Bonjour Homere,
Je vais essayer de vous repondre a travers ma compréhension du scepticisme en moi-même.
Dans notre monde culturel il peut y avoir souvent un "scepticisme exagéré", c'est a dire que celui qui réagit avec,
le fera (inconsciemment), pour avoir l'impression de s'interroger ou d'exister dans la question.
Un "scepticisme contrôlé" par la raison est le doute scientifique qui lui, comme la rigueur,
est indispensable pour celui qui EST dans l'état du scientifique.
Note : un scientifique n'est pas un homme qui a en lui tout ce que la société a admis afin que ce dernier devienne scientifique à ses yeux (diplôme, notoriété, idées préconçues = ordalies) ; mais il est au contraire celui qui avec ce "doute contrôlé" apprivoise la raison et avec sa rigueur grandissante,
traduit de mieux en mieux toutes ses recherches avec son propre sentir (émotionnel, cœur etc. vous pouvez l'appeler comme vous le voulez).
Il n'y a pas de scientifique, mais seulement une attitude scientifique
La spiritualité doit être recherchée et gagnée non pas par un doute culturel ou scientifique (masochisme ou les preuves d'abord, calcul etc.), mais,par un doute qui est le résultat obligé et naissant, d'un état ou l'on existe aussi avec son coeur et donc grâce à un menage important deja commencé sur soi même, de ce qui n'est pas de nous.
En réalité on commence toujours a ressentir la spiritualité par un état, puis par la difficulté a le garder en durée et donc a en approfondir ce qu'il nous montre :vous utiliserez alors si vous continuez a vous éveiller (entretenir cet état), "un doute objectif", c'est a dire un doute conscient que ce que vous avez à peine sentie ou découvert en conscience doit et peu toujours être encore mieux traduit et comprit, pour aller en profondeur de choses en vous même dont vous n'êtes pas devenues encore assez conscient.
Pour en revenir a moi, j'essaie d'éviter dorénavant un doute non contrôlé (a cause de ce qui resterait de mes peurs, craintes, abus de mon intellectuel a vouloir tout comprendre au lieu simplement de bien traduire son sentir, etc.)
Je peux ainsi plus facilement utiliser mon sentir et utiliser un doute conscient sur ces traductions pour éviter de mal l'utiliser et aller en profondeur pour que mon sentir prenne petit a petit sa véritable place.
J'y arrive un peu, pas assez souvent, mais je connais mon petit chemin intérieur, pour retourner a l'ouvrage.
Bien a vous.
Thierry