La liberté de penser est au-delà du doute.
Publié : 02 août 2011, 11:07
Bonjour.
L'ÉMERVEILLEMENT, PLUTÔT QUE LE DOUTE, EST LA SOURCE DE LA CONNAISSANCE.
[Franklin P. Adams)
Si le doute ne conduit pas à se réformer soi-même, alors à quoi sert-il ?
Je ne perçois pas des neurones, synapses, bâtonnets, cônes, courants électriques, photons... mais des choses et des noms.
La réalité scientifique existe, mais elle n'est certainement pas notre expérience la plus intime, la plus persistante, celle qui s'impose à nous dans le fonctionnement de notre humanité.
La vie humaine inclue bien d'autres niveaux que ceux que peut décrire une démarche seulement rationnaliste, empirique de l'univers.
Elle inclue le niveau esthétique : à chaque période son esthétisme dont dépend d'ailleurs son éthique.
Le monde actuel, comme purgé de sens par la description mécanique des phénomènes, répond à un choix esthétique que nos grandes villes illustrent parfaitement.
Comment s'étonner par ailleurs que ce monde ait perdu dans le même temps tout éthique et conduit nos contemporains au choc des civilisations ?
Comment mesurer la beauté d'une fleur ? C'est un sentiment dans mon ''âme'' qu'aucune équation mathématiques ne pourra décrire.
Car une fois la fleur fanée, où est passée cette beauté qui persiste dans mon souvenir ? L'empirique dira que ce sentiment était une simple réaction chimique sans expliquer pourquoi une autre espèce de fleur me laissera parfaitement indifférent...
Lorsque je contemple un coucher de soleil en compagnie de mon amie, la force de gravitation est-elle pour quelque chose devant le fait que je communie intimement avec la majestuosité du spectacle et, qu'en raison des sentiments qui me lie à cette amie, l'instant restera gravé de façon unique dans ma mémoire et pas forcément dans la sienne ?
Si le mille-pattes parvient à se déplacer, ce n'est pas parce qu'il pense à toutes ses pattes à la fois, mais parce qu'il pense seulement à son but.
L'homme est ainsi : s'il se concentre sur les détails de la route, il ne peut apprécier le paysage ou avoir une conduite égale au volant du véhicule.
La vie serait sans doute insupportable sans une certaine inconscience...
LE DOUTE ?... C'EST PEUT-ÊTRE DE LA PEUR DISTILLÉE !
Une civilisation débute par le mythe et finit par le doute.
De nos jours, le mythe à l'origine de notre civilisation survit de façon dégradée sous forme de rites ou creux, d'habitudes ou de romans, dont la démarche scientifique fait incontestablement partie.
C'est le règne de la quantité sur celui de la qualité.
Le XXI eme siècle paraît être celui de la résurgence spirituelle.
Alors de quoi douterons-nous demain ?
L'ÉMERVEILLEMENT, PLUTÔT QUE LE DOUTE, EST LA SOURCE DE LA CONNAISSANCE.
[Franklin P. Adams)
Si le doute ne conduit pas à se réformer soi-même, alors à quoi sert-il ?
Je ne perçois pas des neurones, synapses, bâtonnets, cônes, courants électriques, photons... mais des choses et des noms.
La réalité scientifique existe, mais elle n'est certainement pas notre expérience la plus intime, la plus persistante, celle qui s'impose à nous dans le fonctionnement de notre humanité.
La vie humaine inclue bien d'autres niveaux que ceux que peut décrire une démarche seulement rationnaliste, empirique de l'univers.
Elle inclue le niveau esthétique : à chaque période son esthétisme dont dépend d'ailleurs son éthique.
Le monde actuel, comme purgé de sens par la description mécanique des phénomènes, répond à un choix esthétique que nos grandes villes illustrent parfaitement.
Comment s'étonner par ailleurs que ce monde ait perdu dans le même temps tout éthique et conduit nos contemporains au choc des civilisations ?
Comment mesurer la beauté d'une fleur ? C'est un sentiment dans mon ''âme'' qu'aucune équation mathématiques ne pourra décrire.
Car une fois la fleur fanée, où est passée cette beauté qui persiste dans mon souvenir ? L'empirique dira que ce sentiment était une simple réaction chimique sans expliquer pourquoi une autre espèce de fleur me laissera parfaitement indifférent...
Lorsque je contemple un coucher de soleil en compagnie de mon amie, la force de gravitation est-elle pour quelque chose devant le fait que je communie intimement avec la majestuosité du spectacle et, qu'en raison des sentiments qui me lie à cette amie, l'instant restera gravé de façon unique dans ma mémoire et pas forcément dans la sienne ?
Si le mille-pattes parvient à se déplacer, ce n'est pas parce qu'il pense à toutes ses pattes à la fois, mais parce qu'il pense seulement à son but.
L'homme est ainsi : s'il se concentre sur les détails de la route, il ne peut apprécier le paysage ou avoir une conduite égale au volant du véhicule.
La vie serait sans doute insupportable sans une certaine inconscience...
LE DOUTE ?... C'EST PEUT-ÊTRE DE LA PEUR DISTILLÉE !
Une civilisation débute par le mythe et finit par le doute.
De nos jours, le mythe à l'origine de notre civilisation survit de façon dégradée sous forme de rites ou creux, d'habitudes ou de romans, dont la démarche scientifique fait incontestablement partie.
C'est le règne de la quantité sur celui de la qualité.
Le XXI eme siècle paraît être celui de la résurgence spirituelle.
Alors de quoi douterons-nous demain ?