Démonstration de mon roman
Publié : 21 mai 2010, 17:18
-----------------------------------------------------------------
S.v.p soyez moindrement indulgent...
Le roman va avoir entre 200-250 pages.
J'essaie de rendre le tout le plus parfait à
chaque page. Je le poste parce que je crois
que vous avez assez d'intelligence pour le
comprendre. Merci d'avance.
La lettre d’un tueur
L’obscurité est l’absence de toute forme d’émotion et d’espoir. Plus rien n’existe vraiment. Le mal s’incrémente par-delà d’anciens vestiges, tel un miasme voluptueux prospérant dans l’indifférence. Quant à l’âme ténébreuse, elle semble toujours pouvoir retrouver son destin, sa voix céleste. Mis à part les complaintes caricaturales des damnés hurlant sans cesse à la rédemption, tout a été anéanti lors de la grande déroute des esclaves en perditions. Mais qu’est-ce que la souffrance, la réelle souffrance? Celle qui nous torture et qui nous rend amères, belliqueuses et inexorables. Sans paraître immoral, je dirais que d’assassiner un être humain est libérateur, viscéral et jouissif. Ôter la vie d’un souffle d’amertume pour s’enrichir de conviction est la plus belle preuve d’amour qu’un être doté d’intelligence puisse offrir à ses persécutés. J’ai des pressentiments, une prémonition de meurtre qui participent par la prédestination d’un rêve éveillé. Mon esprit s’égare à la pensée d’un acte de présomption, il s’évade par ses orifices abjects de cruauté en lui imposant indéniablement sa loi, sa sauvage bestialité. Il a faim de douleur, il a soif de sang et se nourrit de cadavre mortifiant. Son appréhension se transforme subséquemment en absolution illusoire, mais il s’immisce dans sa confusion déjà métastasée. Pourquoi laisser vivre un être humain, s’il ne peut qu’offrir irrémédiablement le poison destructeur de sa bêtise et son ignorance? Pourquoi faut-il toujours devenir compatissant envers ceux qui ne le mériteront jamais? Pour ma part, chaque vie, chaque bruit, chaque nuit méritent une mort lente, précieuse et délicate! Tous s’acharneront cruellement à l’intérieur de mon antre de douleur n’ayant que pour existence, le joug oppressant d’une arme à la lame tranchante. Incandescente, elle ne décevra pas les plus audacieux. Car ici l’odeur est, comment dire, inspirante… Tel un parfum d’outre-tombe parsemé d’os et de cadavre, répandant son ivresse sépulcrale vers l’extérieur. C’est un asile pour les hommes, les femmes, et les enfants dans la pénombre. Tous y vivent en décrépitude, aux sols, aux plafonds, sur les murs, dans la baignoire, sous ma voiture, dans mon placard et bien sûr dans le coffre à jouets. Il n’y a rien de plus artistique à observer, que d’admirer une jeune femme vers la trentaine se donner du plaisir à l’aide d’un tournevis étoile. Il n’y a rien de plus attendrissant que de vêtir ma vieille démente de mère en clown de cirque et lui faire déverser ses entrailles dans une coupe en porcelaine. Et surtout, il n’y a rien de plus divertissant que d’observer mes lecteurs périr dans un océan de puérilité ultime. Sachez qu’à l’heure actuelle, vous êtes condamné à errer à jamais, prisonnier à vomir toutes vos ignominieuses atrocités. Vous êtes élus. Pour le meilleur et pour le pire. Félicitations, vous êtes ma prochaine victime. Avant toute chose, il serait agréable de débuter par le commencement. Qui suis-je? Où suis-je? Comment suis-je? Toute question désire sa réponse, cependant, l’heure n’est pas à l’affirmation. C’est ainsi que nous prendrons cette minute d’attention pour clarifier certaines éventualités. Premièrement, lorsque je traque mon ennemi j’aime bien faire clignoter les lumières, fermer la télévision, ou laisser un léger grondement à l’extérieur. Deuxièmement, je donne très souvent l’envie d’uriner à moyen terme et j’adore générer un sentiment d’anxiété. Troisièmement, dites-vous que si le téléphone sonne durant mes quelques hâtives instructions, vous n’avez plus de temps à perdre, car je suis tout près déjà. Prenez conscience que je suis disposé à tout pour vous utiliser. Finalement, un doute peut-être subsistera dans votre esprit sous forme de négation, par exemple : C’est impossible! Ce n’est qu’une missive déposée par un aliéné! Croyez-moi, vous vous trompez. Je suis bel et bien là! Désormais, le temps est venu de vous expliquer exactement qui je suis en réalité.
Chapitre 1 :
La naissance du mal
Le 21 décembre 1982, je vis le jour à l’hôpital de Diamond Hill sous l’identité d’Alexander Dyne Volt. Tout au long de mon enfance, je vieillis paisiblement dans une famille aimante et attentionnée. Lors de mon seizième anniversaire, un tragique événement se produisit. Au moment même que mon père subdivisa une portion de pâtisserie à la vanille, sitôt, il se fit indignement frapper par un malaise cardiaque et sombra subitement sur le plancher. Inattendu, une infinie onde de choc s’empara du regroupement d’adolescents. Accompagnée par des susurrements de frayeur, Miranda Olsen, la récente copine d’orgasmes de mon défunt patriarche, signala le service d’urgence. Ce soir-là, mère était à son travail et n’avait pas pu se libérer du bureau. En réalité, c’était une marâtre coruscante, trop féminine qui faisait passer sa profession avant toute chose. Ce qui avait eu pour conséquence d’amplifier la libido de celle-ci et de tromper mon père plusieurs fois. Tout cela pour une orgie sexuelle intense avec d’autres hommes en quête de sensation forte. C’était à ce moment-là, que j’étais devenu obsédé par le péché. Quelques années passèrent, mais mon étude pour le meurtre évolua infatigablement. Sans pour autant agir comme un criminel en puissance, j’avais pu approfondir mes connaissances sur divers sujets largement attrayants. Tels que le massacre, le châtiment, la peur, la psychologie, les croyances religieuses, l’anthropophagie et la torture humaine.
Vers l’âge de 28 ans, j’avais décidé de m’inscrire sur un site web branché appelé : COMMENT DEVENIR UN ASSASSIN? C’était passionnant de surprendre des femmes, des hommes, des animaux en direct, se faisant saigner à froid impunément. Sans vouloir vous offusquer, ami lecteur, j’avais ressenti une profonde excitation m’envahir. C’était un savant mélange de beauté et de ténèbres. Attendez un instant! Ne croyez surtout pas que je suis devenu un funeste assassin grâce à la toile! Vous faites preuve outrageusement de simplicité intellectuelle! Vos pensées s’égarent d’inepties! Je suis devenu un « serial killer » par la volonté de puissance. Rien de moins. Poursuivons donc. Fort heureusement, lors d’une commémoration mondaine à l’hôtel, j’avais rencontré une délicieuse et aguichante lolita. Elle avait cet adorable sourire et une intelligence hors du commun! En plus, elle avait de merveilleuses rondeurs qui lui allaient à ravir! Je la désirais tellement avec une telle passion! Bref, j’aimais bien cette séduisante demoiselle! Durant l’acte sexuel, je pouvais prendre sa tête sauvagement en lui faisant crier des injures blasphématoires. Hélas! Lors de mes fantaisies suggérées, elle m’a dite offusquée : « Espèce d’enfoiré! Je ne baiserai jamais avec ta propre sœur que tu as refroidie! » Pourquoi pas? Elle était peut-être un peu gelée, mais elle avait encore toute sa saveur d'antan! Sachez-le, ma sœur n’avait pas beaucoup de respect pour les besoins essentiels. Du moins, surtout pas concernant l’érotisme! Certes, elle était lesbienne, mais elle choisissait sans cesse, des filles qui ressemblaient à des camionneurs. Toujours est-il, le soir fatidique de son « coming out » je l’ai saigné avec une hache à couper le bois. Que de bons souvenirs! Son piètre corps se secouait par tous les diables de l’enfer! Ses bras, ses jambes, sa tête demeuraient tous sur le sol écarlate, mais inerte. J’aimais cette vocation de douleur à l’odeur pestilentielle. Il y avait une poésie qui émanait de la souffrance, elle était impétueuse et malsaine. Toutefois, j’avais cru qu’offrir la tourmente et la terreur à des gens dans le besoin me satisferait davantage. Du moins, jusqu'à la fin de mon existence. Hélas! Ça n’a pas vraiment été le cas!
C’est dès lors, à mes 35 ans, que j’étais devenu un authentique tueur. Hors doute, je n’avais plus aucune forme de conscience, ni de moral, ni de frustration. Il me restait juste cette banale obsession d’anéantir tout ce qui était encore en vie sur mon passage. Avez-vous déjà ressenti cette douce frénésie que d’avoir à l’intérieur de votre carcasse, un hachoir de cuisine s’insinuer dans votre œsophage? Avez-vous déjà été pourchassé par un prédateur insouciant, qui ne veut que votre crâne en symbole de richesse? Étrangement, j’étais parvenu à appréhender l’exactitude anticipatoire concernant la solennelle besogne du péché. Assurément, pour ma part, la litanie intrinsèque de l’inexistence représentait l’expiation sans fin de toutes les âmes nomades de ce continuum espace-temps. Comme si la damnation éternelle résidait dans une vulgaire création usée. Comme si l’homme de cette planète était un rat de laboratoire et continuait de propager sa semence, afin qu’une race parfaite et lointaine nous corrompre par le désir et le désespoir. Pensez-y! Après tout, ce n’est pas moi qui ai permis à la grande Faucheuse de pervertir sa fourche dantesque. De grâce, pourquoi faudrait-il que l’humain survive, ou qu’il meure inévitablement à nouveau? Promptement, j’avais une profonde aversion auprès des marâtres indignes. Vous savez? Celles qui caressent leur vulve trop aisément, pour des « anthropopithèques » mâles, tout aussi répréhensibles que végétatifs. Bref, j’abhorrais haineusement à la continuation prolifique du parasitisme humain, car je devais absoudre toute forme d’imperfection avenir. De la sorte, le « projet massacre » pouvait ainsi donc être amorcé, et ce, judicieusement. Néanmoins, je devais parfaire mon art oratoire pour ensuite parvenir à convertir le plus de gens possible. Mieux encore, je devais encourager le petit peuple à investir dans ma cabale. Comment pouvais-je réellement réussir à manipuler le maximum de personne en si peu de temps? Nécessairement, mon but principal était de remplir mon quota d’âme par semaine, mais grâce à l’enseignement sectaire, une prochaine ère obscure allait survenir. Mon désir était de rebâtir une nouvelle civilisation et abolir tout état de conscience, jusqu’à ce que la misère et l’oppression deviennent une banalité à la dévotion du public. Il n’y aurait ni bienfaiteur ni malfaiteur, seulement ce « moi » qui trop souvent, est délaissé au profit de la solitude et de la moralité. Bien entendu, je savais pertinemment que cette fatale ambition était une mission gigantesque, démesurée, insensée puis singulièrement fabuleuse! Quoique je doive admettre que mon idée à la base était tout à fait idéaliste, car j’anticipais le chaos comme une sorte de chronique du fantastique du genre à anéantir chaque molécule vivante sur la surface de la planète afin de provoquer, une fois de plus, Armageddon. Histoire typique du bien contre le mal, je le concède, mais cette fois-ci la réalité serait tout autre. Ayant écarté toute aspect de ma lucidité, je pouvais m’adonner sans crainte à des actes primitifs, barbaresques et sadiques. Si décéder prématurément peut sembler désagréable pour certaines personnes, elle est incontestablement une libération auprès des autres! Prenez par exemple cette petite anecdote. Il y a quelques temps de cela déjà, lors d’une soirée à l’opéra, j’avais aperçu une attirante femme au corps magnifique. Elle avait une longue chevelure teintée d’ombre bleutée à la couleur de la nuit et au reflet de lune argentée. Que de surprises, elle connaissait déjà mon funèbre secret et fantasmait avec ardeur d’être extirpé à la vie en faisant acte de prolifération tout en introduisant dans sa chaste rosée la lueur écarlate de ma lame légendaire. Nous étions dès lors, retournés chez elle en compagnie de ce mystérieux canif entre ses cuisses. Demeurant mystérieuse et solitaire, elle débutait par se caresser vigoureusement dans la noirceur. Pendant qu’elle recherchait sans la moindre gêne son intense satisfaction, elle s’affaissa durement sur le plancher. Inutile de vous rappelez que cela avait produit chez moi un silence dès plus perplexe. Par la suite, sa romance devenait une plénitude, car du sang giclait vers l’extérieur de sa vierge fleur abîmée. Elle ne cédait jamais sous la constante impulsion, mais elle se précipitait vers son clitoris, comme si elle était en état de transe ou de manque. Comme si sa drogue forte provenait de sa propre jouissance.
...Voilà je suis rendu là...
S.v.p soyez moindrement indulgent...
Le roman va avoir entre 200-250 pages.
J'essaie de rendre le tout le plus parfait à
chaque page. Je le poste parce que je crois
que vous avez assez d'intelligence pour le
comprendre. Merci d'avance.
La lettre d’un tueur
L’obscurité est l’absence de toute forme d’émotion et d’espoir. Plus rien n’existe vraiment. Le mal s’incrémente par-delà d’anciens vestiges, tel un miasme voluptueux prospérant dans l’indifférence. Quant à l’âme ténébreuse, elle semble toujours pouvoir retrouver son destin, sa voix céleste. Mis à part les complaintes caricaturales des damnés hurlant sans cesse à la rédemption, tout a été anéanti lors de la grande déroute des esclaves en perditions. Mais qu’est-ce que la souffrance, la réelle souffrance? Celle qui nous torture et qui nous rend amères, belliqueuses et inexorables. Sans paraître immoral, je dirais que d’assassiner un être humain est libérateur, viscéral et jouissif. Ôter la vie d’un souffle d’amertume pour s’enrichir de conviction est la plus belle preuve d’amour qu’un être doté d’intelligence puisse offrir à ses persécutés. J’ai des pressentiments, une prémonition de meurtre qui participent par la prédestination d’un rêve éveillé. Mon esprit s’égare à la pensée d’un acte de présomption, il s’évade par ses orifices abjects de cruauté en lui imposant indéniablement sa loi, sa sauvage bestialité. Il a faim de douleur, il a soif de sang et se nourrit de cadavre mortifiant. Son appréhension se transforme subséquemment en absolution illusoire, mais il s’immisce dans sa confusion déjà métastasée. Pourquoi laisser vivre un être humain, s’il ne peut qu’offrir irrémédiablement le poison destructeur de sa bêtise et son ignorance? Pourquoi faut-il toujours devenir compatissant envers ceux qui ne le mériteront jamais? Pour ma part, chaque vie, chaque bruit, chaque nuit méritent une mort lente, précieuse et délicate! Tous s’acharneront cruellement à l’intérieur de mon antre de douleur n’ayant que pour existence, le joug oppressant d’une arme à la lame tranchante. Incandescente, elle ne décevra pas les plus audacieux. Car ici l’odeur est, comment dire, inspirante… Tel un parfum d’outre-tombe parsemé d’os et de cadavre, répandant son ivresse sépulcrale vers l’extérieur. C’est un asile pour les hommes, les femmes, et les enfants dans la pénombre. Tous y vivent en décrépitude, aux sols, aux plafonds, sur les murs, dans la baignoire, sous ma voiture, dans mon placard et bien sûr dans le coffre à jouets. Il n’y a rien de plus artistique à observer, que d’admirer une jeune femme vers la trentaine se donner du plaisir à l’aide d’un tournevis étoile. Il n’y a rien de plus attendrissant que de vêtir ma vieille démente de mère en clown de cirque et lui faire déverser ses entrailles dans une coupe en porcelaine. Et surtout, il n’y a rien de plus divertissant que d’observer mes lecteurs périr dans un océan de puérilité ultime. Sachez qu’à l’heure actuelle, vous êtes condamné à errer à jamais, prisonnier à vomir toutes vos ignominieuses atrocités. Vous êtes élus. Pour le meilleur et pour le pire. Félicitations, vous êtes ma prochaine victime. Avant toute chose, il serait agréable de débuter par le commencement. Qui suis-je? Où suis-je? Comment suis-je? Toute question désire sa réponse, cependant, l’heure n’est pas à l’affirmation. C’est ainsi que nous prendrons cette minute d’attention pour clarifier certaines éventualités. Premièrement, lorsque je traque mon ennemi j’aime bien faire clignoter les lumières, fermer la télévision, ou laisser un léger grondement à l’extérieur. Deuxièmement, je donne très souvent l’envie d’uriner à moyen terme et j’adore générer un sentiment d’anxiété. Troisièmement, dites-vous que si le téléphone sonne durant mes quelques hâtives instructions, vous n’avez plus de temps à perdre, car je suis tout près déjà. Prenez conscience que je suis disposé à tout pour vous utiliser. Finalement, un doute peut-être subsistera dans votre esprit sous forme de négation, par exemple : C’est impossible! Ce n’est qu’une missive déposée par un aliéné! Croyez-moi, vous vous trompez. Je suis bel et bien là! Désormais, le temps est venu de vous expliquer exactement qui je suis en réalité.
Chapitre 1 :
La naissance du mal
Le 21 décembre 1982, je vis le jour à l’hôpital de Diamond Hill sous l’identité d’Alexander Dyne Volt. Tout au long de mon enfance, je vieillis paisiblement dans une famille aimante et attentionnée. Lors de mon seizième anniversaire, un tragique événement se produisit. Au moment même que mon père subdivisa une portion de pâtisserie à la vanille, sitôt, il se fit indignement frapper par un malaise cardiaque et sombra subitement sur le plancher. Inattendu, une infinie onde de choc s’empara du regroupement d’adolescents. Accompagnée par des susurrements de frayeur, Miranda Olsen, la récente copine d’orgasmes de mon défunt patriarche, signala le service d’urgence. Ce soir-là, mère était à son travail et n’avait pas pu se libérer du bureau. En réalité, c’était une marâtre coruscante, trop féminine qui faisait passer sa profession avant toute chose. Ce qui avait eu pour conséquence d’amplifier la libido de celle-ci et de tromper mon père plusieurs fois. Tout cela pour une orgie sexuelle intense avec d’autres hommes en quête de sensation forte. C’était à ce moment-là, que j’étais devenu obsédé par le péché. Quelques années passèrent, mais mon étude pour le meurtre évolua infatigablement. Sans pour autant agir comme un criminel en puissance, j’avais pu approfondir mes connaissances sur divers sujets largement attrayants. Tels que le massacre, le châtiment, la peur, la psychologie, les croyances religieuses, l’anthropophagie et la torture humaine.
Vers l’âge de 28 ans, j’avais décidé de m’inscrire sur un site web branché appelé : COMMENT DEVENIR UN ASSASSIN? C’était passionnant de surprendre des femmes, des hommes, des animaux en direct, se faisant saigner à froid impunément. Sans vouloir vous offusquer, ami lecteur, j’avais ressenti une profonde excitation m’envahir. C’était un savant mélange de beauté et de ténèbres. Attendez un instant! Ne croyez surtout pas que je suis devenu un funeste assassin grâce à la toile! Vous faites preuve outrageusement de simplicité intellectuelle! Vos pensées s’égarent d’inepties! Je suis devenu un « serial killer » par la volonté de puissance. Rien de moins. Poursuivons donc. Fort heureusement, lors d’une commémoration mondaine à l’hôtel, j’avais rencontré une délicieuse et aguichante lolita. Elle avait cet adorable sourire et une intelligence hors du commun! En plus, elle avait de merveilleuses rondeurs qui lui allaient à ravir! Je la désirais tellement avec une telle passion! Bref, j’aimais bien cette séduisante demoiselle! Durant l’acte sexuel, je pouvais prendre sa tête sauvagement en lui faisant crier des injures blasphématoires. Hélas! Lors de mes fantaisies suggérées, elle m’a dite offusquée : « Espèce d’enfoiré! Je ne baiserai jamais avec ta propre sœur que tu as refroidie! » Pourquoi pas? Elle était peut-être un peu gelée, mais elle avait encore toute sa saveur d'antan! Sachez-le, ma sœur n’avait pas beaucoup de respect pour les besoins essentiels. Du moins, surtout pas concernant l’érotisme! Certes, elle était lesbienne, mais elle choisissait sans cesse, des filles qui ressemblaient à des camionneurs. Toujours est-il, le soir fatidique de son « coming out » je l’ai saigné avec une hache à couper le bois. Que de bons souvenirs! Son piètre corps se secouait par tous les diables de l’enfer! Ses bras, ses jambes, sa tête demeuraient tous sur le sol écarlate, mais inerte. J’aimais cette vocation de douleur à l’odeur pestilentielle. Il y avait une poésie qui émanait de la souffrance, elle était impétueuse et malsaine. Toutefois, j’avais cru qu’offrir la tourmente et la terreur à des gens dans le besoin me satisferait davantage. Du moins, jusqu'à la fin de mon existence. Hélas! Ça n’a pas vraiment été le cas!
C’est dès lors, à mes 35 ans, que j’étais devenu un authentique tueur. Hors doute, je n’avais plus aucune forme de conscience, ni de moral, ni de frustration. Il me restait juste cette banale obsession d’anéantir tout ce qui était encore en vie sur mon passage. Avez-vous déjà ressenti cette douce frénésie que d’avoir à l’intérieur de votre carcasse, un hachoir de cuisine s’insinuer dans votre œsophage? Avez-vous déjà été pourchassé par un prédateur insouciant, qui ne veut que votre crâne en symbole de richesse? Étrangement, j’étais parvenu à appréhender l’exactitude anticipatoire concernant la solennelle besogne du péché. Assurément, pour ma part, la litanie intrinsèque de l’inexistence représentait l’expiation sans fin de toutes les âmes nomades de ce continuum espace-temps. Comme si la damnation éternelle résidait dans une vulgaire création usée. Comme si l’homme de cette planète était un rat de laboratoire et continuait de propager sa semence, afin qu’une race parfaite et lointaine nous corrompre par le désir et le désespoir. Pensez-y! Après tout, ce n’est pas moi qui ai permis à la grande Faucheuse de pervertir sa fourche dantesque. De grâce, pourquoi faudrait-il que l’humain survive, ou qu’il meure inévitablement à nouveau? Promptement, j’avais une profonde aversion auprès des marâtres indignes. Vous savez? Celles qui caressent leur vulve trop aisément, pour des « anthropopithèques » mâles, tout aussi répréhensibles que végétatifs. Bref, j’abhorrais haineusement à la continuation prolifique du parasitisme humain, car je devais absoudre toute forme d’imperfection avenir. De la sorte, le « projet massacre » pouvait ainsi donc être amorcé, et ce, judicieusement. Néanmoins, je devais parfaire mon art oratoire pour ensuite parvenir à convertir le plus de gens possible. Mieux encore, je devais encourager le petit peuple à investir dans ma cabale. Comment pouvais-je réellement réussir à manipuler le maximum de personne en si peu de temps? Nécessairement, mon but principal était de remplir mon quota d’âme par semaine, mais grâce à l’enseignement sectaire, une prochaine ère obscure allait survenir. Mon désir était de rebâtir une nouvelle civilisation et abolir tout état de conscience, jusqu’à ce que la misère et l’oppression deviennent une banalité à la dévotion du public. Il n’y aurait ni bienfaiteur ni malfaiteur, seulement ce « moi » qui trop souvent, est délaissé au profit de la solitude et de la moralité. Bien entendu, je savais pertinemment que cette fatale ambition était une mission gigantesque, démesurée, insensée puis singulièrement fabuleuse! Quoique je doive admettre que mon idée à la base était tout à fait idéaliste, car j’anticipais le chaos comme une sorte de chronique du fantastique du genre à anéantir chaque molécule vivante sur la surface de la planète afin de provoquer, une fois de plus, Armageddon. Histoire typique du bien contre le mal, je le concède, mais cette fois-ci la réalité serait tout autre. Ayant écarté toute aspect de ma lucidité, je pouvais m’adonner sans crainte à des actes primitifs, barbaresques et sadiques. Si décéder prématurément peut sembler désagréable pour certaines personnes, elle est incontestablement une libération auprès des autres! Prenez par exemple cette petite anecdote. Il y a quelques temps de cela déjà, lors d’une soirée à l’opéra, j’avais aperçu une attirante femme au corps magnifique. Elle avait une longue chevelure teintée d’ombre bleutée à la couleur de la nuit et au reflet de lune argentée. Que de surprises, elle connaissait déjà mon funèbre secret et fantasmait avec ardeur d’être extirpé à la vie en faisant acte de prolifération tout en introduisant dans sa chaste rosée la lueur écarlate de ma lame légendaire. Nous étions dès lors, retournés chez elle en compagnie de ce mystérieux canif entre ses cuisses. Demeurant mystérieuse et solitaire, elle débutait par se caresser vigoureusement dans la noirceur. Pendant qu’elle recherchait sans la moindre gêne son intense satisfaction, elle s’affaissa durement sur le plancher. Inutile de vous rappelez que cela avait produit chez moi un silence dès plus perplexe. Par la suite, sa romance devenait une plénitude, car du sang giclait vers l’extérieur de sa vierge fleur abîmée. Elle ne cédait jamais sous la constante impulsion, mais elle se précipitait vers son clitoris, comme si elle était en état de transe ou de manque. Comme si sa drogue forte provenait de sa propre jouissance.
...Voilà je suis rendu là...