Forum Sceptique

Les endorphines si on en croit internet, ça à l'air super. Ça rendrait content, nous apaiserait, ...

En tout cas si vous les produisez le matin d'une journée chargée, sachez que ce qui est dit sur le web, c'est de la merde ... Je veux bien que ça rende heureux, mais ça met complètement à plat ... Bon, je ne donnerai pas de détails quant à la production, vous vous doutez du comment.

Mais il se trouve que au moment ou j'ai besoin d'être en forme, il m'arrive d'en produire le matin sans forcément le vouloir. Résultat, me voilà transformé en loque pour toute la journée. Encore heureux, le samedi et le dimanche ne seront pas pluvieux. (En tout cas, certains disent que ça rend heureux, moi ça me met dans une frustration terrible d'être fatigué et de ne pouvoir quasiment rien faire et ne pas pouvoir me concentrer). Et ça tombe mal, j'ai du travail.

Je n'ai pas de livre de médecine ou quoique ce soit, ni de connaissances là dessus, reste donc internet (en fait, on ne trouve que des conneries dessus ...) où je cherche "éliminer les endorphines". Je tombe sur tout le contraire.

J'ai besoin d'une solution, assez rapidement pour arrêter de dormir debout, sachant que j'ai suffisamment dormi et que cela ne s'explique donc que par les endorphines !
Je n'ai pas la preuve qu'elles nous endorment, mais je ne vois que ça ...

Après il y a peut-être une solution, sans les éliminer. Mais il me semble que même après de l'activité physique (ce qui en produirait), ça donne envie de dormir, donc je ne sais que faire.
Et j'ai lu quelque chose d'assez contradictoire comme quoi le café (et l'activité physique ...) aidait à en produire? Un effet à retardement? Mais que faut-il pour se réveiller alors?!

Avant d'accuser une production d'endorphine, as-tu pensé à vérifier ton alimentation? Et es-tu certain de dormir assez?
En fait si vraiment tu es à plat tout le temps ça vaudrait peut-être le coup de consulter un médecin.

Les endorphines sont naturellement produites par le corps. Et elles sont évacuées par le corps.

Si vous avez l'impression de dormir debout, c'est peut-être que vous avez un problème. La sécrétion d'endorphines est une piste, mais pas la seule.

Si c'est une situation vraiment handicapante, alors il faut consulter.

J'ai du prendre des amphétamines pendant un moment durant l'adolescence pour lutter contre une asthénie rebelle, qui a finit par passer. Bien évidemment, c'est un traitement qu'il faut se faire prescrire, parce que les effets secondaires, et les effets à long termes peuvent être très gênants.

Bonne chance.

Il faut voir du côté de l'apnée du sommeil !

switch a écrit :Il faut voir du côté de l'apnée du sommeil !

Aussi.

DarthDevilKing a écrit :J'ai besoin d'une solution, assez rapidement pour arrêter de dormir debout, sachant que j'ai suffisamment dormi et que cela ne s'explique donc que par les endorphines !

J'ai le même problème mais je ne crois pas qu'endorphine soit synonyme "d'endort-phine", surtout que j'ai été dépressif* il y a quelques années et que je m'endormais quand même.

*D'après ce que j'en sais, la dépression serait causée par un manque d'endorphine.

L'hypothèse serait plutôt un problème dans un mauvais fonctionnement du circuit des neurotransmetteurs monoamine.

Mais ce n'est encore qu'une hypothèse, mais la corrélation a été mis en évidence.

Bonjour DarthDevilKing ;

Ne trouvez-vous pas qu'affirmer :

DarthDevilKing a écrit :Je n'ai pas de livre de médecine ou quoique ce soit, ni de connaissances là dessus [...]

Puis :

DarthDevilKing a écrit :[...]cela [la somnolence diurne rapportée] ne s'explique donc que par les endorphines ! Je n'ai pas la preuve qu'elles nous endorment, mais je ne vois que ça ...

... est quelque peu contradictoire ?

Si ça l'est peut-être en effet.

Essaye le Redbull!

Sérieusement, je ne vois pas trop le rapport entre ton faible niveau d'énergie et un hypothétique surplus d'endorphine. Est-ce que tu dis ça juste à cause de la proximité phonétique entre «endorphine» et «endormir»? Parce que le mot ne vient pas du tout de là. Je pense que bien manger, faire de l'exercice et prendre du soleil seront probablement des solutions plus efficaces que d'essayer de te pirater le cerveau.

Raphaël a écrit :D'après ce que j'en sais, la dépression serait causée par un manque d'endorphine.

Il me semble que c'est plutôt la sérotonine qui est impliquée dans la dépression.

C'est vrai que je n'ai pas beaucoup d'activité physique. On m'a déjà averti là-dessus. Mais je ne sais pas s'il y a une "quantité" fixée d'activité à avoir.
Disons que la demi-heure, je la fais du lundi au vendredi (mais elle est pas mal entrecoupée), à quoi on peut ajouter 1h30 d'activité sportive. Mais plus rien le week-end, c'est peut-être ce qui manque?

Quant à l'alimentation, manger léger ou bien choisir les aliments diminuerait l'envie bien connue de sieste?
Et un même repas pourrait-il avoir plus ou moins d'effet selon l'individu et s'il a bien dormi ou non? (Parce qu'il y a des jours où un repas normal me fatigue très vite).

Pourtant, quelques heures après une activité sportive assez soutenue (natation, athlétisme par exemple), j'ai lu et je constate que l'on a plutôt envie de dormir. Enfin, juste après ça va (sauf en cas d'hypoglycémie ).

Mais finalement ce qui fait du sport quelque chose de bon, à part le débouchage d'artères, et la diminution de la surcharge pondérale, ce serait l'oxygénation?
Après, certains parlent d'éliminer les toxines?

Mais il me semble que toxine est un mot mal approprié, car ça n'a rien à voir avec les toxines que libèrent les bactéries. Ces "toxines" ne seraient-elles pas d'autres hormones?

Enfin, une dernière chose, il faut bien choisir l'heure du réveil (si on s'endort toujours à la même heure) car si on se réveille au milieu d'un cycle particulier, on est plus ou moins fatigué ensuite.



Sans vouloir "raconter ma vie", en espérant que ça concerne d'autres personnes et présente un intérêt ; quand je me réveille tôt, je suis extrêmement confus (un peu comme à l'endormissement), il me faut 1/4 d'heure minimum pour bien émerger (1 heure maximum).
Et quand je me réveille plus tard, je pense que ça le fait moins (ou c'est que je me suis rendormi après le premier réveil).
(D'ailleurs quand je dors pas beaucoup, il peut s'ajouter une envie de vomir, ça fait plus de 3 ans que je ne petit-déjeune plus).

Mais cet état de confusion est assez étonnant, en fait je remets en question : Quel jour on est? Quelle heure? Combien de temps il me reste avant de partir? Est-ce que je dois y aller? En fait je vois l'heure par exemple, mais je doute qu'elle soit vraie, et pourtant elle est bien affichée, ... Bref, quelque chose qui ressemble à de la tachypsychie, mais qui tourne en rond.

Pourtant ça va faire plusieurs mois que je ne me considère pas (plus) comme "dépressif". D'ailleurs j'ai pas vraiment de raisons de l'être si je relativise. Mais peut-être que l'apparition d'internet chez moi et l'activité qu'il permet (forums, jeux, musique, films, presque tout en même temps ...) n'y est peut-être pas étrangère?

(Mais me lever au dernier moment, ça a commencé 6 mois avant à peu près, mais j'étais très loin d'être dépressif quand j'avais 14 ans ...)

Du coup après avoir lu quelques trucs (sur internet donc pas forcément très recommandables), j'ai pensé au trouble du déficit de l'attention.
Mais bon, tout ce qui est psychologie, c'est pas que je le considère comme sous-discipline, mais je me dis qu'il ne fait pas être hypocondriaque en lisant ce qui concerne la psychologie non plus .
Après, rien n'empêche que je sois devenu "multitâche" à cause d'internet, ce qui expliquerait aussi des difficultés depuis quelques temps, à commencer un effort de concentration sur un problème complexe.

Le fait que vous ayez tant de détails à nous donner sur des aspects finalement assez normaux de votre vie (1/4 d'heure de confusion au réveil ne me parait pas hors normes) m'indique que votre problème se situe davantage au niveau de votre image, de vos sensations.

Mais est ce que vous avez vu un médecin ?

Non, j'ai pensé que cela était non-nécessaire et qu'il me fallait juste quelques changements dans mon hygiène de vie.

Bon, pour la confusion, ça me rassure si ça le fait à tout le monde, mais pourquoi donc? Et ça ne gêne personne?

Puis je ne vois pas à quel genre de médecin en parler, si jamais ça n'est rien du tout. Et je me vois pas aller au psy comme ça (en fait, je suis pas majeur, donc si j'y vais, ça se saura tôt ou tard x), enfin, il ne me manque plus qu'un an). Et pour tout vous dire, j'aurai honte si quelqu'un savait que j'étais allé chez un psy (en plus de l'impression d'être dans tout les cas, arnaqué et d'y aller pour rien).
Déjà que j'ai presque l'impression de spammer ici (j'aurai du prendre discussions générales puisque je détourne le sujet vers ma personne ><, mais bon, mon cas peut intéresser la science ).

Après il est vrai que j'ai un détail particulier.
Les poètes, dont je ne commenterais pas les idées, doivent appeler ça "l'ivresse", mais moi ça ne me plaît pas du tout.
Au cours d'une fête, même avec consommation que d'un seul petit verre de vin (voire rien), même qu'avec quelques lumières et une "bonne ambiance", je me sens partir. Et là, il n'y a normalement pas d'endorphines, à moins que une petite dose d'alcool soit un déclencheur notoire ...

C'est quasiment la même impression, à moitié endormi, confus, l'impression de ne pas être dans la réalité, de regarder quelque chose sans y participer. (Ça le fait avec la fatigue aussi, c'est pas toujours facile à décrire).

Ça vous le fait aussi?
Peut-être que c'est normal, comme je l'ai entendu dire une fois. Mais cela m'insupporte, c'est en ça au moins que je dois être différent , du coup, je sors un minimum.

Mais ce qui est sûr c'est que jamais je n'irai en boîte de nuit. Déjà que j'ai toujours mal supporter les lumières et le son d'une simple représentation d'un groupe de musique à une fête foraine ... Je m'imagine mal, enfermé, avec beaucoup de gens serrés, une température élevée, un son de forte intensité et des lumières dans tous les sens ... A ce point là je finirais presque par oublier où je suis et qui je suis, le tout sans prise de stupéfiants ni même d'alcool.
Quitte à passer pour un ringard, un dîner aux chandelles avec un pianiste, sur la terrasse d'un restaurant en été, ça vaudrait mieux .

Dans ces cas là, depuis l'extérieur, les gens doivent me voir comme un légume, un grand timide ou je ne sais quoi. Parce qu'en général je ne dis plus un mot et ne bouge plus.

Mais certains expliquent que c'est cette "déconnexion de la réalité", qui fait la violence dans certaines situations, et qu'il faut accepter ça de temps en temps, que c'est naturel. Mais moi je ne supporte pas, je n'accepte pas, même si ça le fait à tout le monde (y compris la confusion le matin) .

Tout le monde met plus ou moins de temps à se reconnecter avec le réel au réveil, et cela d'autant plus que le réveil n'est pas naturel (réveil forcé etc...).

Est ce que c'est gênant ? Ben ça dépend des gens.

Moi, avant ma troisième tasse de café et ma douche, si je me lève trop tôt, ou après une nuit trop courte, je suis à 0.1% de mes capacités.

Feel O'Zof a écrit :

Raphaël a écrit :D'après ce que j'en sais, la dépression serait causée par un manque d'endorphine.

Il me semble que c'est plutôt la sérotonine qui est impliquée dans la dépression.

En effet, tu as raison.

(J'ai fait exprès de me tromper juste pour voir si quelqu'un s'en rendrait compte. )

DarthDevilKing a écrit :Bon, pour la confusion, ça me rassure si ça le fait à tout le monde, mais pourquoi donc?

Non, pas à tout le monde.

Je ne suis pas confus en me réveillant le matin.

Serais-je une exception ?

Cet effet-réveil a beaucoup changé pour moi au cours de ma vie. Quand j'étais jeune, la description qu'a fait Ildefonse du sien aurait parfaitement convenu. J'émergeais d'un brouillard incapacitant seulement après le petit déjeuner. C'était même un sujet de plaisanterie parmi mes proches.
Je constate que cet effet a diminué au cours des ans pour devenir quasi nul.
Deux hypothèses :
L'une concerne le phénomène réveil proprement dit et reste à élaborer
L'autre, plus inquiétante, part de la constatation que l'égalité des états peut être obtenue de deux façons : par l'augmentation de l'état "bas" ... ou par la diminution de l'état "haut" ! Peut-être que ce que j'appelais brouillard auparavant est devenu mon état standard !
Je suis sûr que les zozos de ce forum applaudirons bruyamment à cette seconde hypothèse.

Wooden Ali a écrit :Je constate que cet effet a diminué au cours des ans pour devenir quasi nul.

Idem pour moi, sauf que mon hypothèse explicative est moins inquiétante.

Quand j'étais jeune, je dormais comme une bûche du soir au matin. Maintenant, je dors profondément seulement durant les premières heures de la nuit tandis que durant les heures qui suivent j'ai le sommeil léger et je m'éveille facilement. Je suis souvent bien éveillé mentalement longtemps avant de me lever. Le réveil officiel n'est plus alors qu'une formalité.

Raphaël a écrit :

Wooden Ali a écrit :Je constate que cet effet a diminué au cours des ans pour devenir quasi nul.

Idem pour moi, sauf que mon hypothèse explicative est moins inquiétante.

Quand j'étais jeune, je dormais comme une bûche du soir au matin. Maintenant, je dors profondément seulement durant les premières heures de la nuit tandis que durant les heures qui suivent j'ai le sommeil léger et je m'éveille facilement. Je suis souvent bien éveillé mentalement longtemps avant de me lever. Le réveil officiel n'est plus alors qu'une formalité.

La vieillesse est un naufrage.

Ildefonse a écrit :La vieillesse est un naufrage.

Heureusement qu'il y a du rhum dans la cale

Bonjour, Ildefonse ;

Vous avez doctement déclaré :

Ildefonse a écrit :La vieillesse est un naufrage.

Votre sagesse me semble bien gaullienne...

Cartaphilus a écrit :Bonjour, Ildefonse ;

Vous avez doctement déclaré :

Ildefonse a écrit :La vieillesse est un naufrage.

Votre sagesse me semble bien gaullienne...

Tiens oui, j'irai bien passer le WE à la Boisserie.

Arrêtez de parler de la vieillesse, ça me déprime ! Je suis en train de lire "Mes Mémoires" d'Aloïs Alzheimer, c'est d'un triste ...

Étonnamment, Aloïs Alzheimer est mort des suites des complications d'un rhumatisme articulaire aigu. C'est rageant de ne pas être allé jusqu'au bout de sa découverte.