Hello PapaVG,
Il en tient une
sacrée couche le janic:
"L’homéopathie va donc prendre une orientation en rupture avec la méthode moderne consistant à chercher l’efficacité maximale du médicament par une dose maximale dit létale, avec un coefficient de sécurité (totalement subjectif) pour éviter une intoxication dite mortelle"
C'est "létal" mais pas "mortel", à ce genre de "détails" on devine
toute la maitrise du sujet 
Le "totalement subjectif" est aussi intéressant puisque, contrairement aux doses homéopathiques absolument non-mesurables, les dosages "allopathiques" se testent de différentes manières (on peut mesurer la concentration d'un produit dans le sang ou l'urine, on peut faire des courbes doses/réponses chez des animaux (parce là, oui, on court le risque d'injecter une dose létale).
Par contre, sa phrase devient vraie si on barre "maximale" et tout ce qui vient après médicament ("L’homéopathie va donc prendre une orientation en rupture avec la méthode moderne consistant à chercher l’efficacité
maximale du médicament")
Mais, bon, c'est du gros n'importe quoi car il est évident que l'on pourrait tester l'homéopathie en double aveugle (et ça se fait). Alors, pour se prémunir contre cet argument, on prétend qu'il est impossible de faire la moindre satistique car chacun est absolument unique:
"
En H[oméopathie] on n’a pas affaire à une maladie, mais à un malade manifestant certains troubles particuliers souvent très proches chez deux individus sans pour autant être identiques. Donc ce qui est appelé le similinum sera efficace chez l’un et inefficace chez l’autre. C’est très différent de l’allopathie qui va considérer que deux personnes ayant une bronchite se verront donné le même médicament avec le même résultat."
Avec ce genre de raisonnement qui consiste à individualiser les individus de manière exagérée*, on pourrait en arriver à soutenir qu'il est impossible de redresser les fractures de deux patients avec essentiellement le même matériel. En effet, chaque individu étant unique, cela demanderait un matériel différent pour chacun. En plus, cela soulève la question de savoir comment on détermine exactement ce qui est efficace chez l'un et pas chez l'autre: comment les pionniers de l'homéopathie auraient pu vérifier la moindre de leur préparation et comment un homéopathe peut-il prescrire le moindre remède si chacun des individus est absolument unique et que sa réponse ne sera définitivement pas celle d'un autre.
Enfin, c'est bizarre quand même qu'on puisse guérir les bronchites de nombreuses personnes différentes avec les mêmes médicaments. J'imagine bien qu'on peut prétendre que "le résultat" n'est pas exactement le même, mais cela ne change rien à ce que la guérison se fasse...
"Pour ce qu’il en est des dilutions supposées impossibles à dépasser le nombre d’Avogadro, il est probable que c’est la physique quantique qui apportera (peut-être) la réponse. Mais on s’en fout, ce n’est pas l’explication rationnelle qui compte, mais les résultats."
Ah, la fameuse "argumentation par la physique quantique" et par "la science du futur"

Comme janic considère que des "résultats objectifs", c'est ce que n'importe qui de moins biaisé appellerait des "impressions subjectives" (surtout qu'il défend tacitement que rien n'est testable). En fait, il est tellement pris par sa défense confuse de l'homéopathie qu'il en est déjà venu à prétendre que quelque chose
peut être vrai et faux en même temps 
Au fond, ni l'explication rationnelle ni les résultats n'ont d'importance, la seule chose qui compte c'est la conviction de janic.
Le raisonner lui est impossible. Je n'ai pas lu toute l'enfilade, mais une chose qui permet généralement de bien apprécier toute la vacuité du principe de dilution homéopathique est une explication de en quoi ça consiste. Généralement, les gens ne comprennent pas trop quand on se cantonne à des ordres de grandeurs (ex., 10^-20 M). Il existe plusieurs
sites où c'est bien expliqué (je le fais de manière sommaire
ici; voir
ici pour d'autres références, surtout en anglais).
Jean-François
* Qu'on retrouve aussi chez les défenseurs de l'astrologie, employé dans le même but: défendre qu'il est absolument impossible de tirer la moindre conclusion d'une étude à grande échelle car chacun est unique.
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