Bonjour,
En réponse à votre observation :
HarryCauvert a écrit :
[…]
En janvier 2013 toute cette bêtise sera vite oubliée et les illuminés inventeront une nouvelle niaiserie.
J’aimerais pouvoir développer un argumentaire digne de votre niveau culturel.
En guise de compréhension, je ne dispose hélas de rien d’autre que ce que je perçois de « mon petit monde ».
Permettez-moi de vous entraîner dans ma subjectivité…
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Un médecin accueille un malade à la porte de sa clinique.
« Cher monsieur, votre cas vous impose un séjour ininterrompu ici.
Pardonnez ma brutalité ; vous vouliez la vérité : la voilà !
Vous ne quitterez cet endroit que dans une boite !
Mais en attendant cette issue fatale, votre vie sera tout à fait normale.
Des questions ? »
- Euhhh … Combien de temps ?
- … Silence …
- Euhhhhh … Un an ?... Un mois ? … Une semaine ??...
- … Silence…
- UN JOUR !!!????
- Désolé, mais je n’en sais rien …
- Ah ! Etttttt … Euh … Ce sera douloureux ; je veux dire … Rapide ?
- Je n’en sais rien non plus, désolé…
- …
- …
- … Et euhhh … Une petite chance ?...
- Désolé, c’est incurable … Ah ! Voilà l’infirmier qui va vous conduire …
En route pour la chambre … L’infirmier murmure …
« N’écoutez pas cette andouille …
J’ai déjà rencontré un cas comme le vôtre, au même stade … »
- Ah !... Et … Et il a vécu longtemps ?
- Deux ans, cinq mois et quatre jours …
- Ah tout de même !!!
- Oui, si c’est pareil pour vous ; cela vous conduira au 21 décembre 2012 …
- Supe … Euh … Oui … Je veux dire … Avec de mignonnes infirmières !
Et l’infirmier de sourire au clin d’œil du malade.
- Une autre question … Euhhh … Ça fait mal … Je veux dire … c’est rapide ?
- D’une brutalité inouïe ; comme un cheval frappé au front : Instantané !
- Biennn … Euh .. C’est mieux !
Voici votre chambre …
- Une dernière question … C’est vraiment incurable ?
- Voyons !... Consultez donc le dictionnaire, page 17 : « Le-scepticisme-n’admet-pas-l’incurable »
Bonjour chez vous, N°2848576507 …
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Reporté dans notre « monde-à-nous » …
Présence inconsciente, lancinante et collective d’extinctions de masse passées …
Qui exacerbe la conscience d’une issue inexorable ficelée par la logique fonctionnelle du dit « monde-à-nous » …
Comment alors …
Comment ne pas s’« inventer » une échéance à la date bien définie ?
Comment ne pas s’« inventer » une fin rapide offerte par un géo-croiseur de 50 Km de diamètre ?
Comment ne pas s’« inventer » une case de fuite dans un utopique futur martien ?
Bon …
On peut aussi prier … Ou se gargariser de scepticisme …