Alors, soulèves les points qui sont faux selon toi, et il me fera un plaisir ensuite de te répondre !
Si ça vous fait plaisir, mais il y a beaucoup d'inexactitudes, d'erreurs et d'interprétations personnelles sans fondement, donc ça va être long (en sachant que je parle seulement de la partie "histoire des religions", vu que je n'ai pas tellement la compétence de juger de la partie biologique/physique, même si l'association spiritualité/loi de l'univers me semble très très sujette à caution.
A noter que c'est assez long, donc je ne vous en veux pas si vous ne lisez pas tout en une fois.
4.3 – L’origine des phénomènes reliés au mysticisme et aux religions :
Le regard que l’homme pose sur la nature à travers sa quête de sens l’émerveille, et stimule sa curiosité qui le pousse à rechercher des réponses.
La phrase est ambigüe. La notion de sens est polysémique. Ca serait plus juste de dire que l'humain cherche la compréhension des mécanismes afin d'établir ce sur quoi il peut exercer un contrôle. L'évolution de l'humain s'est faite sur cette capacité de contrôle de l'environnement, il n'y a donc de fait pas d'étonnement à avoir à ce que la curiosité soit lié à une notion de plaisir dans la mesure où c'est une stratégie évolutive très efficaces de conditionner un comportement à une réaction de contentement, mais l'émerveillement est moins fort que la satisfaction d'avoir trouvé et de maîtriser.
De cet état d’émerveillement face à la beauté de la nature, va naître le sentiment de mystification qui découle directement de l’état d’impuissance et d’abattement de l’entendement face à l’inconnu
C'est affirmé sans preuve. On ne sait pas si les premiers humains conceptualisaient la beauté.
Par contre, on sait qu'ils étaient capables de faire des outils et d'améliorer ceux-ci avant de faire des objets décoratifs, des parures et d'expérimenter l'art. De fait, la curiosité pratique vient clairement avant la notion d'émerveillement et de beauté ou du moins son expression et donc la compréhension du monde a probablement dû passer par une volonté de contrôle avant une volonté de pure recherche savante.
Il est, de même, impossible d'établir clairement un lien entre le concept de beauté et le concept de sacré qui préfigure le mysticisme et la religion. En plus, votre notion de "mystification" est ambigüe aussi.
Cependant, la limitation des connaissances que l’homme possède sur les véritables causes premières des phénomènes naturels, va faire en sorte que ce dernier va plutôt prêter son attention sur ce qui se trouve directement devant lui. Et afin de combler les vides, l’homme va créer de manière subjective à partir de sa propre imagination la toute première forme de croyance mystique, qui était basée à l’origine sur les esprits de la nature.
La encore, affirmé sans preuve.
On ne sait pas ce qu'était les premières ébauches de religions humaines. Les maigres traces que l'on a semblent indiquer que les vénus préhistoriques, qu'on suppose éléments de religions et donc éloignés des "esprits de la natures" et préfigurant peut-être déjà des divinités anthropomorphiques, sont au moins aussi vieilles que les représentations pariétales d'animaux.
Si la petitesse de la structure sociale des premiers hommes (qui vivaient probablement en groupes nomades de taille réduite, même s'il est possible qu'il y ait des fédérations de groupes) encourage l'idée de religion faiblement organisée, ça peut aussi bien être de l'animisme, du totémisme ou du chamanisme, mais aussi des religions plus élaborées à base de divinités anthropomorphiques voir des monothéismes primaires proche du totémisme (avec une divinité tutélaire du groupe ou d'un ensemble de groupe se reconnaissant comme ami ou affilié, si les relations familiales jouaient un rôle dans les alliances, ce dont on ne sait rien)
Il va tout simplement extérioriser à l’extérieur de lui-même cette même sensation d’existence, en personnalisant les forces et les puissances de la nature en leur donnant un esprit et une intentionnalité propre. Le mysticisme est né !
Idem, pas de preuve.
L’origine de la croyance sur la survie de l’âme après la mort découle de plusieurs observations très anciennes, qui ont été effectuées à travers des petites communautés de chasseurs-cueilleurs et des premiers petits villages de l’homme moderne, là où le chamanisme est né à partir du culte des esprits de la nature.
Toujours pas de preuve.
Il s’agit de l’expérience de la mort imminente et des récits racontés par ceux qui les avaient vécues. De relation de proximité avec des personnes qui se trouvaient au seuil de la mort, et de ce qu’ils disaient voir et entendre juste avant de trépasser.
Toujours pas.
De relation de proximité avec des personnes qui se trouvaient au seuil de la mort, et de ce qu’ils disaient voir et entendre juste avant de trépasser.De personne revenant à la vie après avoir été frappé d’un coma simulant la mort
C'est très improbable dans une société aussi éparpillée que celle des premiers humains (qui était peu nombreux et couvraient de vastes territoires) que l'expérience d'un seul donne une croyance globale de cet ordre. De même, la dureté des conditions de vie rend improbable aussi la survie après un coma. Sans parler du fait qu'un coma ressemble d'avantage au sommeil qu'à la mort. Si l'on arrive à maintenir en vie artificiellement aujourd'hui, ça n'était pas le cas à l'époque.
On est dans des sociétés de chasseurs cueilleurs, donc la mort y est omniprésente et les premiers hommes devaient savoir reconnaître un mort et n'avait pas besoin d'attendre le témoignage de rescapé pour s'interroger sur la mort.
Le témoignage des mourants est possible, mais là encore, c'est supposer qu'ils s'occupaient des mourants, ce qui n'est pas certain.
De certains phénomènes médiumniques, comme la communication avec les défunts, etc.
Là on plonge dans l’irrationnel...
La quête du sens basé sur l’observation des phénomènes naturelle est la prémisse de la recherche du savoir. Cette quête de sens aux méthodes observationnelles plutôt subjective et naïve va cependant progresser pour donner naissance à la science moderne, dont le sens critique de l’homme imposera désormais des méthodes d’investigation observationnelles objectives.
Rien à dire.
4.3.2 – L’institutionnalisation des religions comme outils politiques du contrôle :
Le chamanisme va prendre de moins en moins d’importance aux furs et à mesure que l’homme va se grouper à l’intérieur des premières villes. Les villes devenant plus grandes, il fallait maintenant trouver une structure de cohésion sociale plus forte pour maintenir l’ordre.
Si tant est que le chamanisme soit réellement une forme religieuse aussi répandue.
De petits réseaux familiaux ou clans plus ambitieux en quête de pouvoir vont alors se mettre en place. Le chamanisme qui prône un culte axé sur une quête de sens plus profonde avec un plus grand respect entre les hommes et la nature, sans réelle structure organisationnelle de domination pouvant être imposée aux masses.
C'est une vision très naïve du chamanisme qui relaie des clichés new-age sur celui-ci.
La réalité du chamanisme est d'avantage une religion coutumière et traditionnelle, basée sur le rite, l'action et la stabilité des pratiques que sur la quête de sens, individuelles ou collectives.
Le respect de la nature prônée par certains cultes chamaniques n'est pas un respect de la nature en tant que tel, mais plutôt l'expression d'un conservatisme (il faut préserver la façon ancestrale de vivre du groupe et de fait, ne pas détruire son environnement).
Le rite tient une part importante dans ce type de culte car il assure justement une conservation d'un mode de vie, l'humain ayant tendance à penser l'évolution de sa société comme néfaste. A l'échelle d'un petit groupe, ce conservatisme est d'autant plus fort que les liens entre individus sont obligatoires et quasi-immuables et donc que tout changement entraine un risque de changement dans l'équilibre des pouvoirs qui mettrait en péril la communauté. (d'ailleurs, c'est amusant parce que l'humain est finalement le primate le plus conservateur. Les autres grands singes s'adonnent plus volontiers à des renversements des hiérarchies sociales et des alliances alors que l'homme met un point d'honneur à surtout conserver l'ordre établi. C'est le seul primate qui accepte par exemple la notion d'hérédité du pouvoir pour assurer la stabilité de celui-ci et de l'ordre qu'il soutien)
Le sens, dans ce type de culte est fourni par la tradition en fait, qui maintien le pouvoir religieux du chaman qui est gardien de cette tradition et donc de l'équilibre de l'ordre établi et du groupe.
L'utilisation d'hallucinogène ou de rite de passage sexués ou en fonction de l'âge vise à créer une sorte d'émulation de groupe qui renforce ce conservatisme, car chaque individu tient son rang et statut de la préservation de ce type de rite et le groupe trouve collectivement du sens dans les pratiques qui l'unissent. C'est une façon d’annihiler l'entreprise individuelle forcement dangereuse pour la pérennité du groupe qui considère que s'il a toujours réussit à survivre d'une certaine façon, il n'y a pas de raison d'en changer.
C'est très éloigné de la vision bobo-écolo des new-ageux qui y voit un culte de la nature charmant. En réalité, les rapports sociaux qu'entraine des cultes chamaniques ou totémiques sont basés sur des hiérarchies figées dans le clan qui peuvent parfois entrainer des choses très violentes dans les rapports entre clans qui se connaissent (la problématique de l'étranger lointain étant différente. C'est ce qui fait que certains clans africains pouvaient et peuvent encore être impitoyables avec leurs voisins mais accueillant envers les "blancs", parce qu'il est admis que ceux-ci ne font de toute manière pas partie de l'ordre social, alors que le voisin peut le menacer).
Va tranquillement être remplacé par des cultes construits autour de légende et de fable à saveur de puissance et de pouvoir, d’où vont émerger les premières formes de religions polythéistes.
Là encore, pas de preuve, ni même de réelle explication du pourquoi le polythéisme s'imposerait de cette façon. Sans parler du fait qu'il n'est pas garanti que le polythéisme ne soit pas plus ancien.
Les antiques avaient un rapport au divin différent de la transcendance d'aujourd'hui. C'était d'avantage un rapport client/patron qu'un rapport père/enfant ou maître/esclave.
Il est tout à fait possible que les cultes polythéistes soient nés de l'agriculture et pas d'une manipulation.
En effet, l'agriculture entraine une gestion du temps et du climat et enlève la proximité entre le chasseur et sa proie qui pouvait être à l'origine d'une forme d'animisme ou de totémisme. De fait, s'en référer à une divinité pour l'obtention de récolte favorable apparait naturel.
Il est même possible que ça soit le chaman/sorcier/ancien du village qui se soit approprié ce type de culte, passant de gardien de la tradition et des rites en rapport avec le surnaturel à gardien des rites pour les divinités (donc prêtre) à mesure que sa communauté modifie sa perception du surnaturel et qu'ils récupèrent à sa charge les rites aux divinités.
Cela dans l'hypothèse où des formes de chamanisme/totémisme/animisme auraient précédé le polythéisme, ce dont on n'est pas sur du tout.
L’ancêtre de la politique est née dans les premières cités états, par une sorte d’institutionnalisation de ses mythes religieux subjectifs, qui servait plus à glorifier la mémoire de certains personnages ou de fait légendaire. Avec le temps, l’homme ayant perçu la trace de l’origine de ses mythes se mit à croire que les personnages de ces récits étaient des dieux.
C'est de l'évhémérisme et autant qu'on le sache, c'est pas mal faux, surtout que beaucoup de mythes fondateurs des cités ou des grandes croyances populaires sont objectivement des mythes explicatifs justifiant l'origine d'une chose ou un ordre établit et il y a peut de chance que ça dérive de personnage réel. D'évènement réel pour certain est plus probable, mais la divinisation de personnages anciens apparaît peu probable dans la mesure où avec les premières villes apparaissent fatalement les notions de propriété privée, d'héritage, de mérite et de prestige. De fait, si l'éparpillement des sociétés préhistoriques pouvaient favoriser la diffusion de plus en plus déformé de mythe, les sociétés urbaines ne se serait pas hasardé à raconter n'importe quoi sur un ancêtre ou une figure symbolique de la ville dont dépend les statuts de personnes.
Cela était parfait, car il fixait davantage l’intuition imaginaire des peuples tout en laissant la place libre à l’élite pour qu’elle puisse mieux contrôler et orienter leur destinée.
Là on rentre dans le complotisme. Sans parler du fait que le lien religion-pouvoir peut tout à fait déjà exister dans les sociétés préhistoriques nomades, à l'échelle de clan et avoir simplement évolué sans qu'on imagine un complot de riche.
Si on regarde la manière dont les autres primates, notamment les chimpanzés s'organisent, on constate que les liens familiaux joue un rôle dans les rapports de forces entre les différents mâles dominants, même s'il y a peu de chance qu'ils conceptualisent vraiment la notion de famille et qu'il y a d'avantage une proximité physique qui entre en jeu.
Il n'y a aucune raison que l'humain soit différent et on peut tout à fait imaginer que dès le paléolithique, les clans préhistoriques se soient organisés autour de relation de famille (surtout vu le conservatisme humain), soutenu par la religion et qu'il y ait ensuite eu évolution, soit par formation d'une élite de village, puis de ville, à partir de la famille étendue du leader, soit par fusion des clans familiaux des villages s'unissant pour former une communauté.
Il ne s'agit pas de manigance dû à l'installation urbaine, mais d'évolution d'une situation antérieure vers plus de complexité car la ville l'impose.
On verse limite dans l'idée du "bon sauvage" à force de décrire une situation aussi idéale aux temps d'avant les communautés villageoises ou urbaines.
L’homme invente l’écriture, et son sens crétique va se révolter de nouveau en faisant cette fois-ci émerger les premières formes de religion monothéisme.
Faudra prouver le lien entre monothéisme et écriture et en quoi l'écriture augmente le sens critique globalement.
Pour mémoire, l'écriture apparait chez les sumériens il y a environ 5000 ans, le monothéisme lui, apparait bien plus tard (je parle d'un vrai monothéisme, pas d'une monolatrie comme les cultes d'Aton et, à l'origine, de Yahvé.)
De plus, l'écriture est d'abord le fait d'une caste de spécialistes qui tiennent leur statut de l'élite, justement, donc il est improbable que son emploi ait amené une quelconque révolte. Il ne faut pas oublier que la lecture et plus encore l'écriture ont longtemps été peu répandue, souvent le fait du clergé ou de professionnel de l'écriture et du calcul qui servaient les puissants comme "secrétaires".
La figure du scribe égyptien correspond parfaitement à ce modèle, celui-ci est spécialiste de l'écriture, du calcul et de la lecture et sert d'intermédiaire entre celui qui prend les décisions et ceux à qui elles sont destinés. Il a donc une position enviable et privilégiée car la hiérarchie sociale dépend de lui. Sans lui, le chef ne peut pas faire valoir son autorité au loin ou poser sur un support la preuve de son pouvoir. Il n'a donc aucune raison de remettre en cause la légitimité de celui qu'il sert, puisque de sa légitimité dépend sa position privilégiée et son revenu.
On peut aussi citer le cas des prêtres Babyloniens, dont le statut privilégié vient de leur savoir et de la légitimité qu'il donne au roi qui est lui même un roi-prêtre dont le statut sacré dépend de la religion. Le savoir et à fortiori l'écriture est donc aliénant plutôt que libérateur, car considéré comme monopole d'une élite. Quiconque prétend savoir sans être de celle-ci est vu comme un danger pour la société par tous car menaçant l'ordre établit qu'il est, de tout temps, chez l'humain, plus important à conserver que d'obtenir une hypothétique égalité au sein de la population.
Ces dernières sont encore une fois construites autour de fait légendaire qui résultait des mythes antérieurs, mais qui avait été revisé pour être inséré dans les cultes du dieu unique. C’est la raison pour laquelle les faits historiques de différentes religions se ressemblent tant, amalgamant des faits historiques plus anciens, comme des légendes sumériennes, grecques, romaines, égyptiennes et autres. Il suffit de penser au mythe de la création, du déluge, de l’épopée de Gilgamesh, et bien d’autre pour sen convaincre.
La raison pour laquelle les religions se ressemblent est liée au fait qu'il leur est nécessaire d'acquérir une légitimité et que le syncrétisme est une des façons les plus efficaces d'y parvenir, en faisant reposer la légitimité d'une religion sur les mythes d'une plus ancienne.
C'est à peu près ce que vous dites, mais on y sent un air de complot, alors qu'il s'agit d'un processus d'évolution connu et souvent collectif (partant d'une révision d'un culte par un groupe qui va répandre celui-ci en l'éloignant de plus en plus de son origine à mesure qu'il entre en contact avec d'autre culte locaux et qu'il y a acculturation. C'est particulièrement valable pour les religions prosélyte monothéiste, mais aussi pour d'autre. Le bouddhisme occidental est très différent de son origine oriental par exemple, à cause de l'acculturation de celui-ci passant par la culture new-age et du développement personnel en occident, alors qu'il rencontrait des problématiques différentes en Asie et des sociétés moins portée sur l'individu)
4.3.3 – Naissance et dérive du christianisme :
L’aspect trop humain du culte du dieu unique de l’Ancien Testament et de la Thora, son côté vengeur, autoritaire et idolâtre, est de nouveau contesté par plusieurs petits groupes qui revendiquent le côté amour, pardon et compassion.
C'est en partie faux.
Les mouvements messianiques dont l'un donnera le christianisme ont rarement été des mouvements pacifiques. Il ne faut pas oublier que si Jésus prône, dans les Evangiles, une certaine compassion, il est aussi le messie. Or le messie n'est pas un terme anodin, c'est le roi des juifs qui restaure le royaume d'Israël et, pour la perspective de l'époque, chasse les romains ou extermine ceux qui sont en Palestine.
Il y a fort à parier que le courant messianique juif original, qui donnera le christianisme, n'était pas du tout pacifique et prétendait avoir à ses coté le messie pas du tout pour amener l'amour.
La "pacification" du discours a plus probablement été un ajout antérieur, lorsque les évangiles ont été rédigées et que le substrat juif du christianisme se réduit. Dès lors que la religion sort de son cadre messianique et apocalyptique pour s'inspirer des philosophies grecques notamment, la nécessité de lui donner un nouveau cadre plus consensuel devient évidente et Jésus devient un personnage de paix qui ne renverse pas l'ordre établi.
De cette contestation réformatrice va émerger plusieurs courant philosophique, dont la gnostique et le christianisme, qui semble avoir repris contacte avec les phénomènes de médiumnité et de communication avec les défunts.
Source?
Et contrairement à l’enseignement de Jésus, le message du christianisme a été manipulé et déformé pour prendre l’aspect d’une nouvelle forme de religion d’État institutionnalisé.
C'est assez vrai, mais c'est à supposer que Jésus soit un personnage réellement identifiable et que son discours ait réellement été consigné. Or, rien n'est moins sur. Si l'on peut éventuellement supposer qu'il y a une origine humaine au personnage de Jésus, peut-être figure du courant messianique qui devient le christianisme, rien n'est moins sur quand à la part de son discours qui fut réellement retranscrit. Il est possible que la "manipulation" commence en réalité dès la rédaction des évangiles, pour dégager un personnage de Jésus plus consensuel au sein de la religion en devenir et moins communautaire.
Le véritable sens du message de Jésus n’est pas dans l’institution, mais dans le cœur de l’homme. Le trie dans les apocryphes pour construire le dogme canonique, et les différentes réformes institutionnelles lors des différents conciles de l’église, le confirment amplement.
Non, ça c'est vous qui le dite.
Ce que confirme le tri que fait l'Eglise naissante, c'est que la Bible ne présente qu'un aspect de ce que fut le culte judéo-chrétien antique qui devient officiel, mais ça ne dit rien sur le véritable sens du message. Vous faites un biais de raisonnement en supposant que parce que l'Eglise est une institution, son choix sera forcement manipulateur, mais rien ne dit que les 4 évangiles qu'elle a choisi ne son pas celles qui sont les plus représentatives de ce qu'était le Jésus historique ou du moins, représentative du courant majoritaire de la religion chrétienne.
C'est un à priori qui ne repose sur aucune base scientifique, seulement votre propre conception mystique de se que devrait être le christianisme. Mais c'est une parole de croyant ça, pas d'historien des religions.
Et encore une fois, il suffit de se documenter sur le sujet pour s’en convaincre. L’église institutionnalisée est donc une imposture à saveur dominatrice, qui a émergé de l’homme pour contrôler l’homme, et c’est pour cela qu’elle a fait la chasse aux sorcières et qu’elle condamnait la communication avec les défunts. Elle avait peur que la population apprenne la vérité, et qu’elle perde tous les prestiges et les privilèges qu’elles avaient acquis au cours des siècles, et qui avaient affligé tant de souffrances.
Voir au dessus. Vous retracez l'histoire du christianisme selon votre propre vision de l'Eglise. De ce fait, vous ne tirez pas des sources une théorie sur la réalité de l'évolution, vous partez de la conclusion déjà déterminée que l'Eglise est mauvaise et vous y intégrez quelques faits analysés uniquement selon ce biais là.
C'est une démarche anti-scientifique de faire cela et de surcroit téléologique, puisque vous partez de ce que l'Eglise a fait dans son histoire pour en analyser l'origine, alors qu'il faut faire l'inverse.
5 – Conclusion :
La manipulation et la déréglementation des marchés financiers ont favorisé des comportements abusifs et cupides de par le monde, trahissant ainsi la devise qui était axée sur un partage plus équitable des richesses et des ressources de la planète, pour ne profiter en réalité qu’à quelques-uns. L’âme du néolibéralisme et du capitalisme sauvage, face à ce laisser-faire s’en balise pour encadrer ses comportements irresponsables, et donc criminelle qui ne vise que compétition, individualisation et hypocrisie. À dévoiler à la face du monde la nature véritable des plus cupides d’entre nous.
Il faut dès à présent enlever les attraits qui attirent les plus cupides et les plus orgueilleux des hommes aux sommets de la hiérarchie de nos structures politiques et économiques. En réformant tout simplement la structure de nos systèmes dans un esprit plus responsable vis-à-vis la collectivité humaine. Il suffit de favoriser une philosophie et une approche plus équitable et plus responsable sur la redistribution des richesses vers la base, en limitant l’accès aux profits abusifs qui sont à la longue le seul destructeur de la cohésion du tissu social et humain. Il faut redistribuer les richesses en nationalisant tout ce qui provoque les trop grandes marges de profits, et ceci, afin de limiter l’accès aux privilèges et aux prestiges démesurés qui attirent les plus cupides d’entre nous, et qui engendre des comportements irresponsables à travers des réseaux de cohésion et de collusion criminelle. Il faut que cela change une fois pour toutes !
Les répercussions sont devenues trop graves, car ici il s’agit de la destinée à moyen et long terme de l’humanité tout entière qui est présentement rendue à une étape de son évolution très importante. Il s’agit de la globalisation ou de la planétarisation de la civilisation humaine sur le globe qui la vue naître, et cela ne peut se faire que par la paix et une meilleure cohésion entre les peuples. La terre étant délimitée en ressource et en richesse de par sa taille et n’étant pas de durée éternelle. L’homme doit prendre conscience qu’il faut désormais agir autrement si nous voulons passer à travers cette étape de l’évolution sans détruire notre environnement qui est de plus en plus fragile par rapport a l’impacte que l’homme peut lui faire subir. L’impact de l’homme sûr l’environnement à maintenant dépasser plus de la moitié de ce que la nature est capable de régénérer annuellement, et bientôt, d’ici une cinquantaine d’années, la tendance du processus sera nettement à l’avantage de destruction que de celle de la régénération. Rendue à ce stade de l’évolution de la civilisation humaine, il faut désormais favoriser des valeurs et des sentiments de responsabilisation différents, car nos valeurs deviennent dès à présent un facteur déterminant pour l’avenir de l’humanité tout entière. Une collision des valeurs pointe déjà à l’horizon, faisant ressortir des sentiments de responsabilisation individuelle sur le devenir de tous et chacun, et seules des valeurs plus spirituelles nous permettront de franchir cette étape avec douceur et selon le degré de l’expression de la volonté des masses. Les défaillances des marchés financiers ont été épongées et transportées à la basse pour êtres absorbés par le tissu social, qui depuis s’amenuise de plus en plus tout en affaiblissant nos sociétés de l’intérieur.
Le pouvoir et les richesses de ce monde devront être un jour ou l’autre, décentralisé vers la basse, là où se trouvent les gens et le peuple, et non plus dérober par un petit groupe d’intérêt qui se croit parmi les plus privilégiés. Le tissu social ne peut plus se permettre d’éponger de t’elle comportement abusif de la part des marchés financiers et des banques, et la prochaine crise majeure pourrait devenir un facteur déclenchant qui sera peut-être hors de notre contrôle. Il est donc temps d’agir en toute responsabilité envers nos propres décisions concernant le tissu des valeurs humaines. Il est temps de réformer une fois pour toute les comportements abusifs des marchés financiers, car il en va de la survie de l’espèce humaine et de notre civilisation.
Revoir ce que j'ai déjà dit sur le mythe du bon sauvage, le mythe du chaos face à la civilisation...