Scepticisme et sophismes : drôle de mariage !!!
Publié : 08 juin 2010, 05:28
Pour moi le scepticisme est bien décrit par l'attitude que décrit le mouvement des Sceptiques du Québec dans sa description
«Notre interprétation du scepticisme
(...) Le scepticisme des Sceptiques du Québec n'est pas une prise de position, mais plutôt une attitude de questionnement qui vise à faire progresser la connaissance en amenant à distinguer entre croyance subjective, opinion plausible et connaissance établie. Mais comme une connaissance ne peut être établie que si l'on dispose de faits observables dans des conditions contrôlées, les Sceptiques du Québec ne s'en prennent pas aux conceptions métaphysiques ou religieuses en tant que telles, ils s'intéressent plutôt aux faits observables qui pourraient, par exemple, découler de ces conceptions.
Ils encouragent, dans ces domaines, les recherches rigoureuses qui suivent une méthodologie adéquate, à commencer par la démonstration de l'existence des phénomènes étudiés. Les explications avancées pour rendre compte de ces phénomènes doivent être démontrées de façon convaincante. Et il revient bien évidemment à ceux qui les formulent d'en prouver la valeur. D'autre part, il est clair que toutes les hypothèses voulant expliquer un phénomène ne sont pas équivalentes. Même si elles sont cohérentes, celles qui contredisent des théories et des hypothèses qui s'appuient sur des acquis scientifiques doivent être démontrées de façon suffisamment solide pour pouvoir cohabiter avec ces acquis, à défaut d'y être intégrées.
De fait, le scepticisme des Sceptiques du Québec s'apparente au doute méthodique qui est un ingrédient essentiel au succès de la méthodologie utilisée en recherche scientifique. »
Quant aux sophismes, ils sont bien décrits par la définition de Wikipédia:
«Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité n'est pas valide (à ne pas confondre avec vrai). À l'inverse du paralogisme, il y a volonté de tromper. »
Je vois assez mal comment un tel esprit sceptique pourrait cohabiter avec l'usage de sophismes puisse que ces derniers accompagnent des prises de position ontologiques définit et n'ont pas d'autre but que celui de "tromper".
Comment peut-on, du côté gauche de la bouche, affirmer que nous somme partisans de la rigueur et formuler, du côté droit de la bouche, des sophismes analogues à ceux des pires zozos?
«Notre interprétation du scepticisme
(...) Le scepticisme des Sceptiques du Québec n'est pas une prise de position, mais plutôt une attitude de questionnement qui vise à faire progresser la connaissance en amenant à distinguer entre croyance subjective, opinion plausible et connaissance établie. Mais comme une connaissance ne peut être établie que si l'on dispose de faits observables dans des conditions contrôlées, les Sceptiques du Québec ne s'en prennent pas aux conceptions métaphysiques ou religieuses en tant que telles, ils s'intéressent plutôt aux faits observables qui pourraient, par exemple, découler de ces conceptions.
Ils encouragent, dans ces domaines, les recherches rigoureuses qui suivent une méthodologie adéquate, à commencer par la démonstration de l'existence des phénomènes étudiés. Les explications avancées pour rendre compte de ces phénomènes doivent être démontrées de façon convaincante. Et il revient bien évidemment à ceux qui les formulent d'en prouver la valeur. D'autre part, il est clair que toutes les hypothèses voulant expliquer un phénomène ne sont pas équivalentes. Même si elles sont cohérentes, celles qui contredisent des théories et des hypothèses qui s'appuient sur des acquis scientifiques doivent être démontrées de façon suffisamment solide pour pouvoir cohabiter avec ces acquis, à défaut d'y être intégrées.
De fait, le scepticisme des Sceptiques du Québec s'apparente au doute méthodique qui est un ingrédient essentiel au succès de la méthodologie utilisée en recherche scientifique. »
Quant aux sophismes, ils sont bien décrits par la définition de Wikipédia:
«Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité n'est pas valide (à ne pas confondre avec vrai). À l'inverse du paralogisme, il y a volonté de tromper. »
Je vois assez mal comment un tel esprit sceptique pourrait cohabiter avec l'usage de sophismes puisse que ces derniers accompagnent des prises de position ontologiques définit et n'ont pas d'autre but que celui de "tromper".
Comment peut-on, du côté gauche de la bouche, affirmer que nous somme partisans de la rigueur et formuler, du côté droit de la bouche, des sophismes analogues à ceux des pires zozos?