La liberté de penser est l'au-delà du doute (partie II)
Publié : 03 août 2011, 10:43
S'il fallait un au-delà au doute, ce serait la liberté de penser, dont le doute fait inévitablement partie.
Prolongeant mes idées du premier article (2) : la liberté de penser est au-delà du doute, je parcours les sujets du site et les commentaires qu'ils sucitent de part et d'autre de ses acteurs.
A la lecture du papier récent d'AlexandreB (1) j'ai été très enthousiaste de lire cette invitation à la tolérance et à la présentation de nos préférences sur un mode équilibré entre les pour et les contre, personne ne pouvant jamais, au grand jamais, prétendre détenir quelques vérités que ce soient... qui ne soient susceptibles demain d'être objet du doute et de la charge de la preuve.
J'ai ensuite parcouru les commentaires.
Et je me suis dit que tout le monde avait des raisons valables, relativement à ses connaissances, son expérience, son histoire, de livrer et défendre ce qui n'est qu'un point de vue parmi d'autres.
Je crois que donner l'exemple reste le meilleur moyen de changer le monde... selon nos critères à nous. Je prends l'option de ne pas critiquer si possible (c'est dur, nous nageons dans une culture monodéterministe faisant la part belle à certaines disciplines plutôt qu'à d'autres), mais de tolérer (écouter) et de partager.
La vérité, si elle existe, est une et entière et ne peux se découper entre fondamentalistes de la raison et les autres.
Alors :
La liberté de penser est plus importante que le doute qui en fait partie.
Que sommes-nous prêts à défendre : la liberté de penser (''je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire'' (Voltaire)) ou le doute qui doit permettre de démasquer tous les totalitarismes d'où qu'ils viennent, le fondamentalisme de la raison n'étant pas moins dangereux que celui de nos autres passions ?
Un homme excessif n'est bon à rien.
L'équilibre semble être la chose la plus difficile à trouver pour chacun (surtout pour moi qui suis partagé, par choix, culture et formation, entre plusieurs points de vue et qui les valide tous : la science et les arts) de nous lorsque nous n'arrivons pas à compenser une culture scientifique par une autre artistique, par exemple, qui nous ouvre à d'autres prédicats de pensée.
La force de l'exemple, plutôt que l'exemple de la force.
Cordialement.
(1) critique-des-membres-t9246.html
(2) la-liberte-de-penser-est-au-dela-du-doute-t9243.html
Prolongeant mes idées du premier article (2) : la liberté de penser est au-delà du doute, je parcours les sujets du site et les commentaires qu'ils sucitent de part et d'autre de ses acteurs.
A la lecture du papier récent d'AlexandreB (1) j'ai été très enthousiaste de lire cette invitation à la tolérance et à la présentation de nos préférences sur un mode équilibré entre les pour et les contre, personne ne pouvant jamais, au grand jamais, prétendre détenir quelques vérités que ce soient... qui ne soient susceptibles demain d'être objet du doute et de la charge de la preuve.
J'ai ensuite parcouru les commentaires.
Et je me suis dit que tout le monde avait des raisons valables, relativement à ses connaissances, son expérience, son histoire, de livrer et défendre ce qui n'est qu'un point de vue parmi d'autres.
Je crois que donner l'exemple reste le meilleur moyen de changer le monde... selon nos critères à nous. Je prends l'option de ne pas critiquer si possible (c'est dur, nous nageons dans une culture monodéterministe faisant la part belle à certaines disciplines plutôt qu'à d'autres), mais de tolérer (écouter) et de partager.
La vérité, si elle existe, est une et entière et ne peux se découper entre fondamentalistes de la raison et les autres.
Alors :
La liberté de penser est plus importante que le doute qui en fait partie.
Que sommes-nous prêts à défendre : la liberté de penser (''je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire'' (Voltaire)) ou le doute qui doit permettre de démasquer tous les totalitarismes d'où qu'ils viennent, le fondamentalisme de la raison n'étant pas moins dangereux que celui de nos autres passions ?
Un homme excessif n'est bon à rien.
L'équilibre semble être la chose la plus difficile à trouver pour chacun (surtout pour moi qui suis partagé, par choix, culture et formation, entre plusieurs points de vue et qui les valide tous : la science et les arts) de nous lorsque nous n'arrivons pas à compenser une culture scientifique par une autre artistique, par exemple, qui nous ouvre à d'autres prédicats de pensée.
La force de l'exemple, plutôt que l'exemple de la force.
Cordialement.
(1) critique-des-membres-t9246.html
(2) la-liberte-de-penser-est-au-dela-du-doute-t9243.html