Simon-Pierre Dubé.
Publié : 12 oct. 2011, 15:39
Bonjour ou Bonsoir.
Mon nom est Simon-Pierre Dubé. Né à Repentigny. J'ai 25 ans. Je suis en premier un ingénieur en électronique, informatique et mécanique. Je me considère moi-même comme un scientifique. Mon développement est autodidacte, est basé sur les nombreux livres que j'ai lu, sur les nombreuses expériences que j'ai mené depuis l'âge de 5 ans. La connaissance, la compréhension et la maitrise de ce que je vois, j'entends, je touche et que je ressens est pour moi, depuis ma naissance, une obsession. Ma soif de connaissance s'étend à l'intégrité des sphères scientifiques.
Mes spécialités sont l'électronique et l'informatique. J'ai commencé mon apprentissage avec l'évolution des instructions processeurs de première générations, donc l'ASM pour x86, PPC, MIPS, ARM, etc, autant les "CISC" que les "RISC", bref tout ce qui m'est tombé sous la main. J'ai appris ensuite les langages plus uniformisés par compilateurs, le Fortran, le Cobol, etc. Ensuite je me suis attaqué aux langages interprétés, l'HTML, le PHP, le Javascript, etc. Tout comme mon apprentissage de l'électronique, presque tout à été basé sur le rétro-ingénierie.
Mon apprentissage de la science dans le sens le plus large du terme s'est fait par les livres en premier lieu. J'ai vite passé à travers les ouvrages scientifiques des bibliothèques que j'ai fréquentés. Ensuite il y a eu la venue de l'internet. Ça m'a aidé à parfaire mes connaissances de beaucoup, surtout en informatique et en électronique, ayant accès aux codes sources UNIX et Linux, à des schémas électroniques plus élaborés et avec plus d'explications, commentaires et révisions par des professionnels. Mais mon côté social était inexistant. Je trouvais l'école très difficile, pas au plan académique, dans lequel j'excellais, mais dans le côté social et interactions humaines. Je trouvais les cours très ennuyants et je préférais faire des analyses mentales plutôt que d'écouter en classe. J'analysais la force du vent par l'oscillation à travers les châssis mal isolés. J'essayais de la comparer aux feuilles passant devant la fenêtre, en essayant de prendre en compte la masse, l'angle, la superficie et donc la portance. Je jouais beaucoup avec les lentilles, la dispersion de la lumière, la focalisation des rayons sur un même point. Mes difficultés d'adaptation dans le milieux scolaire m'ont poussé à ne pas aimer le système d'éducation. Le rejet et l'incompréhension n'a pas non plus aidé. Par chance je pouvais toujours me replier sur les bibliothèques sur l'heure du diner et me plonger dans mes livres pendant les récréations. Tous ont pensé que c'étais pour m'enfuir du réel, mais pour moi, je me rapprochais de plus en plus du réel en étudiant la profondeur du monde qui m'entourait. L'interaction au niveau humain était superficielle et n'avait pas grande importance. Souvent lunatique, presque toujours dans "mon monde".
Je me rendais compte de ma différence, mais je ne pouvais dire laquelle. Jusqu'à mon premier diagnostique d'autisme. Avant ça j'en ai des diagnostiques de déficit d'attention, mais ça venait contredire mes 100% partout à l'école et surtout ma personnalité même. Je pouvais passer des heures sur un circuit électronique, à énumérer pièce par pièce pour en comprendre le fonctionnement global après analyse et ma révision des assemblages binaires et des instructions processeurs pour donner un résultat donné par l'opération. J'ai malheureusement décroché de l'école en Secondaire 3. Je n'en pouvais plus des persécutions, de la violence, du mépris et de la jalousie. Décision très lourde de conséquences, malheureusement. Après les années de souffrance, j'en suis venu à une phobie sociale, puis à de l'agoraphobie, puis de l'anxiété qui devenait de plus en plus généralisée. Une réclusion et une solitude qui m'allait bien, mais qui ne sont pas socialement "acceptables", et encore moins rentable. J'ai donc décidé un jour de sortir de ma chambre familiale, avec la ferme intention de ne jamais y revenir. Une décision qui m'a couté encore plus de souffrances et qui manifestement faisait que retarder l'inévitable, mais m'a tellement apprise. J'ai erré longtemps dans les décharges. J'y ai fondé mon premier "laboratoire" avec des pièces recyclées. Mais rien à manger, j'ai donc dû improviser. Les peu d'amis que j'avais m'ont beaucoup soutenus.
En bref, mon "laboratoire" existe toujours. Il grossit de jour en jour. Je suis maintenant plus stable, même si je dois vivre de l'assurance sociale de maladie, qui m'apporte franchement le stricte minimum pour survivre. Je suis loin d'en être fier. Mais c'est la réalité de ce monde, dans ce système où nous sommes. J'ai essayé bien des fois de retourner à l'école, mais mon anxiété y est tellement intense que je n'arrive pas à rien. Tout ce que mon corps me dit c'est que je dois sortir de là, il est tellement insistant que ma concentration en est gravement affectée, j'oublie le début des questions avant même de les avoir finis. Pour les examens, j'en parle même pas, hyperventilation, nausées, incapable d'avoir une pensée rationnelle. J'ai essayé, bourré de "médicaments" divers, mais ça ressemble beaucoup plus à mes yeux à une lobotomie chimique qu'à autre chose, le résultat est le même. Je n'ai effectivement plus d'anxiété dans cet état, mais mes facultés intellectuelles en sont presque également au même niveau que dans la pire des crises de panique.
J’étudie donc seul, sans diplômes ni rémunérations comme aboutissement, seulement la satisfaction personnelle, l'étanchement de ma soif de connaissance, le bonheur de voir mes projets prendre vie, de créer et de penser librement. Au moins maintenant j'ai une personne qui m'aime, j'ai un lit chaud dans lequel dormir, j'ai de la nourriture qui ne vient pas des poubelles ou des maigres denrées de l'aide alimentaire. Je peux me laver, je peux porter des vêtements propres.
J'attends toujours que mes projets, qui sont humanitaires ou à but éducatifs, soient reconnus par un Gouvernement qui en a franchement rien à foutre, parce que ça profiterais en rien leurs intérêts qui est basé sur le capital. Désolé du langage, mais c'est une réalité. Ils préfèreraient que je m'endette à vivre une vie au dessus de mes moyens, à perdre encore plus de mon temps à être emballeur dans un Super Marché à 9$ de l'heure, faire de l'anxiété 40 heures semaine, jusqu'à être brûlé et retourner au centre Psychiatrique, ou encore avec le cerveau lavé par la lobotomie chimique et me réveiller à 65 ans, et ça c'est dans le meilleur des cas. Je risque probablement de mourir bien avant ça avec la quantité de molécules chimiques qu'ils veulent me faire ingurgiter par jour.
Je me surnomme Malaki. Phonétique pour "Mal Acquis". Dans le sens d'acquis de la mauvaise façon, la bonne étant leur façon de penser unidimensionnelle, unilatérale, superficiellement, sans savoir le sens profond, avec des logiques préconçus à apprendre par coeur, ne pas poser de questions, ne pas penser autrement, ne pas prendre de démarche ni de pensés en dehors de la norme, même si elle est la plupart du temps illogique et basée sur des croyances aujourd'hui obsolètes ou qui le seront dans 10 ans. Nous donnant le savoir au compte goutte, parce que la propriété intellectuelle est privatisée et est dans les mains de l'élite, qui ironiquement n'en veut même pas, ils veulent juste tout mémoriser pour l'examen, tout oublier quelques jours après, avoir le diplôme et un travail avec un salaire astronomique en justifiant leur salaire en créant des faux besoins ou un semblant d'avancement.
Mon nom est Simon-Pierre Dubé. Né à Repentigny. J'ai 25 ans. Je suis en premier un ingénieur en électronique, informatique et mécanique. Je me considère moi-même comme un scientifique. Mon développement est autodidacte, est basé sur les nombreux livres que j'ai lu, sur les nombreuses expériences que j'ai mené depuis l'âge de 5 ans. La connaissance, la compréhension et la maitrise de ce que je vois, j'entends, je touche et que je ressens est pour moi, depuis ma naissance, une obsession. Ma soif de connaissance s'étend à l'intégrité des sphères scientifiques.
Mes spécialités sont l'électronique et l'informatique. J'ai commencé mon apprentissage avec l'évolution des instructions processeurs de première générations, donc l'ASM pour x86, PPC, MIPS, ARM, etc, autant les "CISC" que les "RISC", bref tout ce qui m'est tombé sous la main. J'ai appris ensuite les langages plus uniformisés par compilateurs, le Fortran, le Cobol, etc. Ensuite je me suis attaqué aux langages interprétés, l'HTML, le PHP, le Javascript, etc. Tout comme mon apprentissage de l'électronique, presque tout à été basé sur le rétro-ingénierie.
Mon apprentissage de la science dans le sens le plus large du terme s'est fait par les livres en premier lieu. J'ai vite passé à travers les ouvrages scientifiques des bibliothèques que j'ai fréquentés. Ensuite il y a eu la venue de l'internet. Ça m'a aidé à parfaire mes connaissances de beaucoup, surtout en informatique et en électronique, ayant accès aux codes sources UNIX et Linux, à des schémas électroniques plus élaborés et avec plus d'explications, commentaires et révisions par des professionnels. Mais mon côté social était inexistant. Je trouvais l'école très difficile, pas au plan académique, dans lequel j'excellais, mais dans le côté social et interactions humaines. Je trouvais les cours très ennuyants et je préférais faire des analyses mentales plutôt que d'écouter en classe. J'analysais la force du vent par l'oscillation à travers les châssis mal isolés. J'essayais de la comparer aux feuilles passant devant la fenêtre, en essayant de prendre en compte la masse, l'angle, la superficie et donc la portance. Je jouais beaucoup avec les lentilles, la dispersion de la lumière, la focalisation des rayons sur un même point. Mes difficultés d'adaptation dans le milieux scolaire m'ont poussé à ne pas aimer le système d'éducation. Le rejet et l'incompréhension n'a pas non plus aidé. Par chance je pouvais toujours me replier sur les bibliothèques sur l'heure du diner et me plonger dans mes livres pendant les récréations. Tous ont pensé que c'étais pour m'enfuir du réel, mais pour moi, je me rapprochais de plus en plus du réel en étudiant la profondeur du monde qui m'entourait. L'interaction au niveau humain était superficielle et n'avait pas grande importance. Souvent lunatique, presque toujours dans "mon monde".
Je me rendais compte de ma différence, mais je ne pouvais dire laquelle. Jusqu'à mon premier diagnostique d'autisme. Avant ça j'en ai des diagnostiques de déficit d'attention, mais ça venait contredire mes 100% partout à l'école et surtout ma personnalité même. Je pouvais passer des heures sur un circuit électronique, à énumérer pièce par pièce pour en comprendre le fonctionnement global après analyse et ma révision des assemblages binaires et des instructions processeurs pour donner un résultat donné par l'opération. J'ai malheureusement décroché de l'école en Secondaire 3. Je n'en pouvais plus des persécutions, de la violence, du mépris et de la jalousie. Décision très lourde de conséquences, malheureusement. Après les années de souffrance, j'en suis venu à une phobie sociale, puis à de l'agoraphobie, puis de l'anxiété qui devenait de plus en plus généralisée. Une réclusion et une solitude qui m'allait bien, mais qui ne sont pas socialement "acceptables", et encore moins rentable. J'ai donc décidé un jour de sortir de ma chambre familiale, avec la ferme intention de ne jamais y revenir. Une décision qui m'a couté encore plus de souffrances et qui manifestement faisait que retarder l'inévitable, mais m'a tellement apprise. J'ai erré longtemps dans les décharges. J'y ai fondé mon premier "laboratoire" avec des pièces recyclées. Mais rien à manger, j'ai donc dû improviser. Les peu d'amis que j'avais m'ont beaucoup soutenus.
En bref, mon "laboratoire" existe toujours. Il grossit de jour en jour. Je suis maintenant plus stable, même si je dois vivre de l'assurance sociale de maladie, qui m'apporte franchement le stricte minimum pour survivre. Je suis loin d'en être fier. Mais c'est la réalité de ce monde, dans ce système où nous sommes. J'ai essayé bien des fois de retourner à l'école, mais mon anxiété y est tellement intense que je n'arrive pas à rien. Tout ce que mon corps me dit c'est que je dois sortir de là, il est tellement insistant que ma concentration en est gravement affectée, j'oublie le début des questions avant même de les avoir finis. Pour les examens, j'en parle même pas, hyperventilation, nausées, incapable d'avoir une pensée rationnelle. J'ai essayé, bourré de "médicaments" divers, mais ça ressemble beaucoup plus à mes yeux à une lobotomie chimique qu'à autre chose, le résultat est le même. Je n'ai effectivement plus d'anxiété dans cet état, mais mes facultés intellectuelles en sont presque également au même niveau que dans la pire des crises de panique.
J’étudie donc seul, sans diplômes ni rémunérations comme aboutissement, seulement la satisfaction personnelle, l'étanchement de ma soif de connaissance, le bonheur de voir mes projets prendre vie, de créer et de penser librement. Au moins maintenant j'ai une personne qui m'aime, j'ai un lit chaud dans lequel dormir, j'ai de la nourriture qui ne vient pas des poubelles ou des maigres denrées de l'aide alimentaire. Je peux me laver, je peux porter des vêtements propres.
J'attends toujours que mes projets, qui sont humanitaires ou à but éducatifs, soient reconnus par un Gouvernement qui en a franchement rien à foutre, parce que ça profiterais en rien leurs intérêts qui est basé sur le capital. Désolé du langage, mais c'est une réalité. Ils préfèreraient que je m'endette à vivre une vie au dessus de mes moyens, à perdre encore plus de mon temps à être emballeur dans un Super Marché à 9$ de l'heure, faire de l'anxiété 40 heures semaine, jusqu'à être brûlé et retourner au centre Psychiatrique, ou encore avec le cerveau lavé par la lobotomie chimique et me réveiller à 65 ans, et ça c'est dans le meilleur des cas. Je risque probablement de mourir bien avant ça avec la quantité de molécules chimiques qu'ils veulent me faire ingurgiter par jour.
Je me surnomme Malaki. Phonétique pour "Mal Acquis". Dans le sens d'acquis de la mauvaise façon, la bonne étant leur façon de penser unidimensionnelle, unilatérale, superficiellement, sans savoir le sens profond, avec des logiques préconçus à apprendre par coeur, ne pas poser de questions, ne pas penser autrement, ne pas prendre de démarche ni de pensés en dehors de la norme, même si elle est la plupart du temps illogique et basée sur des croyances aujourd'hui obsolètes ou qui le seront dans 10 ans. Nous donnant le savoir au compte goutte, parce que la propriété intellectuelle est privatisée et est dans les mains de l'élite, qui ironiquement n'en veut même pas, ils veulent juste tout mémoriser pour l'examen, tout oublier quelques jours après, avoir le diplôme et un travail avec un salaire astronomique en justifiant leur salaire en créant des faux besoins ou un semblant d'avancement.