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La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 02 juil. 2011, 20:09
par mauricemaltais
Bonjour

À BeetleJuice , tu dis que cette méthode est difficile à s'appliquer avec les nouveaux systèmes comme les marchés communs ou la mondialisatiion. Si on examine la situation de très près on s'apperçoit que si tout le monde en Grèce met la main à la pâte il ne sera pas beaucoup plus difficile d'appliqur la méthode Keynes. Un peu plus tard je dirai pour ceux qui ne la connaise pas pourquoi cette méthode bien appliquée peut faire des miracles dans l'écomie

Dans la situation actuelle de l'Europe où plusieurs pays peuvent offrir leurs produits disons à la Grèce, en faisant un emprunt cet emprunt peut servir à augmenter la croissance de tous ces pays dont on achète leurs produits en Grèce. Ce pays pourtant peut en profiter seulement pour une partie Pourtant c'est elle seule qui va rembourser l'emprunt.

Donc pour que cet emprunt de la Grèce fasse augmener la croissance de ce pays il faut que les consommateurs les commerces les productieurs fasse en sorte que pour un certain temps ce soit seulement les produits grecs qui devraient êtres achetés aussi longtemps que la croissance n'est pas revenue. Cette solution peut être appliqués à d'autres pays en difficultés. Ainsi la méthode Keynes pourra s'appliquer comme jadis.

Donc dès aujourd'hui les grecs doivent s'appliquer à sauver leur économie.Si on mettait autont d'ardeur que les arabes en quête de démocratie ,en l'espace de deux ans le visage de la Grèce et de l'Espagne en particulier pourraient être transformés. Et ce n'est que justice. Ces pays devraient arrêtés d'être les dindons la farce . Les pays en difficulté payent et les autres récoltent les bienfaits en plus que les intéts.

Cet sorte d'emprunt avec la méthode Keynes peut récolter gros. Selon la déscription de cette méthode par les auteurs si un pays emprunte 100 millions et qu'il est placé dans une part de population qui va acheter surtout des produits du pays à cause des taxes et de l'impôt 100 millions vont entrer dans les coffres du gouvernement durant l'année. En théorie dès la première année on pourait rembourser l'emprunt.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 02 juil. 2011, 20:36
par DarthDevilKing
Peut-être en Grèce car c'est sans doute un pays qui produit moins que les autres (et encore que ...).

Mais pour la France, l'Allemagne, ... inutile d'y penser une seule seconde. Enfin, c'est mon avis.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 03 juil. 2011, 13:02
par BeetleJuice
Même pour la Grèce ça ne fonctionnerait pas l'idée de Maurice, vu que leur balance commerciale est très déficitaire et donc que peu de pays achète leur produit et d'autant moins qu'ils n'ont aucun produit réellement compétitif. Relancer la croissance par la consommation n'est pas réellement possible, parce ça reviendrait à ne rien changer et à creuser encore plus l'endettement général en Grèce alors que ce pays à besoin de très importantes réformes et pas juste d'un rebond de croissance.
Une politique d'investissement ne marche que si le pays à juste un problème de croissance, de façon à libérer l'industrie d'un cercle vicieux de déflation via une relance des salaires et donc de la consommation.
Et la Grèce est loin d'avoir juste un problème de croissance.

Actuellement, la Grèce à 4 problèmes majeurs:

-une société sclérosée où une partie des métiers se sont construit en corporation, où l'innovation est bridée et où il est très difficile de mener une politique industrielle à cause des pouvoir de résistance exorbitant de certaine frange de la population qui prennent en otage le reste d'autant plus facilement qu'ils prétendent se battre au nom de la liberté contre l'Etat (voir le récit de la bataille entre l'Etat et les pharmaciens par exemple pour libéraliser un peu le secteur)

-une fraude généralisée et parfois même institutionnelle (l'Eglise ne paie pas d'impôt alors que c'est un très important propriétaire terrien, les groupes les plus aisés mettent leur argent en Suisse et le travail au noir est important.)

-Un Etat fortement corrompu (c'est le revers de la fraude dans la population civile)

-Aucune compétitivité réelle de l'industrie et des dépenses publiques et privée bien au delà de la réalité de la richesse du pays.

C'est 4 problème qui ne peuvent être résolu par une seule politique d'investissement.

Actuellement, l'idée de l'Europe et du FMI n'est pas idiote, il s'agit de gagner du temps et d'imposer d'importante réforme de la dépense publique parce que le reste suivra (mais à moyen terme) pendant le temps où l'Europe finance et, à terme, je pense, quand les réformes seront irréversibles, organiser un défaut d'une manière ou d'une autre.

Si la dépense publique diminue, notamment si les privatisations se font, ça réduit d'autant les corps privilégiés de l'Etat (fonctionnaires et employés des entreprises publiques) donc ça réduit la résistance de composante de la société qui prennent en otage le reste de la population pour préserver leur privilège. Ca réduit aussi la sclérose de la société, vu que le désinvestissement de l'Etat dans l'économie oblige les entreprises à la concurrence si elles veulent survivre et donc à améliorer leur compétitivité et que le rétrécissement de l'Etat diminue de facto la corruption.

Evidement, je décris un scénario où les choses se passe bien, rien ne le garantie, mais une politique économique est toujours plus ou moins un pari (par exemple, les politiques Keynésiennes par augmentation de la fonction publique et du rôle de l'Etat en France en 1981 n'ont pas marchés, pas plus que la politique monétariste de la banque du Japon depuis 20 ans.)

Là où ça pêche c'est que ça entrave effectivement les possibilités d'investissement pour retrouver des possibilités d'innovations, mais si on s'arrange pour un défaut (et je pense que ça sera le cas), l'air que ça donnera à l'Etat lui permettra de mener une politique économique plus active (dans la mesure où, conservant l'appuie Européen, la Grèce conservera normalement une meilleurs capacité d’investissement que si elle était seule), d'autant plus active que l'austérité aura dégraissé un peu le mammouth.
D'une certaine façon c'est un peu ce qu'à fait Thatcher.
L'erreur de l'Europe, dans tout ça à mon avis, c'est de demander une augmentation des impôts, parce que ça étrangle le consommateur et encourage la fraude alors qu'il n'est plus possible de s'endetter pour compenser. Ca pose le problème de l'endettement privé, vu que ça risque de transférer le risque d'endettement public qui est contenu par le plan d'aide, sur un risque d'endettement privé que rien ne contient plus, faute d'Etat interventionniste.
Mais c'est le difficile équilibre que demande le fonctionnement de l'UE, entre nécéssité économique communautaire et nécessite électorale nationale.
Si l'austérité n'avait pas été assez forte, les Allemands en premier mais aussi les pays scandinaves et même les français aurait plus encore qu'aujourd'hui grincé des dents pour payer. C'est tristes pour les grecs, mais c'était ça ou pire...

Dans tout les cas, il est important de réformer l'Etat grec pour relancer la machine, sachant que ce n'est pas uniquement l'économie grecque (les entreprises j'entends) qui est un problème, mais toute la structure économique de la société. Et réformer l'Etat en réduisant son intervention c'est le moyen le plus simple de pousser à un changement social sans trop de perte (dans la mesure où la société est obligée de s'adapter à la nouvelle donne alors que l'autre option est d'imposer le changement, donc la dictature, ou de provoquer l'anarchie et la révolution mais le coût social sera énorme, bien plus qu'aujourd'hui, vu la situation actuelle de la Grèce.)

Comme je l'ai dit sur un autre fil, c'est le choix du saut en parachute ou sans. Vu les problèmes de la Grèce, il n'y a quasiment aucune chance qu'elle s'en sorte comme si de rien était. Dans tout les cas, ça sera difficile, douloureux et relativement long, mais ça peut se faire avec ou sans aide.
Cela dit, c'est pareil pour tous les pays de l'UE: aucun d'entre eux, pas même l'Allemagne ne pourra éviter un certain nombre de sacrifice nécessaire et le même choix de faire avec les autres ou sans se posera.

Sur le court terme, c'est sans les autres qui parait le plus avantageux pour les plus riches, mais sur le moyen et long terme, c'est se condamner à être attiré dans l'orbite d'un des futurs géants de la planète pour lui quémander un accès à des ressources qui vont devenir rare.
Vu que la plupart des Etats Européen refuse le hard power militaire, que tous sont durablement endettés, donc dans l’impossibilité de rebâtir une armée puissante facilement et que le soft power est limité par la possibilité de croissance (qui est réduite en Europe), aucun d'entre eux n'aura, seul, le pouvoir de négocier à jeu égal avec des pays consommateurs comme la Chine ou l'Inde, dont les besoins en ressources vont augmenter.
Donc sur le long terme, rester uni permet de continuer de peser et de réduire les dégâts d'un éventuel déclin (voir de prendre une place de pôle important politiquement avec d'autre pôle dans un monde multipolaire peut-être en devenir.)

Mais le long terme touche moins les citoyens, surtout s'il demande des sacrifices qu'une promesse de gain à court terme, même si ça signifie le déclin et des crises dans 10 ou 20 ans. D'où l'extrême complexité de cette crise entre dirigeants de démocratie qui ont depuis trop longtemps promis des lendemains qui chantent à leurs nations respectives (alors que ce n'était pas possible) et fait porter le chapeau de l'échec de ces lendemain à l'Union Européenne et qui aujourd'hui sont coincés entre une opinion publique majoritairement réticente à une union plus étroite et une nécessité de cette union pour justement résiter mieux à la crise actuelle, mais aussi mieux se préparer au monde difficile qui se profile pour dans une 20aine d'années.

Toute la question c'est de savoir si les sirènes de la réélection, donc le court terme, l'emportera sur la raison...

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 03 juil. 2011, 18:30
par mauricemaltais
Bonjour

À beetleJuice, comme DarthDevilKing écrit que vu que ce pays produit moins, cette méthode pourrait fonctionner.La dondition de ce pays est faite sur mesure.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 03 juil. 2011, 22:11
par DarthDevilKing
Si je ne me trompe pas, le principe ce serait que la demande dépasse l'offre, d'où un effort de production à fournir et du pouvoir d'achat aux Grecs.
Seulement, il est vrai que dans un premier temps ça creuse la dette (en donnant du pouvoir d'achat), et que dans des pays où la production est déjà très forte, ça ne relance pas (il faut préférer les exportations). Le keynnésiannisme, à mon avis, c'est pour la production à petite échelle. Mais comme je ne connais pas tellement la Grèce, je ne peux pas dire si oui ou non ça serait bien. Seulement, je pense qu'il vaut mieux pas qu'elle s'endette encore plus...

De plus l'austérité a prouvé son efficacité. Dans un premier temps elle fait souffrir, mais normalement, ensuite, la dette est faible et le niveau de vie est meilleur en moyenne. (cf Thatcher).
Après il ça a creusé les écarts, mais dans un contexte moderne, ça devrait moins le faire, puisqu'il y a peu d'ouvriers en comparaison d'il y a 30 ans... Mais il est vrai que l'austérité, ça marche mieux pour une population qualifiée et un pays modernisé. Et là non plus, je ne sais pas trop où en est la Grèce.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 04 juil. 2011, 12:56
par BeetleJuice
Maurice a écrit :À beetleJuice, comme DarthDevilKing écrit que vu que ce pays produit moins, cette méthode pourrait fonctionner.La dondition de ce pays est faite sur mesure.
Vous n'écoutez pas ce qu'on vous dit.
Une politique d'investissement et de relance de la consommation ne marche que si le problème est industriel, si la production est coincé dans une spirale de déflation, et qu'il y a de la marge de manoeuvre pour les salaires (qu'on peut les augmenter sans que ça pose un autre problème) .
Son principal but est de filer de l'argent aux consommateurs (via une politique de grand travaux, d'embauche public ou de facilité monétaire) pour qu'ils achètent et relance l'inflation, donc les gains des producteurs (ceux-ci augmentant ensuite les salaires et faisant repartir la machine.

Mais la Grèce n'a pas qu'un problème de production et même si elle n'avait que ça, elle possèdent une économie de pays industrialisé, c'est à dire une industrie à fort coût (et manque de chance pour elle, à faible valeur ajouté) parce que la main d'oeuvre est très chère par rapport aux reste du monde. D'autant plus chère que les salaires ont été abusivement augmenté au court de la dernière décennie et que l'industrie, si elle devait encore augmenter les salaires, ne gagnerait rien si ce n'est une perte de compétitivité.
De plus, l'essentiel de la richesse du pays est issus du secteur tertiaire, secteur qu'une politique d'investissement subventionne difficilement.

En clair, si on subventionne les salaires grecs pour relancer la consommation, on ne fera que creuser le déficit commercial de la Grèce vu que les grecs n'achèteront pas grec, trop cher, et même s'ils le faisait, le problème du prix de la production locale ferait que le marché du pays serait totalement insuffisant à relancer la production, à moins que le prix baisse, donc les salaires de ceux qui le produisent, ce qui n'est pas le but.*

Un tel plan n'aurait de pertinence qu'à l'échelle de l'Europe, qui est un marché suffisant pour que la production grecques trouvent suffisamment de consommateur pour faire des marges suffisantes et rembourse le fort coût de production des produits.
Mais ça demanderait un argent faramineux et rien ne garantirait que les consommateurs Européens achètent plus grec qu'autre chose.

De plus, ça ne règlerait pas le problème de la différence entre les salaires et la valeur réelle de l'économie, pas plus que celui de la dette privée (qu'une telle relance pourrait aggraver), ni les problèmes de l'Etat surdimensionné et corrompu, ni celui de la sclérose du marché du travail parfois organisé en corporation de privilégié au détriment du reste de la population.
Toute la structure de l'économie grecque ferait qu'un tel plan n'aurait qu'un effet conjoncturel, induisant une légère reprise suivit d'un nouvel endettement public ou/et privé et d'une aggravation des problèmes déjà existant.

Une purge et un assainissement de la situation sont nécessaires avant d'espérer relancer la machine et ça, il n'y a que la réduction de la place de l'Etat pour forcer la concurrence ainsi que d'importante réforme des statuts des travailleurs qui puisse le faire. C'est douloureux, mais nécessaire.
Par contre, un investissement serait plus que souhaitable une fois la situation assainie et le marché du travail plus souple (non pas dans le sens où il faut qu'il soit précaire, mais dans les sens où l'on évite de trop compartimenté les différents métiers) de façon à relancer la recherche et l'embauche.

(cela dit, c'est aussi valable en France et même, d'une certaine manière, en Allemagne, même si une bonne part a été fait.)

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 04 juil. 2011, 16:56
par mauricemaltais
Bonjour

On est surpris que tant de pays de l'Euro ont un déficit commercial. Si on additionne le montant des déficits commerciaux et l'excédent des de l'Allemagne on va s'apervoir que le montant est proche de l'excédent commenrcial avec les pays de l'Europe qui est de 85 billions. Année après années des billions ont sorti de la Grèce et de d'autres pays pour entrer en Allemagne obligeant à la longue ces pays à s'endetter.

Seulement pour cette raison les pays en difficultés doivent acheter leurs produits locaux mêmme si ils dont plus chers. Ils n'ont pas d'autres alternatives.

Un prix Nobel de l'economie disait que les américains demandaient aux autres pays de faire des choses ne voulaient pas eux-mêmes. Il ne faut pas faire la même chose en demandant aux autres ce qu'on ne voudrait pas faire. Quant a la supposée corruption comme responsable en partie des déficits. Je me demande quel pays peut faire la morale sur ce sujet.

À BeetleJuice quand tu dis que les grecs n'achètent pas assez leurs produits donc qu' ils devraient le faire et c'est cela que je prêche.

À DartDevilKing, Cette méthode a été appliqu éavec un grand succès Aux États-Unis par Roosevelt et qui a contribué à sortir son pays de la grande récession.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 05 juil. 2011, 00:02
par DarthDevilKing
À DarthDevilKing, Cette méthode a été appliquée avec un grand succès Aux États-Unis par Roosevelt et qui a contribué à sortir son pays de la grande récession.
Oui, je suis d'accord c'était très bien, mais c'était il y a très longtemps (à l'échelle du temps d'évolution de l'économie). Tout a changé maintenant comme on l'a dit. A chaque époque son plan.

A cette époque là, il y avait encore une classe ouvrière nombreuse dans l'industrie, prête à consommer la production nationale avec un peu d'aide et payer plus d'impôts.

Maintenant, c'est fini : il y a très peu d'ouvriers locaux et l'offre surpasse largement la demande nationale dans la plupart des secteurs. Il ne reste que l'exportation. Nous sommes dans des société quasi-post industrielle, presque tout est soit automatisé soit délocalisé.
Ce n'est plus à nous seulement de consommer plus (enfin, un peu plus grâce aux innovations quand même), mais maintenant, on vise aussi les pays émergents, on pourrait leur exporter beaucoup en y implantant des entreprises.

BettleJuice a bien résumé ce qu'il se passe avec ce plan, de nos jours. Aujourd'hui, ça augmente la dette, car au niveau national, on ne peut pas consommer assez, pour renflouer le trou creusé par les aides. On ne peut pas acheter chacun trois voitures, histoire de relancer l'économie de notre seul pays :). Et on peut pas augmenter des salaires déjà hauts et chers, cela pourrait provoquer des licenciements en masse supplémentaires.

Enfin, c'est un peu insensé de donner de l'argent aux gens pour consommer encore plus alors qu'ils ne peuvent pas le faire.
Même à l'époque de Keynes, pour compenser ça, on jetait, on brûlait, on détruisait de la production pour produire et vendre à nouveau...
Déjà c'est assez immoral, et aujourd'hui, il faudrait détruire un gros morceau ... Mais aujourd'hui ça ne suffirait toujours pas, en valeur absolue, cela n'amènerait pas une vrai croissance ou du moins à très court terme, suivie d'une éventuelle récession due à la baisse inévitable de la consommation au bout d'un moment (d'ailleurs c'est peut-être ce qui a enclenché, avec la crise pétrolière, les "vingt-piteuses", non?). Edit. : en fait les vingt-piteuses, c'est surtout la France, mauvais exemple donc peut-être :). Mais je pense que le phénomène s'étend à tous les pays industrialisés qui produisent beaucoup.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 06 juil. 2011, 02:09
par mauricemaltais
Bonjour

À DartDevilKing, cela n'a pas beaucoup changé. On a fait le marché commun parce qu'on avait peur que les Etats-Unis deviennent trop puissants et qu'on en souffre. Mais graduellement des pays comme la France et l'Allemagne constatant que grâce leur population plus nombreuse ils avaient un fort marché intérieur .Ils voyaient que grâce à de la nouvlle machinerie on pouvait produire des produits à un coût beaucoup moindre que les autres petits pays . Pour les autres pays c'était trop dispendieux.
Alors ce qui devait se produire se produisit on ne pouvait pas rivaliser en exportation avec ces gros pays. Imaginez la Grèce en 2009 a exporté pour 10 billions et l'Allemangne pour plus de 500 billions.

Depuis plusieurs annéées la plupart des pays de l'euro se font saigner. Dans très peu d'années ils vont dire trop c'est trop on est plus du temps des saignées Les allemands et les français ne sont pas plus productifs que les autres, ce sont leurs robots q'ils ont achetés qui sont plus productifs. On disait cela pour les noirs. Lagarde déplorait cette situation en mars et demandait à l'Allemagne d'aider ces pays en difficultés. Je ne vois pas comment l'Allemaagne pourait les aider, c'est le système qui faut changer avant que ce marché commun tombe en miettes. Plus on scrute l'économie de tous ces pays du marché commun on ne peut que se demander qu'on attend pour repenser ce marché commun. Même la Fracnce qui est moins perdant que d' autres sont en moins bonne condition qu,avant le marché commun.

Les politiciens sont maître de leur destin, . Qu'on ne parle pas de fatalité qui est synomyme de lacheté.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 07 juil. 2011, 16:17
par mauricemaltais
Bonjour

Plua j'examine les résultats du marché commun de l'Europe, plus je le trouve dégueulasse pour les pays qui ne sont pas très populeux face surtout à une couple de pays beaucoup plus populeux. Ce qui rend ces petits payz incapables de rivaliser concernant les exportations pour les raisons mentionnées dans le dernier message. On sait qu'automatiquement que dans une marché commun ils y a des gagants et des perdants. Dans le cas de L'euro ce sont la plupart des pays qui sont perdants. Donc le marché commun de l'Europe c'est un système de destructiom massive d'économie pour la plupart de ces p;ays.

Comme le Danemark vient de faire, les autres pays qui risquent de s'endetter peut-être pour plusieurs générations, eux aussi devraient le faire. Chez les pays qui ont reçus de l'aide pécunière ils auraient tout à perdre à sortir du marché commun sans la permission des autorités de l'euro. Mais ces dittes autorités doivent permettre à ces pays de faire des choses qui pourraient les aider à sortir du pétrin, comme obliger les autres pays à se soumettre à leur douane. Sinon l'argent prêter à ces pays va retourner dans les poches des pays prêteurs et en plus ils seront obligés de rembourser l'emprunt.

Comment se fait-il qu'il y a beaucoup d'écomimistes et qu'on a pas vu venir ce chaos. Ils l'on vu venir comme ils ont vu venir la crise financière. Mais ces écoomistes ont des patrons et ce que leur maitre veulent entendre ce n'est pas l'opinion de l'économiste maus l'opinion du patron. On oblige ces gerns à se conduire comme des courtisans de temps de la mornarchie. La vie n'a pa s beaiucoup changé, la monarche est toujours là en plus de duchés (associations professionelles ) et les courtisans..

Un climat de haine est en train de se développer en Europe. IL faut faire attention, on a eu déjà 1789.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 09 juil. 2011, 16:56
par mauricemaltais
Bonjour

À BeetleJuice, je ne comprends pas que tu n'encourages pas les français à acheter beaucoup plus souvent des produits de chez eux. La principale raison du déficit commercial de la France est le niveau trop grand d'achat de produuits importés parce que l'exportation comme en Espagne continue à augmenter mais encore plus l'importation.

Qu'un pays comme la Grèce qui est trop peu populeux pour faire vivre une manufacture d'autos ait un déficit commercial c'est compréensible mais que la France et l'Elspgne qui peuvent s'en doter et qu'ils ayent un déficit commercial c'est plus difficile à comprendre. Là on s'aperçoit que les économistes ne sont pas les porte-parole de la véritatble économie parce qu'ils crierait d'arrêter de faire sortir votre argent du pays en achetant trop à l'étranger.

La Grèce en plus d'essayer d'acheter de moins en moins de produits importés elle doit de plus en plus s'autosuffiere en produits qu actuellement sont difficiles à produire dans ce pays vu son petit marché intéreiuir comme les autos. Ce pays achète beaucoup moins à l'étranger que d'autres pays mais son niveau d'exportation est si bas qu'il a un déficit commercial considérable. Pour des raisons mentionnées déjà ce pays ne peut pas rivaliser en exportation àvec des pays plus populeux.

L'economie est facile à expliquer si on veut vraiment dire la vérité. En une phrase on peut le faire "il ne faut pas faire sortir d.un pays plus d'argent qu'il en rentre.

Maurice
.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 09 juil. 2011, 18:26
par DarthDevilKing
Si on a mis en place l'euro, c'est pour tenter d'unir les pays d'Europe (d'où l'Union Européenne). Certains n'y voient que du négatif, mais sans l'Union Européenne et l'euro, on serait écrasés très rapidement par la Chine (là on l'est un peu, mais c'est lent).
Sans l'U.E. on est minuscules individuellement. On pourrait se dire que ça marcherait sans l'euro, mais avec des monnaies différentes et du protectionnisme, on ne pourrait plus parler d'Union Européenne et il serait difficile de faire des entreprises que je qualifierais d'internationales, comme EADS...
Ceci étant dit, si tout le monde coule, que ce soit avec ou sans Union, c'est vrai que ça reviendrait au même, mais on en est pas encore là.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 09 juil. 2011, 19:55
par mauricemaltais
Bonjour

À DartDevilKing, curieusemet quand plusieurs pays ont été unis au tout début du marché commun on disait que c'était d'abord pour encadrer l'Allemagne pour qu'elle ne deviennet pas encore trop forte et qu'on ait encore des problèmes avec elle. Mais c'est le reste de l'Eruope qui est sous la tutelle de l'Allemangne. l'Euro a été adopté pensant améliorer la situation . C'était un des mensonge des la mondialisation. La Chine n'est nullement en cause parce que avec la douane actuellement on peut diminuer comme on veut sa part du marché.

Des pays ne sont pas obligés d'être dans un marché commun pour être solidaires entre eux. Les Etat-Unis et l'Angleterre ont eu souvent eu une opinion indentique et une force augmentée. Sans le marché commun touls les pays de l'Europe pourrait être aussi unis .

Ils semblent que ce sont les industriels qui ont menti aux divers gouverments où ces derniers ont été complices en parlant des supposées vertus de de la mondialisation de l.Europe. Comment peut-on dire que l'union européenne peut protéger du protecionniste alors que les pays les plus populeux sont terriblement avantagés en pouvant fabriquer les produits à moindre coût. Les véritables gagants de ces marchés communs sont les indstriels avec leur pouvoirs exorbitants qui ont inventé une nouvelle forme d'esclavage.

En pratique qu'est -ce que cela changerait si disons les douanes étaient réinstallées. Premièrement le déficit commercial serait diminué si on importe trop. Ainsi la France et l'Espagne verrait leur déficit commercilal trèrs vite annullé.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 09 juil. 2011, 22:24
par BeetleJuice
DarthDevilKing a écrit :On pourrait se dire que ça marcherait sans l'euro, mais avec des monnaies différentes et du protectionnisme, on ne pourrait plus parler d'Union Européenne
En fait, même sans retour à un protectionnisme qui est complètement anachronique, la concurrence entre monnaie européenne a déjà montré ses limites dans le passé. En 1993, alors qu'à l'époque on n'avait que le SME (système monétaire Européen, qui était un système d'ajustement des taux de changes), les monnaies ont été attaquée par la spéculation de manière brutale, montrant toute les limites d'avoir autant de monnaie dans un espace économique aussi intégré que l'union.

D'ailleurs, à l'inverse, même si aujourd'hui l'Euro pose des problèmes de compétitivité parce qu'il est surévalué pour certains pays(mais c'est autant un facteur interne d'une politique trop stricte de la BCE qu'un facteur dollar qui est en baisse constante depuis des années, faisant de l'Euro une monnaie refuge alors qu'elle n'avait pas cette vocation.) il a été un protecteur important pendant les dernières crises, puisqu'il a fait que, dans l'imaginaire des marchés, attaquer l'Euro, c'est attaquer l'Allemagne et la France, or ça reste des valeurs refuges (noté encore AAA par les marchés, même si la France subit une baisse de son caractère refuge à cause de sa stagnation économique depuis une dizaine d'année).

La crise aurait été bien pire pour les pays dit périphérique sans l'Euro pour donner une crédibilité à leurs économies, vu le niveau d'endettement privée de ces pays.

Maurice a écrit :l'Euro a été adopté pensant améliorer la situation . C'était un des mensonge des la mondialisation.
Non, l'Euro a réellement amélioré la situation, surtout après le cuisant souvenir de la crise de 1993.
Il a grandement contribué à un essor commercial de l'UE, permit une baisse considérable des taux d'intérêts d'emprunt d'un bon nombre de pays (aujourd'hui, ça pose problème parce que le déficit a été incontrôlé, mais c'est un problème récent.) qui serait dans une situation bien pire encore sans ça.

De plus, il a protégé l'Eurozone durant la crise de 2007-2008.

Pour mémoire, la Grèce était considéré comme un pays proche du défaut de manière régulière avant son entrée dans l'UE et surtout, avant son entrée dans l'Euro. Pendant 10 ans, ça n'a plus été le cas et même si la Grèce a eu tord de ne pas faire les réformes nécéssaires pour réduire son déficit avant (et l'UE d'avoir fermer les yeux) elle a bénéficié de l'Euro.

Le problème aujourd'hui est qu'elle a fait de l'immobilisme en profitant d'une situation de crédit facile sans penser qu'il faudrait un jour payer le fait de se retrouver dans la même zone économique que l'Allemagne (la France a fait la même erreur mais avait une puissance considérablement plus importante, donc son décrochage est plus relatif).

D'ailleurs, ça se voit aujourd'hui, la fracture dans l'UE est entre le nord, qui a fait les réformes qu'il fallait et qui s'en sort tant bien que mal et le sud qui ne les a pas fait, à profiter du crédit facile offert par l'Euro et se retrouve endetté.
La faute n'est pas à la monnaie, c'est au court-termisme des dirigeants.
Evidement, l'Euro souffre d'être trop haut, situation que seul l'Allemagne peut réellement supporter. Mais ça ne fait pas de l'Euro une monnaie structurellement mauvaise et un "mensonge de la mondialisation" (pour ce que ça veut dire...)
La Chine n'est nullement en cause parce que avec la douane actuellement on peut diminuer comme on veut sa part du marché.
Ben voyons, c'est sur, on peut fermer la porte à l'un des plus gros emprunteur de bond du trésor au monde et à la seconde puissance commerciale de la planète comme ça, en claquant des doigts.
Pour mémoire, malgré leur protectionnisme intacts, les pays d'Afrique voit quand même la Chine racheter des tonnes de terrains et empocher des contrats sur leur sol, bêtement parce qu'elle a tellement de moyen qu'elle peut contourner le protectionnisme en rachetant sur place des filiales et en imposant ses conditions.
Dans le même ordre d'idée, ces mêmes pays ont connu, durant les années 90 et après, des pressions de la part des USA, notamment via le FMI, pour encourager la production à l'export de matière première, sous prétexte que les produits alimentaires étaient bon marchés et qu'ils pourraient se fournir facilement pour combler le manque d'auto-suffisance.
Pourquoi s'y sont-il plié et pourquoi certains ont récement subit des émeutes de la faim à cause du manque de produit alimentaire? Bêtement parce que c'est l'occident qui avait le pouvoir sur leurs emprunts nationaux (même parfois sur leur monnaies quand les dévaluations l'ont rendu tellement faible que la population utilise le dollars de facto).

Vous trouvez sincèrement crédible que les pays de l'UE, endetté en moyenne à 70% du PIB envoie se faire voir le reste de la planète qui les finances en fermant les frontières?

Les choses ne sont pas si simples. On peut faire pression sur la Chine et invoqué le réciprocité (qui est dans les principes de l'OMC) mais faire de l'unilatéral alors qu'elle est un partenaire commercial de premier plan et que le pouvoir d'achat d'une partie des populations Européennes reposent sur le coût faible ou modéré des produits chinois, ça me semble totalement illusoire.
Les Etat-Unis et l'Angleterre ont eu souvent eu une opinion indentique et une force augmentée
Nuance, le Royaume uni a aligné sa politique extérieure pendant longtemps sur celle des USA, mais l'initiative venait des USA, ça n'était pas une décision conjointe.
L'UK a longtemps été le partenaire mineur et parfois dominé dans l'entente USA-UK, il n'était certainement pas sur un pied d'égalité.
Dernièrement, la faiblesse diplomatique des USA après l'usure de deux guerres (Irak, Afghanistan), la montée de puissance asiatique, la prise de distance du Japon, a rendu une voix à l'UK, notamment après l'affaire des mensonges sur la guerre d'Irak.
Mais c'est récent et ça n'empêche pas l'UK d'être dans une impasse diplomatique, puisqu'ils sont marginalisé en Europe à force d'être l'éternel passager clandestin de l'union (les décisions sur le sauvetage des pays périphériques se fait malgré eux et il a fallu l'appuie de la France pour que le duel entre eux et le parlement sur le gel du budget Européen penche en faveur des Etats.)
Ils sont marginalisé vis à vis des USA qui hésite entre un recentrage sur le pacifique avec une Chine qui ne coopère pas, et une perpétuation d'une politique Atlantiste alors que l'Europe contribue peu à l'Otan, rechigne à suivre les USA quand ils agissent...
Sans le marché commun touls les pays de l'Europe pourrait être aussi unis
Il y a peu de chance, les contentieux restent nombreux.
On peut compter:

1) les contentieux commerciaux
-la France et l'Allemagne, bien qu'important partenaire sont aussi principaux concurrents et n'arrêtent pas depuis 30 ans de jouer au chat et à la souris pour savoir qui dépasse l'autre. La France a nettement été au dessus de l'Allemagne durant les années 80, puis brièvement c'est fait rattrapé avant de repartir devant lors de la réunification, puis d'être distancé lors des années 2000 et repassera probablement devant d'ici 10 ans si elle fait les réformes qu'il faut car la démographie vieillissante de l'Allemagne commence à poser un problème de pénurie de main d'oeuvre qualifié, alors que la France a une démographie importante. Et ainsi de suite... avec le marché commun, cette compétition se fait dans un cadre légal, sans, ça serait la guerre commerciale.
-le sud de l'Europe contre le Nord en matière de compétitivité. Le nord a fait les réformes permettant de s'adapter au XXIème siècle, pas le sud. Aujourd'hui, le cadre de l'UE assure une solidarité minimum du nord vers le sud, même si ça fait grogner des deux cotés et ça applanie les angles du problème, notamment parce que l'interdépendance commerciale l'oblige.
Sans ça, on peut être sur qu'il y aurait eu une guerre monétaire entre le nord et le sud.

2) les contentieux continentaux.
-la néo-ostpolitik allemande. Sans l'UE pour la restreindre et donner une voix aux pays de l'Est, l'Allemagne aurait un ascendant bien plus grand sur des pays comme la Pologne ou la slovaquie, qui sont ses terrains d'influences privilégiés. La tension aurait été d'autant plus palpable que ces pays sont aussi dans la sphère d'influence revendiqué par la Russie (ça n'est pas un hasard si la Russie et l'Allemagne se sont partagé les territoires polonais 3 fois dans l'histoire...)
L'UE permet de créer un bloc qui réduit l'instabilité de ce type de relation, car elle met la Pologne dans l'orbite de l'Europe occidentale tout en restreignant la possibilité de l'Allemagne d'influencer trop celle-ci. Elle garantie une Europe de l'Est qui n'est pas un terrain de jeu politique entre la Russie et l'Allemagne.

-le déséquilibre France/Allemagne vs les autres pays. Le marché commun et le cadre de l'UE évite que la politique Européenne ne soit entièrement Franco-Allemande et donne du poids et des possibilité d'initiative à d'autre pays, notamment en leur permettant de prendre de l'influence dans les institutions communautaires.
Bien sur, ça n'empêche pas la France et l'Allemagne d'être moteur, mais ça applanie aussi les démons qui restent depuis le XIXème siècles, à savoir le problème de l'écart entre les "grandes puissances" et les plus petits qui servent de variable d'ajustement selon leur affiliation.

3) les contentieux nationaux
-le contentieux Hongrois, récemment déterré par la politique nationaliste du gouvernement Hongrois, qui recommence à effrayer les pays d'Europe centrale alentour (Slovaquie, Roumanie...). On est sur un mode proche du principe Allemand qui a conduit à l'affaire des sudètes et l'Anschluss.
-l'antagonisme Irlande/UK au sujet de l'Irlande du nord qui continue d'empoisonné un certain nombre de relation.
-l'antagonisme Allemagne/Pologne qui se règle doucement grâce à l'intégration économique des deux pays qui en font des partenaire (comme ça avait été le cas pour France/Allemagne lors de la fondation de la CECA puis de la CEE). Malgré tout, la question des germanophones de Pologne est toujours épineuse.

4) Les antagonismes régionaux.
-le contentieux Belge, qui a plus de chance de se régler pacifiquement si l'UE persiste et que les pays alentours peuvent faire pression pour un règlement à l'amiable.
-le contentieux catalan/Castillan
-le contentieux corse/france
-le contentieux Ecosse/Angleterre, Irlande du nord/Angleterre.
-la contentieux Italie du nord/Italie du Sud.

Vous croyez réellement que sans un cadre juridique et politique contraignant, les pays coopèrerait de manière informelle sur la base de coopération bilatérale?
Ils semblent que ce sont les industriels qui ont menti aux divers gouverments où ces derniers ont été complices en parlant des supposées vertus de de la mondialisation de l.Europe. Comment peut-on dire que l'union européenne peut protéger du protecionniste alors que les pays les plus populeux sont terriblement avantagés en pouvant fabriquer les produits à moindre coût. Les véritables gagants de ces marchés communs sont les indstriels avec leur pouvoirs exorbitants qui ont inventé une nouvelle forme d'esclavage.
Ben voyons, parachevons le tout par une saillie contre les méchants capitalistes, après tout, le complotisme est une argumentation à peu de frais.
En pratique qu'est -ce que cela changerait si disons les douanes étaient réinstallées.
Réduction des capacités à l'export à cause de la réciprocité du processus (vu que si on taxe un produit d'un autre pays, le pays en question fera la même chose), difficulté administrative pour les entreprises multinationales et donc encouragement à regrouper la production dans un seul pays ou un nombre restreint de pays (pas forcement la France, qui est un pays attractif par sa main d'oeuvre qualifié, mais handicapé par sa législation lourde.). Renchérissement du coût des produits, donc baisse de la consommation intérieure, difficulté plus importante encore à l'augmentation des salaires, vu le peu de compétitivité plombé en plus par la réciprocité du protectionnisme, plombant encore plus le prix élevé des productions en Europe.

Le seul vrai avantage, c'est une relocalisation des activités, mais ça n'enlèvera pas le problème des coûts et donc de la concurrence à l'export et du pouvoir d'achat à l'import. Comme on ne peut pas artificiellement augmenter les salaires pour y pallier dans une économie qui n'est pas totalement fermé et qui dépend aussi quand même des exportations, ça suppose soit une réduction du niveau de vie pour retrouver des capacités d'export, soit une dévaluation, mais avec le monde de matière première chère et plutôt rare qui se profile, c'est une solution de court terme, soit une baisse encore de la capacité d'export.
Premièrement le déficit commercial serait diminué si on importe trop.
Ce qui s'appelle créer artificiellement une pénurie. Vu que la plupart des pays Européen n'ont plus les structures industrielles pour produire massivement des produits à faible valeur ajouté, la réduction du déficit par le protectionnisme pur et dur entrainera fatalement un renchérissement des produits d'importations qui sont très importants en volume dans les pays Européens.
Pas certain qu'en ces périodes de tension sur le pouvoir d'achat, ça soit une solution appréciable de brutalement y toucher.
Ainsi la France et l'Espagne verrait leur déficit commercilal trèrs vite annullé
Probablement pas. Le protectionnisme n'aiderait pas l'export qui est déjà moyennement compétitif et le deviendrait encore moins si les pays en face se protège aussi et même si le déficit se réduit, ça sera au prix d'une baisse du pouvoir d'achat de la population à cause de l'augmentation du coup de la vie (vu que les produits locaux sont produits au salaire locaux, donc cher.)

Bien sur, ça permettrait de revenir à une économie un peu plus saine mondialement, étant donné que ça réduirait l’exploitation des zones à faible coût par les pays à fort coût pour garantir le pouvoir d'achat de leur population sans entamer trop leur compétitivité, mais ça n'est pas certain qu'une solution si brutale plaise à qui que ce soit.

Déjà ça impacterait la capacité d'enrichissement des pays à faible coût qui se retrouverait en manque de débouché, mais ça réduirait aussi la capacité de pouvoir d'achat des riches qui achèteront plus cher.
C'est un peu injuste, ça créerait deux mondes fermé avec une plus faible possibilité de nivellement et fatalement de la rancoeur de la part des zones à faibles coûts qui penseront que les riches se gardent la richesse.

Ca crée pas mal d'effet collatéraux en plus de ça:
-immigration illégale accrue, vu que la restriction de circulation des capitaux et des marchandises rendra plus faible encore les perspectives de développement.
-concurrence accrues entre pays riches, puisque le protectionnisme réduirait la croissance des pays en développement, donc de facto les débouchés des entreprises exportatrices des pays riches et leur développement. D'où une concurrence accrue entre pays pour écouler leur produit dans un monde restreint.
On sait où ça mène ce type de conflit commerciaux et industriel.

Et pas mal d'autre...

A mon avis, il existe de solution plus douce de rééquilibrer les rapports commerciaux que de brutalement restreindre l'espace de commerce et de régresser au niveau pré-XXème siècle.
Je préfère franchement voir mon pouvoir d'achat légèrement baisser avec le temps pour permettre un nivellement à grande échelle et un rattrapage des pays émergents, qui augmenteront de fait l'espace commercial en créant de nouvelle zones "riches" (même si du coup, tout le monde est un peu moins riche) et donc les débouchés des entreprises (tout pays confondu).
Ca me semble plus à même d'assurer la stabilité planétaire qu'une concurrence de protectionnisme et de dévaluation/appréciation des monnaies
Surtout avec les crises écologiques et de production de matières premières qui se profile pour la seconde moitié du XXIème siècle.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 12 juil. 2011, 00:02
par mauricemaltais
bonjour

À BeetleJuice, j'ai vraiment sursauté quand tu as dit que si les français achetaient beaucoup plus les produits de chez eux il ferait preuve de protectionnisme. Le protectionnisme le plus logique est de protéger d'abord sa famille et après si on peut on peut protéger le monde entier. Le protectionniseme logique permet de combattre le chomage parce que ces produits sont fait par des employés qu'on peut plus facilement trouvés.

Ce même protectionnisme empêche de faire sortir moins d'argent du pays surtout que la plupart des pays d'Europe ont dont la France ont un déficit commercial. Plus que l'argent sort du pays plus on ouvre la porte à l'endettement. La base de tout économie est que tu dois faire en sorte que son économie ne ressemble pas à un poche de ton pantalon qui a un trou par lqquel ton argent se perd, Si tu ne réussi pas à boucher ce trou, adieu veaux vaches cochons couvées.

Tu dis que l'Euro a remplacé le dollar commen monnaie internationale . Avec les dettes que les État-Unis ont à supporté si le dollar n'.était pas encore une monnaie internationnale. le dollar ne valerait presque rien.

L'euro est grandement surévalué parce la statistique est le plus grand mensonge qu'il soit. Si on enlevait l'Allemange et la France en calculant la valeur de l'Euro sa valeur ferait pitié. Ce sont les industriels qui mène le monde. Essayé de savoir qui sont les plus grands actionnaires des banques et ce sont eux que vous allez trouvés. Surévalué l'euro c'est la plus beau cadeau que les industiels pouvaient faire aux États-Unis.

Quand tu encenses la Chine en disant que ces produits sont tout un bienfait. IL y a quelques années au Québec il y avait beaucoup de manuactures de chaussures et un jour on a permis d'importer des chaussures de l'Italie, toutes les manufactures se sont fermés la même chose pour les vêtements. Durant plusieurs années le Québec il y eu eu un très haut niveau de chomage.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 12 juil. 2011, 02:07
par Raphaël
mauricemaltais a écrit :Quand tu encenses la Chine en disant que ces produits sont tout un bienfait. IL y a quelques années au Québec il y avait beaucoup de manuactures de chaussures et un jour on a permis d'importer des chaussures de l'Italie, toutes les manufactures se sont fermés la même chose pour les vêtements. Durant plusieurs années le Québec il y eu eu un très haut niveau de chomage.
Je ne vois pas vraiment ce que l'Italie vient faire dans ça. Dans les années 60's et 70's, il avait énormément de chaussures importées (pas seulement d'Italie mais aussi du Japon, de Taïwan, de Pologne et de Tchékoslovaquie pour n'en nommer que quelques uns) et les manufactures québecoises se portaient très bien. Dans les années 80's ont a vu apparaître des importations de Corée, d'Indonésie, de Malaisie, du Mexique, etc., mais c'est seulement lorsque la Chine a commencé à envahir nos marchés que les choses ont mal tournées pour les manufactures d'ici. Les importations chinoises sont comme un ras-de-marée qui balaye presque tout sur son passage.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 12 juil. 2011, 13:03
par BeetleJuice
Maurice a écrit :j'ai vraiment sursauté quand tu as dit que si les français achetaient beaucoup plus les produits de chez eux il ferait preuve de protectionnisme.
Ca tombe bien, ce n'est pas ce que j'ai dit.
Au contraire, tant mieux si les européens achètent plus local, ça serait un bienfait certain pour l'environnement et l'emploi. Mais imposer cet achat local du jour au lendemain par un retour au protectionnisme (barrière légale à l'importation), c'est économiquement inacceptable, car l'industrie locale n'est pas prête à offrir une production à coût correcte pour une bonne part des produits, d'où des pénuries et des hausses de prix.
Bien sur, avec le temps, la situation tendrait à se normalisé, mais c'est comme la dévaluation vue comme un remède miracle ou la révolution comme solution politique, ça fait oublier que la normalisation de la situation peut prendre des années et qu'on sacrifie ceux qui vont vivre ça, sachant que les premiers touchés seront justement les classes moyennes qu'il convient absolument de protéger, au contraire (vu qu'elles sont le ressort essentiel de l'impôt et de la consommation.)

De plus, le protectionnisme, même s'il a des sympathisants croissants en Europe parce que présenté démagogiquement comme une solution facile et sans douleur* , serait aller contre une tendance lourde, sociologiquement parlant, au sein des sociétés occidentales, celle qui tend à faire du consommateur un acteur de changement.
La profusion de l'offre qui a été une aubaine pour les distributeurs, conduisant à l'émergence, par exemple, des hypermarchés à partir des années 60, créant la société de consommation de masse change depuis un peu plus d'une décennies pour placer le consommateur au centre, alors qu'il était noyé dans la masse de l'offre avant.
Le marketing a prix une place croissante pour que le consommateur, celui qui choisi en dernier ressort, choisisse un produit plutôt qu'un autre.

Rétablir le protectionnisme, c'est aller contre la liberté de choix du consommateur en réduisant légalement sa capacité à importer du choix. Or, nos modes de consommations ont prit une place tout à fait déterminante dans notre identité au sein de la société et je ne suis pas sur que rétablir une barrière sous prétexte qu'elle a fonctionné dans le passé (à une époque où la société n'était pas la même) se fasse pour le mieux.
Outre la brutalité du traitement porteuse de frustration possible à cause de la tension sur les prix et sur l'offre, je ne suis pas certain que ça corresponde à notre société actuelle, tel que les rapports sociaux sont construit.

Je ne dis pas que ça engagera une révolution, ça serait irréaliste qu'une simple évolution économique restreinte ait un tel effet, mais ça peut influencer au delà du simple ajustement (c'est ce qu'oublie souvent trop les économistes: toute mesure économique a un effet sur la société, même mineur, et sur les comportements parce que l'économie est d'abord un phénomène social d'échange et de confiance, dans un but d'amélioration de la survie individuelle, cependant.)

Si on veut faire consommer local aux gens, je serais plus partisan d'une méthode plus douces et d'un ajustement sur la durée en utilisant finalement les mêmes méthodes que le reste des vendeurs: le marketing.
Faire du produit local, même s'il est plus cher, un choix d'achat valable en augmentera sa consommation sans pour autant impacter la liberté de choix du consommateur. Sur la longue durée, ça me parait plus efficace à changer les mentalités et à modifier le mode de vie vers un recentrage qui se fera de toute manière avec la tension sur les matières premières qui se prépare pour les décennies à venir et l'inflation des pays émergeant qui va de facto rendre de la compétitivité aux produits plus locaux (c'est déjà en train de se faire, la crise ayant bouleversé les modes de vies, les gens se recentrent sur leur région, en quête de stabilité et d'un monde connu.)

*comme l'inflation d'ailleurs, qui ne toucherait évidement que les riches rentiers d'après, en oubliant que les entreprises leur capital fondre comme neige au soleil quand on dévalue et que beaucoup n'y survive pas. Vu la prédominence des services dans
Ce même protectionnisme empêche de faire sortir moins d'argent du pays surtout que la plupart des pays d'Europe ont dont la France ont un déficit commercial. Plus que l'argent sort du pays plus on ouvre la porte à l'endettement.
Je rêve... du mercantilisme comme solution miracle... vous savez que le monde a évolué depuis le XVIIème siècle ? Vous savez que l’essor commercial de l'occident s'est fait précisément quand les libéraux ont battu en brèche les mercantilistes ?

Un déficit commercial n'est pas en soi un problème, il le devient si ce déficit détruit trop la production industrielle locale, mais ce n'est pas en s'enfermant qu'on règlera simplement le problème, surtout dans une économie aussi dépendante de l'export et de l'import que les sociétés occidentales, grosse consommatrice de bien.

Je passe sur le fait que le mercantilisme a déclenché pas mal de guerre en Europe et est indirectement responsable du volet économique de la colonisation, visant à éviter l'échange entre pays Européen pour préférer l'échange entre métropole et colonie (c'était la doctrine de Colbert par exemple. Les guerre franco-hollandaise sous Louis XIV suivait se principe et visait la destruction pure et simple du pays adverse et donc de sa production pour protéger celle de la France.)
L'époque ayant changé, de telle exaction ne se reproduiront pas forcement, mais je ne suis pas sur que ça soit la doctrine miracle.

La libre circulation des capitaux n'est pas forcement meilleure cela dit, mais je ne suis pas certains que ça soit en ressuscitant une doctrine du XVIIème qu'on va s'en sortir, pas plus qu'en ressuscitant le monde du XIXème en rétablissant l'Etat-nation qui n'a qu'une pertinence économique limité et a une pertinence sociale très différente de celle de cette période.
Qu'on le veuille ou non, même pour ceux qui rêve d'un grand soir, notre société a été façonnée par un siècle de capitalisme et quarante ans de capitalisme libéral. Revenir à des méthodes et les réhabiliter ex-nihilo risque de se heurter au changement des sociétés. C'est un peu du "c'était mieux avant" économique. On sait qu'une telle idéalisation du passé n'a jamais menée nulle par ailleurs que dans la stagnation.
Vu les défis qui se profile (économique, écologique, démographique, culturel...) je pense que c'est se tirer une balle dans le pied que de faire l'éloge de l'immobilisme dans une forteresse qu'on espère protégée (et qui ne le sera fatalement pas, ce serait illusoire de croire qu'une fraction de l'humanité pourrait s'affranchir du déroulement du monde et se préserver des bouleversement quand ceux-ci sont mondiaux.)
La base de tout économie est que tu dois faire en sorte que son économie ne ressemble pas à un poche de ton pantalon qui a un trou par lqquel ton argent se perd, Si tu ne réussi pas à boucher ce trou, adieu veaux vaches cochons couvées.
Vous en venez aux métaphores foireuses?
Cela dit, celle-ci n'est pas dénuée de réalisme, mais trop simpliste pour résumer les fonctionnements économiques.

S'il est vrai qu'une économie trop déficitaire est gênante en elle même, tout dépend de l'échelle du déficit et de l'économie mais aussi du temps en déficit. Eriger une barrière pour empêcher les sous de sortir, c'est aussi réduire les rentrées, à moins d'être une zone tellement attractive que ceux qui veulent rentrer le feront quoi qu'il en soit.
On sait que l'occident dans son ensemble est une zone attractive pour l'import, mais ça va aller en diminuant et, individuellement, les pays d'occident, hormis les USA, n'ont pas l'attractivité nécessaire pour se rendre tellement indispensable qu'une fermeture serait sans conséquence.
Si une certaine protection a un sens aux bornes de grandes zones d'échanges plus ou moins homogènes, elle en a de moins en moins aux bornes des Etats-nations dont la pertinence économique se réduit depuis la mondialisation des échanges de capitaux.
Même dans l'hypothèse d'un recentrage sur des zones de commerce à cause d'une raréfaction des capacités de transports, les zones commerciales resteront plus grandes que les Etats seule et mettre des barrières à ce niveau ne serait qu'une quarantaine volontaire d'un Etat contre le commerce régional ou mondial et non un renforcement. A terme, le rôle de l'Etat en question ne pourra que décroitre (d'autant plus que l'hypothèse de recentrage n'arrivera pas avant un moment, si l'on ne trouve pas d'alternative à la production d'énergie fossile permettant de maintenir de fort échange de bien entre continent.)
Tu dis que l'Euro a remplacé le dollar commen monnaie internationale . Avec les dettes que les État-Unis ont à supporté si le dollar n'.était pas encore une monnaie internationnale. le dollar ne valerait presque rien.
Non, encore une fois, je n'ai pas dit ça.
J'ai dit que l'Euro était devenu, malgré lui, une monnaie de réserve alternative (à bien moindre niveau que le dollar) et que ce serait la seule monnaie alternative viable en cas de défaut du dollar, à moins que les Etats n'arrivent à se mettre d'accord pour la création d'une monnaie de réserve non dépendante d'un Etat (accord qui s'éloigne, même s'il ferait beaucoup de bien à l'économie.)
Si le dollar tombe, l'Euro, malgré sa grande fragilité, sera la seule alternative, vu que le Yen soutien un pays stagnant depuis 20 ans et n'est pas suffisamment répandu ou n'a pas un taux suffisant, le Yuan n'a pas de fluctuation flottante, la livre sterling est à bout de souffle et l'UK avec, le franc-suisse est trop restreint.

Evidement, une telle perspective de report sur l'Euro le tuerait probablement, les Européens n'étant pas préparé à une telle appréciation de leur monnaie, et puis un tel scénario reste peu probable dans l'immédiat.

Par contre, ce statut de monnaie de réserve alternative qu'à l'Euro pour le moment est un vrai handicap, car le dollar se dépréciant et le manque de devises alternatives crédibles se faisant plus criant, l'Euro est beaucoup trop fort et la BCE est en plus obligé de l'augmenter plus encore si elle veut maintenir l'inflation sous contrôle et éviter que ça n'entraine une hausse du cout de la vie et encore plus de disparité dans l'UE. (dans la mesure où certain Etat auront les moyens d’augmenter les salaires, mais perdront encore en compétitivité et ne pourront pas continuer à redresser la zone et à se redresser eux même suffisamment vite ,et d'autre n'auront pas les moyens, entrainant une instabilité sociale.)

C'est un problème important (même si je pense que la rigidité de la BCE en matière d'inflation est un peu exagéré et qu'une inflation à 3-4% en période de crise est acceptable vu que de toute manière, le sang et les larmes sont déjà là pour beaucoup de monde. Cela dit, je ne suis pas économiste, donc ce n'est pas dit qu'une telle inflation n'aurait pas un effet d'emballement.

D'ailleurs, c'est un des paradoxes des USA ce problème de l'Euro surévalué (mais la situation des USA est tout entière paradoxale, d'où l'extrême difficulté que j'ai à concevoir qu'ils puissent s'en sortir facilement, même si je ne crois pas à un effondrement, mais plus a un déclin prolongé.)
D'un coté, ça les arranges parce que l'Euro fort accentuent les disparités Européennes, donc, pour le moment, accentue la crises des dettes souveraines et fait des USA une valeur refuge pour l'achat de dette, malgré son insolvabilité de plus en plus évidente qui devrait au contraire rendre méfiant les investisseurs (mais c'est déjà le cas, la Chine a cessé d'acheté et réduit son exposition, le Japon est vendeur net pour dégager des fonds nécessaire à l'après séisme.)
En accentuant la crise européenne, ils captent l'épargne qui ne va pas en Europe (même si ça représentent une portion assez faible du déficit total) et masque leur propre problème derrière la croyance du caractère "refuge en toute occasion" de leur dette (croyance qui marque depuis longtemps les milieux financiers et qui n'est pourtant plus aussi sure qu'avant).

D'un autre coté, en faisant monter l'Euro, ils construisent de toute pièce une valeur refuge alternative, or leur capacité à s'endetter vient du dynamisme économique du pays mais aussi de leur omniprésence monétaire.
De fait, pour sauver la capacité d'endettement à court terme nécessaire au maintient de l'économie sous perfusion, ils se sabordent à long terme, parce que si l'Euro survie, il sortira forcement plus crédible encore qu'il ne l'est alors que le dollar, qui se déprécie, perd en crédibilité à mesure qu'on fait tourner la planche à billet, et s'il ne survie pas, la crise touchera un des principaux partenaires des USA et remettra le monde dans la récession, or il est loin d'être garanti que les USA puissent, cette fois, se sauver et faire oublier au monde que se sauvetage est à crédit.

Evidement, je ne dis pas qu'ils font sciemment de la manipulation monétaire dans ce but, mais la constance du taux de la FED alors que toutes les autres banques centrales importantes commence à relever leur taux est une volonté délibérée de conserver un dollar faible, avec les effets que l'on sait.
Encore une fois, il y a de grande chance que la prochaine crise viennent des USA, soit directement par une incapacité à faire face au déficit, soit indirectement en sabordant la zone Euro qui l'entrainera dans sa chute.
Après ce coup là, je doute que les USA arrive à conserver leur place centrale dans l'économie du monde et on assistera probablement à un nouveau tirage des cartes de l'économie et de la mondialisation avec un déplacement du centre de gravité des USA seuls vers plusieurs puissances continentales en devenir ou déjà présente.
L'euro est grandement surévalué parce la statistique est le plus grand mensonge qu'il soit. Si on enlevait l'Allemange et la France en calculant la valeur de l'Euro sa valeur ferait pitié.
Ba oui, mais l'Allemagne et la France en font partie, donc je ne vois pas bien la pertinence du propos. Si on enlève la Californie et l'Etat de New-York de la zone dollar, il perdrait aussi en valeur, mais je ne vois pas bien à quoi ça avance de dire ça...
Ce sont les industriels qui mène le monde. Essayé de savoir qui sont les plus grands actionnaires des banques et ce sont eux que vous allez trouvés.
Et allez, encore une attaque contre le grand méchant capital.
Encore un peu et "industriels" aura le sens d'illuminati, au moins vous serez franc dans votre propos.
Plutôt que de faire du complotisme facile du type "tous pourri les gens qui ont de l'argent (et qui accessoirement crée des emplois, hein...)" affiner un peu vos arguments.
C'est facile comme rhétorique et ça ne veut pas dire grand chose. Si je voulais être mesquin, je pourrais vous demandez vos preuves de ce que vous dites...

C'est ridicule de penser qu'il y a un collectif de gens puissants qui s'accordent pour diriger le monde en se frottant les mains et encore plus ridicule de penser qu'un retour à la case frontière hermétique changerait quoi que ce soit au fait que les riches ont plus d'influence que les pauvres
Parce que c'était déjà vrai avant la mondialisation, trop de gens l'oublie, mais les grandes entreprises nationales des Etats-nations avaient alors un poids certains sur les décisions des pays, et elles l'ont conservé, simplement le cadre a changé pour se mondialiser, donc elles ont pu s'affranchir d'un certain nombre de règles, mais ont aussi perdu individuellement en influence, puisqu'elles se sont mise en concurrence à l’échelle du monde, augmentant le nombre des influents potentiels.

Vous ne pouvez pas avoir une pensée économique et sociale structurée si vous marchez sur le mode du bouc émissaire et de l’extrémisme de pensée qui dit que l'enfer c'est les autres.
Les rapports économiques et sociaux ont une autres complexités que les raccourcit simplistes à base de grand soir révolutionnaire et de main-mise des méchants riches sur les gentils pauvres.
Si c'était si simple, les utopie comme le communisme aurait fonctionné, mais ça n'a pas été le cas, parce que l'humain crée des sociétés trop complexes pour être réduite à un antagonisme, qu'il soit économique, social ou culturel.
Quand tu encenses la Chine en disant que ces produits sont tout un bienfait.
Je n'ai pas encensé la Chine, et je suis tout à fait pour que les gens consomme plus local (moins pour les emploi que pour l'environnement en fait) mais je n'ai pas la volonté de fermer la porte à la Chine sous prétexte qu'elle produit moins cher que nous et qu'on est trop frileux pour s'adapter à cette nouvelle donne.
Oui, l'apport chinois en produit à bas coût est utile à l'économie, ça permet de conserver pour les importateurs un pouvoir d'achat décent tout en permettant à la Chine de se développer. Ca permet un nivellement des niveaux de vie avec une Chine qui monte et une Europe qui descend un peu et un rééquilibrage.
On s'évite une situation comme au début du XXème siècle avec des pays occidentaux riches et le reste du monde en retard, si bien que les occidentaux peuvent les coloniser sans problème pour écouler leur produit et se fournir en matière première.
A mon avis, le monde est plus stable avec des niveaux de vie moins déséquilibré qu'avec un "nord riche" et un "Sud pauvre" qui engendre quantité de frustration d'un coté et de peur de l'autre et entraine immigration économique, parfois guerre, pillage de ressource, famine d'un coté et surconsommation de l'autre....
Si le prix d'un monde plus stable dans le futur, c'est un chômage à 10% et un niveau de vie qui stagne en occident pendant encore un moment, je trouve que c'est pas si cher.
Evidement, l'idée d'une réciprocité des échanges doit absolument être au centre d'un tel fonctionnement, mais pas l'enfermement du Nord dans ses frontières pour faire barrage au Sud.

Mais j'ai une pensé à l'échelle du monde, je suis conscient qu'à l'échelle d'un pays ou d'un ménage, ça semble inacceptable.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 13 juil. 2011, 16:03
par mauricemaltais
Bonjour

À BeetleJuice, comme toi je pense à l'échelle du monde. Mais dans le système actuel si tu fais sortir plus d'argent du pays que d'en faire entrer la situation peut devir invivable. C'est une question mathématique qui peut donner une preuve automatique. L'Italie en fait la preuve. Il faut que tu protège ton porte- feuille à la base. Si tu travailles dans une manufacture de téléviseurs et que tu veux achèter un téléviseur qui est un produit étrangé et quand même temps tu apprends que tu perds ton emploi parce que le proprietaire s'en va ailleurs tu vas continuer à penser au monde entier en général. Tu es obligé de portéger ton porte feuille . Quand il est en sécurité tu peux parler de mode ou de choix ou de philogophie mais pas avant.

Pour que le monde en générale y trouve son compte il faut de moins en moins de gens qui ayent la passion de s'enrichir et aident les autres pays à s'autosuffire en production. Êt là c'est tout un sujet.

Quant aux dirigeant de banques où ont-ils fait fortune, comme enseignants ? Ce n'est pas facile d'avoir le nom de tous ces hauts dirigeants . La brasserie Molson Desmarais sont parmi ces gens.

Aux États-Unis faire des élections coûtent si chers que les politiciens trop souvent obliges de se soumetre àux désirs des grosses compagnies. Chirac n'auraient pas été obligés de risquer de mal paraître.

Les riches ne sont pas tous des brigants mais c'est un métier qui attire beaucoup les âmes de brigants.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 13 juil. 2011, 18:58
par BeetleJuice
mauricemaltais a écrit :Bonjour

À BeetleJuice, comme toi je pense à l'échelle du monde.
Je n'en suis pas persuadé, votre discours me semble trop peu structuré pour reposer sur une vision globale du monde, même peu approfondie.
Mais bon, c'est mon avis.
Mais dans le système actuel si tu fais sortir plus d'argent du pays que d'en faire entrer la situation peut devir invivable.
Ca c'est typique du raisonnement qui n'est justement pas à l'échelle du monde.
Pour que certain pays fasse rentrer plus d'argent, il faut que d'autre en sorte plus et ça n'est pas en soit un problème, tout est une question de modération.
Un déficit commercial modéré sur une période restreinte n'est pas un problème par exemple, ça le devient si le déficit devient trop important pour que les moyens du pays puisse le combler au besoin, mais en période de stagnation économique, par exemple, ça peut même être plutôt une bonne chose de facilité la consommation, même par l'import, tant que ça reste dans les limites de ce que l'Etat et les entreprises peuvent gérer.

D'ailleurs, un trop fort excédent n'est pas non plus une bonne chose, donc avoir une balance toujours bénéficiaire n'est pas forcement une bonne chose, parce que la consommation interne stagne et l’excédent devient rapidement une masse d'argent accumulée qui ne sert à rien et dont le manque handicap les partenaires commerciaux.
On le voit avec la Chine, qui a un tel excédent commercial qu'elle ne sait plus comment le placer et développe sa consommation intérieur pour éviter que l'inflation et la surchauffe ne tue son dynamisme comme ce fut le cas pour le Japon (qui est aujourd'hui hyper endetté)

De toute manière, je ne vois pas en quoi ce besoin d'une balance à l'équilibre rendrait obligatoire des mesures protectionnistes restreignant les concurrents. Il y a d'autre façon de faire, plus lente et plus longue, mais plus efficace sur le long terme.
Il faut que tu protège ton porte- feuille à la base. Si tu travailles dans une manufacture de téléviseurs et que tu veux achèter un téléviseur qui est un produit étrangé et quand même temps tu apprends que tu perds ton emploi parce que le proprietaire s'en va ailleurs tu vas continuer à penser au monde entier en général. Tu es obligé de portéger ton porte feuille . Quand il est en sécurité tu peux parler de mode ou de choix ou de philogophie mais pas avant.
N'importe quoi.
Personnellement je n'ai pas d'emploi stable, pas de "porte-feuille" justement et ça ne m'empêche pas d'avoir la réflexion que je tiens.
De plus, en quoi ça soutien vos arguments de dire ça?
Dire que parce qu'on a un emploi précaire et donc qu'on est égoïste et qu'on ne pense qu'à sa pomme, ça soutien l'idée d'un protectionnisme...c'est ça votre argument massue?
Pour que le monde en générale y trouve son compte il faut de moins en moins de gens qui ayent la passion de s'enrichir et aident les autres pays à s'autosuffire en production. Êt là c'est tout un sujet.
Ridicule, comme si c'était possible d'avoir des pays auto-suffisant et autarcique alors que les ressources naturelles sont inégalement réparties sur la planète et que, en plus, elles vont en se raréfiant.
C'est un vieux rêve des conservateurs depuis l'antiquité que de créer des communautés autarciques et auto-suffisante. La cité grecque, par exemple, suivaient cette logique de communauté fermée dans sa conception. La réalité c'est que les cités qui ont le plus réussit sont celle qui ont fait tout le contraire (Athènes, grande puissance commerciale et impérialiste, Sparte, qui imposait sa loi sur une partie du Péloponèse, Thèbes, à la tête d'une ligue de cité...)
Depuis le temps, j'aurais pensé que l'on avait pris conscience que ça ne marche pas et que ça n'a jamais marché, mais ça ne devrait pas me surprendre de la part d'un adepte du mercantilisme.

Quant aux dirigeant de banques où ont-ils fait fortune, comme enseignants ? Ce n'est pas facile d'avoir le nom de tous ces hauts dirigeants . La brasserie Molson Desmarais sont parmi ces gens.

Aux États-Unis faire des élections coûtent si chers que les politiciens trop souvent obliges de se soumetre àux désirs des grosses compagnies. Chirac n'auraient pas été obligés de risquer de mal paraître.

Les riches ne sont pas tous des brigants mais c'est un métier qui attire beaucoup les âmes de brigants.
Strawman encore et précision en plus, même pas le moindre argument même non documenté.

Vous avez autre chose en stock que des "tous pourris" lancés à la cantonade? Parce que ça devient lassant et je n'aime pas tourné en rond.
Je ne vous demande même pas de source, juste au moins un argumentaire un poil plus développé que des slogans faciles.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 14 juil. 2011, 17:31
par mauricemaltais
Bonjour

À BeetleJuice, si tu es un employé autonome tu fais partie de la jungle des industriels. Donc un industriels à en devenir. Jungle veut dire tu peux trafiquer en autant qu'on ne s'en aperçoit pas . Tu n'a pas le loisir de penser au monde entier. Si l'importation t'intéresse je comprends que tu n'en vois par les dangers pour l'économie.

Le Canada a rarement un déficit commercial. Et la crise financière n'a presque pas étté perçue. Si tu as un commerce, comment peux-tu le conserver si tu a déficit année après année.

Si votre marché commun avait été fait pour que les pays s'entraident mieux on ne serait pas sur le point de le voir piqué du nez. Le mensonge pour les indusriels c'est une vertue. J'ai acheté un téléviseur il y a un an. Un morceau doit être remplacé. La compagnie ne veut pas le fournir. Pour l'obliger il faut que je m'adresse aux tribunaux. IL n' y a pas d'ambusman des consommateurs. Tu comprends que les industiriels sans consience en profitent. Et tu es surpris qu'ils soient nombreux ces brigands.

Pour que l'Europe roule normalemeent il faut que plusieurs citoyens honnêtes s'unissent pour dénoncer le manque de rigueur du passé. Et dire ce qu'il faut vraiment faire avec précision. Sabrer dans les programmes sociaux où sont la plupart d'acheteurs de produits et non des acheteurs d'actions c.est la bêtise à son comble.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 15 juil. 2011, 17:30
par mauricemaltais
bonjour

Je donne l'adresse d'un site très intéressant concernant la crise de la Grèce.

http://www.france.attac.org/archives/sp ... ticle11343

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 16 juil. 2011, 00:07
par BeetleJuice
Mouais...Attac, groupe altermondialiste tendance anarchiste, adepte du "les riches sont des pourris"...pas sur que ça soit une référence des plus sérieuses.
Ils sont plus militants que scientifique, surtout sur les questions d'économies, donc les citer sans autre source plus sérieuse, c'est comme citer un site antisémite qui fait un article sur Israël. Pas sur que l'analyse soit impartiale et non orientée, pas sur encore qu'elle soit faite par des gens compétents.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 16 juil. 2011, 20:39
par mauricemaltais
Bonjour

À BeetleJuice, Je ne connais pas ce site mais le fait que son opinion sur différentes parties de l'économie rejoint l'opinion des gens qu'on ne peut pas consisdéré d' anarchiste comme un prix Nobel de l'économie ,dont lje viens de lire son livre, je ne peux qu'être d'accord avec ce site. Ce prix Nobel avait beaucoup à dire sur les méfaits de la mondialisation. IL a été durant plusieurs années conseiller de Clinton.

Actuellement les financiers essayent de trouver une autre poule aux oeurs d'or en faisant peur au xpays à cause de leur dette. Les pays auront toujours de grosses dettes. Pour chaque individu qui nait on ne frappe pas un peu plus d'argent pour qu'en plus plus de produire plus de produits on puisse les acheter. Pour subvenir à ces besoins les pays empruntent de plus en plus .Et qiamd la dette dans certains pays pas trop puissants comme l'Espagne ou l'italie devienent toujours un peu plus élevée, les fincanciers avec leur complices les institutions de notation sont tout à coup scandalisé de leur dette alors qu'aux États-unis leur port d'attache est criblé de dette . Pourquoi ces tristes sirs ne tiennent pas le même langage avec le gouvernement méricain. On leur demande pas les mêmes sacrigices. Cette situation ressemble àl la fable " Les animaux malades de la Peste.

Pour que les pays soient moins endettés il faut faire comme l'Angleterre le Japon et dernièr pays et non le moindre les État-Unis c'est à dire qu'on frappe une certaine quantité de nouvelle argent. Pourquoi attendre l'urgence pour employer une moyen qui aurait plus être employé depuis longtemps. Bien sur il faudrait une coopération mondiale pour que cela ne cause pa d'autres problèmes On vit un très beau spectacle alors qu'on voit les États-Unis frapper de l'argent pendant que d'autres pays doivent emprunter avec des intérêts de plus en plus élevés.

En attendant que l'argent soit frappé d'une manière logique il faut qu' on empèche les financiers de se conduirent comme un gouvernement mondial. Alors que certains d'entre eux ont eu eu besoin de l'aide des gouvernement élus démocratiquement.

Maurice

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 16 juil. 2011, 21:50
par BeetleJuice
Maurice a écrit :À BeetleJuice, Je ne connais pas ce site mais le fait que son opinion sur différentes parties de l'économie rejoint l'opinion des gens qu'on ne peut pas consisdéré d' anarchiste comme un prix Nobel de l'économie ,dont lje viens de lire son livre, je ne peux qu'être d'accord avec ce site. Ce prix Nobel avait beaucoup à dire sur les méfaits de la mondialisation. IL a été durant plusieurs années conseiller de Clinton.
Je n'ai pas dit que je trouvais le raisonnement d'Attac faux, j'ai simplement mis en garde contre le fait que ce n'est pas un groupe neutre et qu'ils ont tendances plus que de raison à orienter leurs conclusions vers un sens qui leur convient.

Ce que dit Attac dans l'article est factuellement vrai, mais ils orientent les faits dans leur sens pour accuser la méchante finance et les politiques "néolibérales" de tout les maux, en accusant les fameux néolibéraux de faire pareil en accusant les grecs de tout les maux.
En réalité, c'est plus nuancé. Les erreurs sont partagée et il n'y a pas un coupable, mais tout un cercle vicieux compliqué, surtout pour le cas de la Grèce.

Attac ne donne ici que les faits qui conforte sa vision du "tous pourris" sur le monde du capitalisme financier. Ils tombent dans le lieux commun des extrêmistes de penser qui montre un bouc-émissaire ou qui crée ad hoc une catégorie de méchant (pour l'extrême-gauche actuelle, c'est "les financiers" ou "les néolibéraux") alors qu'ils ne sont pas seuls responsables (même s'ils sont très responsable quand même) et que cette catégorie ne recouvre pas un groupe homogène et cohérent, mais un tas de réalités diverses qui ont toute des spécificités et des défauts et responsabilité dans le marasmes qui leur sont propres.

Accuser les "néollibéraux" c'est comme accuser "les spéculateurs" ou "les étrangers" d'être la base de tous les problèmes. C'est juste une façon de montrer du doigt un ennemi à la vindicte populaire pour la faire aller dans le sens qu'on veut et s'éviter de réfléchir sur la part de chacun dans le dysfonctionnement.

C'est aussi parce que vous usez de se procéder en parlant "des industriels" sans plus de précision, que je parle de strawman.

Pour le reste, je ne commente pas, j'en ai assez de tourner en rond dans cette discussion. Rien que d'accuser "les financiers" sans plus de précisions, ça ne donne pas envie et si c'est pour encore faire un post simplement pour récuser vos strawman et simplification, ça ne vaut pas le coup de le refaire.
D'autant plus que vous semblez clairement bloquer sur une vision de l'économie qui date des années 40 pour les solutions les plus récente et bien plus loin dans le passé pour le reste, en oubliant que le monde d'aujourd'hui n'est plus le même et que l'économie a considérablement changé depuis 50 ans. Je doute qu'on puisse s'entendre avec un tel décalage.

Re: La Méthode Keynes peut s'appliqer avec la Grèce .

Publié : 17 juil. 2011, 16:35
par mauricemaltais
Bonjour

Je donne l'adresse d'un site très très intéressant. Sans commentaire

http://www.lepost.fr/article/2011/07/06 ... onale.html


Maurice