les coupables, une minorité quelconque à l'intérieur du prolérariat, toutes ouvrent une possibilité de pogrom
.


http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewt ... a60ac41933

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 15 mai 2010, 13:08
par kaliméro
L'individualisme pseudo-révolutionnaire

Par Jean Zin le Mercredi, 20 février 2008, 18:00 - Politique - 2357
On ne le sait que trop, les hommes ne sont pas ce qu'ils prétendent être ! Ils agissent souvent à rebours de leurs motivations conscientes, et semblent parfois se débattre comme un insecte dans une toile qu'ils referment sur eux par leurs efforts mêmes pour tenter de s'en sortir. C'est caricaturalement, toute la complicité des terroristes avec l'ordre policier qu'ils renforcent à tel point que, lorsque des fanatiques religieux ou quelques crétins d'extrême gauche qui se prennent pour des héros ne font pas le travail pour eux, l'extrême droite ou les pouvoirs établis savent tout le profit qu'ils peuvent tirer à organiser eux-mêmes quelques faux attentats plus ou moins sanglants (on l'a vu en Italie).

Ce n'est pourtant pas la seule confiscation par l'individu de l'action et de la conscience collective. Il est assez étonnant de constater à quel point en effet on rencontre de nos jours une presque totale individualisation de la politique, centrée sur soi, avec un individualisme exacerbé qui se croit révolutionnaire à transgresser les lois pour certains (jouissance perverse), à vivre hors du système pour d'autres (enfermé dans sa folie), quand d'autres encore se contentent de revendiquer une "simplicité volontaire" ou toute autre conduite exemplaire (mais chargée d'une culpabilité névrotique). Le seul point commun à ces stratégies purement individuelles, même si elles n'ont à la bouche que l'intérêt commun et dépensent beaucoup d'énergie, c'est de ne rien changer du tout à la société. C'est un fait, malgré qu'on en ait.

Ce ne sont à l'évidence rien que des pseudo-révolutionnaires sans aucune révolution effective, comme s'il ne s'agissait pas tant de faire (la révolution) que d'être ("révolutionnaire" ou "écologiste") et de s'identifier ainsi à quelque figure idéalisée. On peut y voir un retournement véritablement paradoxal du souci de l'authenticité dans la vie quotidienne qui se transforme en spectacle narcissique, une mise en scène permanente et une sorte de moralisme inversé.

Pour la révolution on peut attendre.
Il y a un terrible malentendu sur la révolution dont nous avons besoin qui n'est ni une fête, ni une explosion de violence, ni une prise de pouvoir, ni seulement une refondation sociale mais bien un changement de système. Ce n'est pas parce toute révolution a un côté carnaval où les rapports de pouvoir s'inversent qu'une révolution ne serait qu'une fête alors qu'elle ne mérite le nom de révolution qu'à bousculer l'ordre établi assez pour provoquer des réorganisations systémiques durables, pour adapter les rapports sociaux aux nouvelles forces productives, démocratiser la société et rétablir un peu plus de justice. D'ailleurs, il faut bien dire que la période actuelle n'est pas tellement sensible aux sirènes du romantisme révolutionnaire mais plutôt à une sorte d'anarcho libéralisme un peu égaré et dépourvu de toute efficience, un rêve d'enfance dévastateur, celui d'une nature apaisée et transparente à elle-même beaucoup trop mythifiée et qui nous laisse en fait spectateurs de notre propre vie et désarmés face aux évolutions sociales bien réelles.

Il serait temps pourtant de dissiper les illusions des individualismes pseudo-révolutionnaires pour reprendre l'initiative et s'organiser collectivement, mais, bien sûr, ce serait une illusion de croire qu'on pourrait s'en débarrasser vraiment ni convaincre quiconque, il faudra toujours faire avec...
La transparence et l'obstacle


La première illusion de l'individu, en effet, c'est bien celle de la transparence à soi et d'être persuadé de savoir ce qu'il faudrait faire, car, aussi étonnant que cela puisse paraitre, nous ne savons pas ce que nous sommes ! Certes, la conscience de soi est constitutive, nul n'en est privé, et nous avons tous la parole, cela n'empêche nullement que nous ne savons pas ce qu'est la vie, que nous vivons, nous ne savons pas ce qu'est la conscience avec laquelle nous pensons, nous ne savons pas ce qu'est le langage avec lequel nous parlons. Il nous faut tout apprendre. Nous sommes tissés de mille mots, de liens innombrables et de toute une histoire. Nous sommes parlés plus que nous ne parlons, constitués de toutes sortes de préjugés et d'identifications. La transparence à soi-même ne peut être qu'une illusion dans ces conditions. "Connais-toi toi-même", cela ne peut être que découvrir sa propre opacité et l'étendue de notre ignorance, pas du tout de rencontrer sa vérité et ne plus douter de sa propre identité comme on le voudrait trop naïvement. Cette "ignorance docte" est exactement le contraire de la foi pleine de certitudes des ignorants.

C'est le grand malentendu de la demande de guérison ou de sagesse, et c'est pourquoi le plus intime est paradoxalement le plus dogmatique, se réclamant d'ailleurs la plupart du temps de grandes théories logiques ou de traditions religieuses. Si on croit à Dieu et à Diable, on les trouvera certainement en nous, bien présents. Aussi difficile que ce soit à l'admettre, ce n'est pas seulement l'ignorance qui limite la conscience de soi mais bien une fonction de méconnaissance et de refoulement ou de rationalisation, la persistance d'un inconscient (énonciation) qui ne peut jamais être éliminé (de l'énoncé) : "qu'on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s'entend", il y a du refoulement, toujours, au nom de grands mots comme de l'amour, et le mystère reste entier, sans retour, de l'autre sexe comme du désir obscur de la Mère, cicatrice encore vive de l'unité perdue. C'est de cette blessure que surgissent nos monstres, du tragique de la vie où la vérité est en jeu qui nous met en cause dans tout notre être, et non d'une simple erreur logique qu'on pourrait rectifier ni d'un dérèglement émotionnel qui serait dépourvu de sens !


Contre les prétentions de l'individu à la transparence de soi-même, la psychanalyse montre non seulement qu'il n'y a pas d'auto-analyse et que les tentatives d'introspection ou d'examen de conscience sont largement trompeuses, complaisantes, surjouées, mais l'analyse du transfert montre bien que, ce dont il faut se guérir c'est du désir de guérison lui-même (l'éveil, c'est qu'il n'y a pas d'éveil). Non, ce n'est pas un hasard du tout si presque tous ceux qui se réclament du développement personnel et de la connaissance de soi s'appuient sur un dogme pseudo-scientifique ou religieux et tombent facilement dans la secte (y compris les psychanalystes).

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le progrès de la civilisation ce n'est pas de savoir qui on est, mais de savoir qu'on l'ignore ; ce n'est pas la sagesse et l'initiation, c'est la philosophie et l'inconscient. Ce qui reste toujours difficile, presque impossible, c'est de reconnaitre ses erreurs, de faire son auto-critique et d'admettre la part de dogmatisme qui nous limite à notre époque et à ses préjugés. Non seulement ça résiste ferme mais il n'y a pas de réel qu'on pourrait atteindre une fois pour toutes. Ce sera toujours aussi difficile, car une fois soulevé sur notre inconscient le couvercle retombe encore plus lourdement d'un nouveau refoulement sous ses faux airs de libération, et les anciens révolutionnaires deviennent les nouveaux pouvoirs établis...
Ce n'est que l'aspect individuel. Au-delà de la limite que l'inconscient met à une conscience de soi trompeuse, il s'ajoute un problème d'un tout autre ordre au niveau politique, c'est l'absence de toute unanimité ou même de consensus : c'est bien plutôt le conflit des idéologies, la lutte des classes et les guerres de religions. Quand on parle de conscience collective, ce n'est en rien comparable avec une conscience individuelle relativement unifiée, sauf à supposer une substance collective idéalisée sous la forme d'un peuple mythique ou d'un dieu tutélaire. L'unité sociale n'est pas donnée, elle est à construire à partir d'une irréductible diversité d'opinions. En dehors de l'action commune, il n'y a aucune "volonté générale" qui ferait corps et s'imposerait à tous, tout au plus des votes qui se trouvent majoritaires et peuvent se contredire. S'imaginer que notre propre bonne volonté suffirait à convaincre la Terre entière et nous regrouper sous la même bannière semble donc assez vain (c'est, pour Hegel, "la loi du coeur" et "le délire des grandeurs"). En effet la diversité des opinions est bien inséparable de notre nature humaine divisée, de la séparation entre signifiant et signifié, entre le signe et la chose, comme entre l'homme et la femme. Ce n'est pas d'une conversion universelle que nous pouvons attendre un changement politique mais au contraire de l'expression de nos diversités et de la confrontation de points de vue irréconciliables. Il n'y a pas d'accès à la vérité, pas d'ordre naturel ou divin qui tienne, la science doit être soumise à l'expérience et construite à partir de nos rationalités limitées et de nos divergences. C'est cette quête qui fait l'unité de l'aventure humaine dans sa diversité.

Non seulement la pluralité des croyances empêche toute effusion générale (on est toujours engagé dans une lutte contre d'autres croyances), mais vouloir les unifier ne fait qu'ajouter une autre division, et plus on a d'exigences, plus on réduit ceux qui peuvent s'y égaler. Plus inquiétant, c'est croire savoir où est le bien qui peut mener au pire. A rebours de tous les boucs émissaires qu'on se trouve, il faut affirmer haut et fort qu'il n'y a pas de "Mal" qu'il suffirait de vaincre, on ne sait pourquoi venu nous gâcher la vie ! La question est bien plus grave puisque c'est le Bien qui est la cause du Mal, depuis nos premiers chagrins d'amour jusqu'aux utopies totalitaires. Il faut s'en persuader, "l'enfer est pavé de bonnes intentions"...


Les utopies individuelles du collectif


Il y a de quoi y réfléchir à deux fois quand même avant de se lancer dans de nouvelles utopies, au moins faire son deuil de l'unité fusionnelle (un monde sans classes), désirée par tous sans doute mais jamais réalisée sinon fugitivement et cause de tant de massacres ! Reconnaitre ces obstacles ne constitue pas pour autant une raison de renoncer à continuer l'émancipation humaine et la démocratisation de la société, c'est au contraire exiger d'en tenir compte pour les surmonter et, au lieu de viser un Bien idéal et culpabiliser les gens, revenir aux processus matériels pour faire du mieux qu'on peut, ce qui serait déjà pas si mal ! La question devient cognitive plus que morale, même si elle ne s'y réduit pas car on ne peut se passer de l'auto-affirmation du collectif, son institutionnalisation révolutionnaire qui doit être comprise dans sa dimension collective et conflictuelle (luttes de pouvoir), et qui n'est plus du tout individuelle, sans se réduire non plus aux effets de masse ou de marché.
Les visions du collectif sont très différentes selon qu'on le considère comme déjà donné ou bien à construire. Si le collectif nous précédait, nous pourrions l'exprimer individuellement, comme une cellule du corps contenant la totalité de son ADN. Un seul pourrait parler pour nous tous et nous représenter. C'est tout autre chose si le collectif est le résultat d'une négociation et d'une composition. Certes, nous sommes des roseaux pensant et, comme tel, nous pouvons sembler contenir tout l'univers. Il est dès lors on ne peut plus naturel de croire qu'on pourrait le changer rien que par la pensée, mais il suffit de s'y cogner pour en éprouver toute la dureté qui nous assure qu'il nous est bien extérieur (c'est d'ailleurs aussi la preuve qu'on peut le transformer de façon durable). En tout cas, une bonne part des malentendus viennent sans doute de la certitude pour chacun d'incarner la volonté collective, comme certains fanatiques se croient, on ne sait pourquoi, les élus de Dieu. Ce n'est pas la seule façon de réduire le collectif à l'individu.
Une version opposée de cet individualisation du collectif, beaucoup moins paranoïaque mais pas plus acceptable pour autant, c'est d'en faire l'expression d'un phénomène émergent qui nous dépasse, sans que nous en soyons conscients. On n'est plus ici dans le projet collectif, mais dans le jeu des préférences individuelles, des valeurs. C'est la main invisible des marchés, manifestation de la providence divine, de l'âme du monde (Amon), d'un dieu caché dont nous sommes les messagers malgré nous, un peu comme dans les modes où chacun croyant se distinguer ne fait qu'imiter ses semblables. C'est ainsi que l'individualisme montre son caractère moutonnier, comme dans les mouvements de bourse. Cette idéologie du marché est une conception effectivement très individualiste du collectif réduit aux mouvements de masse et sans aucune garantie que le résultat ne soit pas catastrophique, mais qui laisse croire qu'un changement des individus pourrait se répercuter au niveau global, comme si "les multitudes" étaient responsables du sort qu'elles subissent, comme si c'était le consommateur qui déterminait le marché alors qu'il y a plutôt production du consommateur par le système (la publicité, etc.). Ainsi, l'individualisme a pu contaminer jusqu'aux révolutionnaires ou les écologistes, persuadés qu'il suffirait de participer chacun avec sa petite chapelle au marché des idéologies ! L'expérience américaine montre plutôt que les discours religieux et la charité chrétienne cohabitent fort bien avec le discours de l'argent et le matérialisme le plus sordide. Ce n'est pas au niveau des valeurs symboliques ou des décisions individuelles que ça se passe vraiment mais à celui des processus concrets, des structures matérielles et des rapports de force.


L'homme nouveau

Au fond, cette focalisation quasi religieuse sur l'individu dont il faudrait faire un "homme nouveau" n'est sans doute que la conséquence de l'individualisme libéral et de la perte des solidarités sociales, même si ce pas n'est pas si nouveau que cela puisqu'on peut remonter jusqu'à Epicure au moins, ou, un peu plus près, à cette illusion d'une "servitude volontaire" popularisée par Montaigne comme si ce n'était qu'une simple déficience individuelle qui serait à la base du pouvoir des tyrans ! Toutes les religions révélées vivent sur l'illusion d'un mal qui serait dans le coeur de l'homme et d'une conversion qui apporterait le royaume de Dieu sur la Terre, sans parler des sagesses qui promettent l'illumination depuis si longtemps et de nous transformer radicalement par la discipline du corps et de l'esprit, sans que leur supposée influence sociale n'ait jamais été à la hauteur, qu'on sache ! Les créateurs de religion n'ont-ils pas changé le monde par leur parole et leur exemple ? Ceux qui le disent pensent que c'est indéniable, mais on peut légitimement en douter pourtant : les religions ont toujours été politiques et on peut douter surtout qu'elles aient vraiment amélioré les choses, n'ayant pu empêcher des guerres auxquelles elles servaient plutôt de prétexte, ni l'inégalité ou l'exploitation. Les idéologies sans dieux n'ont pas fait mieux, c'est tout aussi certain, mais désormais c'est la techno-science qui nous promet un homme nouveau débarrassé de toutes nos tares. Ce n'est pourtant pas l'homme qu'il faudrait changer, et bien plutôt la société et l'économie qui doivent être changés pour les adapter à l'homme tel qu'il est avec tous ses défauts, ses faiblesses, ses folies mêmes, qui ne sont pas sans qualités. Bien sûr, on comprend qu'on se replie sur soi lorsqu'il n'y a pas d'alternative collective...


Il n'empêche que la révolution ne sera pas dans les têtes, ni simple révolution culturelle, mais qu'elle doit se traduire dans l'organisation de la production et les institutions collectives. Certes, on peut bien partir des individus et des petits groupes mais il n'y aura pas de révolution sociale sans organisation ni sans une certaine "prise de pouvoir" (au niveau local au moins). Ce ne sera pas une révolution "entre-nous", entre militants, entre convaincus, mais avec tous les autres ; pas un petit cercle de révolutionnaires ou de saints mais l'ensemble de la population, pas pour un homme nouveau fantasmé mais pour les gens tels qu'ils sont, dans la situation qui est la nôtre (les alternatives locales s'y affrontent concrètement).

Si des dispositifs alternatifs étaient destinés à des sages et une communauté de saints, l'échec serait assuré ("Malheur à une république où le mérite d’un homme, où sa vertu même serait devenue nécessaire !" Sadi Carnot). Il faut nous prendre comme nous sommes avec nos folies, nos limites et toute l'étendue de notre ignorance. Plutôt que de rêver à quelque paradis merveilleux, il vaut mieux se limiter à essayer de s'adapter aux évolutions en cours et préserver notre avenir. Même si cela peut exiger des changements radicaux qui nous changeront, inévitablement, il n'y a pas de quoi promettre un monde apaisé. Pas plus que la fin de l'esclavage n'a été un bonheur sans fin, il ne faut pas attendre plus de la sortie du salariat au profit du travail autonome qu'un progrès dans nos libertés, ce qui est déjà considérable mais qui n'est pas dépourvu d'aspects négatifs aussi.

L'essentiel c'est qu'il est absurde et dangereux de vouloir changer l'humanité. Comment faire pour changer tous les hommes d'un seul coup, avec quelle formule magique ? Par l'éducation ? L'éducation est effectivement fondamentale et nous change profondément mais elle demande beaucoup de temps et, de toutes façons, l'éducation n'est pas le dressage mais l'apprentissage, elle ne peut être autre chose qu'un reflet de la société (sinon, qui éduquera l'éducateur?). Au-delà du danger de formatage des esprit et du viol de notre intimité dans la confusion entre le privé et le public, le plus grand danger est surtout que cela voudrait dire qu'on va faire une société pour laquelle il y aurait des non-humains ou des sous-hommes, des attardés à rééduquer, des barbares à exclure de la cité.

Cette aspiration à l'excellence, à la maitrise de soi et à la conscience n'est pas sans grandeur, on ne peut que l'encourager mais elle tombe facilement dans la fascination de sa propre image et finalement dans une forme d'imitation et d'adoration du chef paré de toutes les vertus. La magie des grands mots ne suffit pas à changer le monde ni le sens commun. Il vaut mieux savoir que nous sommes faibles, faillibles et un peu minables, petites choses fragiles et bornées même si nous avons aussi notre dignité et que chaque existence reste admirable vue d'assez près.
Il vaut mieux essayer de nous supporter mutuellement, de se débrouiller pour mieux vivre ensemble avec tous nos défauts qui ne sont pas sans raisons, essayer d'avoir un peu plus d'intelligence collective en s'organisant et non pas en se fiant simplement à l'intelligence de chacun.


L'organisation collective


Il est certain que l'intelligence collective ne procède pas tellement de l'intelligence individuelle et plutôt de la bêtise des foules (une foule de moines ou de psychanalystes ne valant guère mieux). Il y a tellement de discours stupides et dangereux, c'est cela notre réalité, les préjugés, les convictions plus ou moins délirantes. C'est avec cela qu'il faut faire, et la limite de la démocratie : la revendication de l'idiot d'avoir raison tout autant qu'un autre et la guerre des religions qui en résulte ou la multiplication des sectes. S'il y a démagogie et manipulations émotionnelles des foules, c'est que les évidences les plus simplistes sont tout simplement fausses et qu'on tombe facilement dans le panneau... La vérité est toujours aussi impossible à dire, il y a toujours division de la vérité et du savoir, même pour les prétendus experts ou savants.

L'idée que nos problèmes ne viendraient que de l'avidité humaine, d'un désir déréglé ou d'une mauvaise métaphysique est une idée folle, encore plus de croire qu'il suffirait de changer d'idée pour changer de système alors que c'est, fondamentalement, l'indécidable qui est en cause et le jeu de puissances matérielles. Il n'y a pas seulement une pluralité des fins légitimes, mais une pluralité des illusions, une pluralité de la connerie humaine (dont on ne peut s'exclure soi-même) ! C'est autrement plus grave et pourquoi l'histoire avance par ses mauvais côtés, en se jettant dans une erreur après l'autre. Il faut des massacres, il faut l'horreur, la catastrophe pour qu'on se décide, sinon chacun délire dans son coin à rêver de son petit monde, à rêver qu'il s'éveille en devenant papillon...


S'il n'y a pas démocratisation du savoir et qu'on ne partage que l'ignorance, quelle rôle donner alors aux idées, à la communication et au débat public ? Ne doit-on y voir que des leurres pour émouvoir les foules ? Les campagnes électorales montrent que c'est effectivement le cas la plupart du temps. Les idées sont des armes quand elles pénètrent les masses mais si ce sont les processus matériels qui sont déterminants en dernière instance, l'enjeu devient cognitif plus qu'idéologique : se doter des moyens de savoir la vérité (sur le climat par exemple) pour agir sur les causes, se donner les moyens de nos fins plutôt que d'attendre qu'un miracle se produise qui nous éviterait d'avoir à prendre nos responsabilités.

Il semble qu'on soit toujours écartelés dans les débats entre dogmatisme et scepticisme qui sont des pièges symétriques : fanatisme aveugle d'un côté, laisser-faire impuissant de l'autre. La voie de l'action consciente est certes bien étroite entre ces deux erreurs opposées : c'est la voie de la philosophie, de la science, de la démocratie et de la discussion argumentée (l'agir communicationnel). C'est ce qui demande organisation.

Il y a un préalable à l'organisation, cependant : on a besoin de "faire société" et d'un objectif commun, on a besoin du sentiment de solidarité et de reconnaissance, on a besoin d'amitié enfin (la philia des Grecs). C'est ce qui fait qu'un mouvement social est un peu comme une histoire d'amour (Alberoni), c'est peut-être aussi pourquoi cela se termine si mal la plupart du temps... Impossible de se débarrasser de l'émotionnel en politique mais il peut être trop facilement manipulé et il ne faut pas confondre les sphères publiques et privées. On a besoin d'illusions, c'est indiscutable. Aucun travail sur soi ne pourra l'empêcher ni éviter le travail du négatif, on s'y laisse tous prendre à un moment ou un autre. Il ne faut donc pas prétendre rendre le pouvoir bon mais savoir qu'il est mauvais et lui mettre des contre-pouvoirs. Il s'agit de reconnaitre notre part de bêtise, pas de nier nos besoins émotionnels mais pas de les glorifier non plus dans leur tendance à nous aveugler. Il vaut mieux essayer de rester rationnel plutôt que de s'abandonner aux bons sentiments et il ne suffit pas de renverser les dominants ni de lutter contre l'injustice. Ce qu'il faut faire c'est un peu moins facile, c'est de construire des alternatives locales, avec les autres, et de faire régner un peu plus de justice, ce qui demande beaucoup d'intelligence.

L'enjeu est bien cognitif sur ce que nous sommes vraiment, mais en ce que l'ère de l'information, les transformations qu'elle induit dans la production, et notre situation écologique exigent de nous un dépassement du productivisme capitaliste et une réduction des inégalités. Il ne s'agit pas de notre propre excellence, il ne s'agit pas de rêver, nous avons tant à apprendre...
S'il y a bien une dimension affective dans tous les groupes, même dans les entreprises, s'il y a bien des grands récits dans lesquels on s'inscrit, ce n'est pas à ce niveau qu'il faut agir, ni sur les liens personnels, mais bien au niveau de l'organisation elle-même, du système, car une des propriété d'un système, c'est d'être relativement indifférent à ses éléments. Répétons-le, ce ne sont pas les hommes qu'il faut changer mais leurs organisations et juger aux résultats.


Les hommes changeront bien sûr dans un nouveau contexte, on change tout le temps, mais rien ne changera, même si les hommes changent, si c'est toujours le même système. Bien sûr, il ne suffit pas de prendre le pouvoir, ce qui ne change effectivement rien du tout au système, sinon aux marges. Il ne faut pas s'imaginer qu'on ferait beaucoup mieux que tel ou tel ministre à sa place ("si tu fais de la politique, c'est la politique qui te fait"). Ce n'est pas prétendre qu'on pourrait "changer le monde sans prendre le pouvoir", sauf si cela signifie construire de véritables alternatives, et encore, il sera très utile de disposer pour cela de l'appui des pouvoirs locaux au moins. En tout cas, ce n'est pas une question de personnes mais de système. Encore une fois, le problème est cognitif plus que moral : il faut trouver des solutions pratiques plus que couper des têtes (qui repoussent toujours). Pour cela, on n'a besoin que de la participation de chacun, pas la peine de vouloir élever leurs âmes ni de sonder les coeurs et les reins. Ce qui compte, c'est le dispositif, les supports matériels, le système et les finalités politiques communes même s'il faut aussi un discours qui leur donne sens et des valeurs partagées.


Tout cela ne nous avance pas beaucoup sans doute sur ce qu'il nous faudrait faire (j'en parle ailleurs) et ce n'est encore qu'une partie du problème mais je ne voudrais pas donner l'illusion que je serais exempt de critiques à cet endroit, étant moi-même bien trop indépendant et allergique aux groupes. La question n'est pas là et je ne prétends pas du tout être un modèle ou meilleur que les autres. Je ne prétends même pas "être" révolutionnaire, je suis simplement persuadé qu'on a besoin d'une révolution des rapports de production pour les adapter aux nouvelles forces productives immatérielles ainsi qu'aux contraintes écologiques et que cela passe par une organisation collective, mais je n'ai pas de plan pour conquérir le pouvoir (sinon qu'il faut commencer au niveau local et qu'il y aura besoin des artistes et des savants), je n'appartiens pas à une organisation révolutionnaire (aucune qui mérite ce nom) et je serais sans aucun doute aussi insupportable aux nouveaux pouvoirs et aussi rétif aux nouveaux dogmes qu'aux anciens !


Il n'est d'ailleurs pas question de refaire pencher la balance un peu trop du côté des communautés et de l'organisation, c'est-à-dire finalement de la religion. Il y a indéniablement des raisons profondes à la situation actuelle, une insatisfaction des organisations actuelles et la recherche de formes plus adéquates, ni trop rigides, ni trop éphémères, entre organisations hiérarchiques, réseaux et marchés. L'importance donnée à l'individu est tout autant légitime.

D'une certaine façon il ne s'agit que de reformuler ce qu'exprime l'individualisme pseudo-révolutionnaire en renversant les termes où ce n'est plus l'individu qui est la cause mais la finalité du collectif : l'individu comme finalité des politiques de démocratisation, du développement humain et des droits de l'homme, mais c'est une question de dispositifs et d'organisation de l'intelligence collective, pas de contemplation de soi : l'intérieur est à l'extérieur.

Très concrètement cela voudrait dire, par exemple, non pas prendre la question écologiste du côté de la consommation et des besoins, mais partir du producteur lui-même, du travail autonome et de l'épanouissement de l'individu dans son activité ou de la valorisation de ses compétences, où l'on se rejoint d'une certaine façon après ce long détour, bien que cela reste très différent tout de même.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est que rien ne se fera si on reste chacun dans son coin sans se rassembler, sans arriver à s'entendre, et notre tâche actuelle est certainement l'organisation de la transformation sociale, mais pas forcément de façon centralisée, se divisant par tendances et sous-tendances, plutôt sans doute sur une base locale et fédérative, autour d'alternatives concrètes tout en utilisant toutes les potentialités des réseaux numériques. Il n'empêche que cela ne donnera rien, il ne peut y avoir d'unification du mouvement tant que perdureront les anciennes idéologies, les anciens partis, les anciennes façons de penser ; cela ne servira à rien tant qu'on ne prendra pas conscience de toutes les conséquences de notre entrée dans l'ère de l'information et de l'écologie, mais qui s'en soucie ?

Inutile de feindre une fausse unanimité ni de prendre ses désirs pour la réalité, les bonnes intentions ne suffisent pas, la question reste cognitive avant d'être morale : nous avons besoin de comprendre notre temps pour le transformer, comprendre qu'il nous faut développer le travail autonome et construire des alternatives locales à la globalisation marchande. Point sur lequel on ne peut pas être optimiste pour l'instant, c'est le moins qu'on puisse dire, tout ce qu'on peut "espérer" c'est que les évènements (économiques ou climatiques) précipitent les choses et nous ouvrent les yeux sur la réalité car, il faut s'en persuader, "seule la vérité est révolutionnaire".

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 16 mai 2010, 17:02
par Leugarys
Il y a eu du progrès par rapport à ton premier message.

Et j'insiste d'autant plus sur la comparaison avec le site bellaciao que j'avais faite à l'époque de mon premier message. Des sites qui se repaissent de "zeitgeist" et "earthlings"... Pas que les désirs des membres de comprendre et changer le monde soit malvenu loin de là mais c'est mu par l'émotion et pas par la raison.

Re: L’histoire d’un ancien insoumis!!!

Publié : 16 mai 2010, 20:18
par kaliméro
Je voudrait allez plus loin, dans la réflexion, pour te dire qu’il est inutile de se sentir le détenteur, de la vérité suprême.
Dans une société, il faut de tout des anarchistes, des communistes, des décroissants, sinon le monde serait morne et plat!
Il est riche de sa diversité, le jour au nous penserons tous pareil, ou nous feront tous la même chose il serait judicieux de sans inquiété.
Car se modèle de société, ressemblerait à l’Allemagne NAZI, et je n’ai pas envie de retombé dans se régime, par conséquent je conserve mon libre arbitre.

Deuxièmement tu pourra constaté que la pensé unique ne peut pas existé dans une tel diversité humaine!
Si tout le monde pensait la même chose, ça voudrait dire que l’on voterait tous la même chose, désolé mais ce n’est vraiment le cas, surtout dans notre démocratie française.
Nous avons des votes différents, et qui n’expriment pas les même opinions, donc par conséquent la pensé unique est une spéculation!!!

Pour te dire la vérité, je suis communiste libertaire, et je lutte contre la société de classes et contre la patriarcat.
Pour cela nous communiste libertaire, nous somme pour une transformation de la société, par l’action autonome des mouvement sociaux et des contre pouvoir.

Ce qui veux dire en dehors des partie politique!!

Mais attention en dehors, des partie politique ne veux pas dire MARGINAL, bien au contraire, nous une branche assez connue!

http://www.alternativelibertaire.org