COMMENTAIRE DE LA MODÉRATION :
Le point 6 de la section "Lisibilité" de la Charte du Forum dit : « Si votre message s’adresse à quelqu’un en particulier (par exemple, si vous citez une personne à qui vous répondez) indiquez clairement, dès le début de votre message, à qui vous vous adressez. Ne forcez pas les lecteurs à le deviner. »
Le présent message contient 19 citations anonymes.
Les 8 premières sont de Brève de comptoir, 9 messages plus haut.
Les citations # 9, 12 et 13 sont de BeetleJuice, 4 messages plus haut.
La citation # 10 est de Étienne Beauman, 5 messages plus haut.
Les citations # 11 et 14 sont de kestaencordi, 3 messages plus haut.
Les citations # 15 à 18 sont de yquemener, 2 messages plus haut.
La dernière citation (# 19) est de Florence, le dernier message d'avant.
... ne forcez pas le lecteur à deviner à qui vous vous adressez.
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Ce serait seulement une fois en place qu'on se rendra compte des failles du principe et que certains en profiteront et bien sûr impossible de savoir si l'outil du web permet qu'il y ait moins de petits malins qu'actuellement
Bof, facile de dire simplement qu'on ne peut pas prévoir avant d'avoir essayé. C'est effectivement le cas du point de vue de la majorité des gens qui n'ont pas la qualité de réflexion suffisante pour anticiper les problèmes, et/ou dans le cas où le projet ne serait pas encore bien défini théoriquement. Alors certes ces problèmes de manque d'anticipation ont justement eu lieu dans le cas du marxisme, cependant c'était en quelque sorte prévisible pour les gens plus avisés au vu du manque de rigueur logique de cette idéologie. Or dans le cas de mon projet les principes de base me semblent suffisamment précis, souples et généraux pour que les principales difficultés à attendre soient relativement bien énumérables, et que les solutions requisent puissent être conçues et développées à temps.
nos sociétés sont ce qu'elles sont, elles disposent au moins d'outils pour répondre à la plupart des problèmes qu'un citoyen peu rencontrer
Bof, seulement certains types de problèmes bien répertoriés, et encore des solutions parfois très complexes voire incapables d'aboutir dans bien des cas. A mon avis ça ne semble marcher surtout que dans la mesure où on s'y est habitué et qu'on s'est résigné à faire l'impasse sur les problèmes qu'il ne pouvait pas résoudre. Si vous ne voyez pas je peux faire une petite énumération...
Mais ça mettrait au placard un bon nombre des nos "élites" et ils ne se tireraient pas une balle dans le pied en proposant et adhérant à un tel projet.
Nos élites se sont-elles tiré une balle dans le pied en proposant et en adhérant au projet de voir filer sous leur nez une part de plus en plus importante des revenus du copyright par la multiplication des outils de partage des fichiers ? Les dictateurs arabes se sont-ils tiré une balle dans le pied en proposant et adhérant au projet d'inviter leur population à utiliser des sites de "réseaux sociaux" ? Non parce que même les prétendues élites ne peuvent pas tout contrôler de ce que font leur population. Avec mon projet c'est pareil.
Le web, ça peut aussi être une manière de déshumaniser le rapport du citoyen au pouvoir
Tout au contraire si on fait attention: me projet est de refonder les structures de pouvoir sur les relations de confiance entre gens qui se connaissent d'abord hors du web, avant de rassembler tout ça dans des bases de données pour mieux les utiliser.
le pouvoir est décentralisé et complètement dilué
Il n'est pas simplement dilué dans le flou, il est au contraire restructuré de manière plus logique et rigoureuse, même si effectivement le traditionnel "centre du monde" du pouvoir disparaît en tant que tel.
Les États sont déjà incapables de prendre des mesures
parce qu'ils n'ont pas la forme structurelle adéquate à certains des problèmes à gérer.
on pourrait même imaginer la mise en place d'un "logiciel" parallèle qui profiterait à quelques-uns et inconnu des autres
Cela n'est un problème que dans la mesure où ces gens commettent des méfaits nuisant au reste du monde; ces méfaits concrets seraient probablement détectables et sujets à sanction.
Par ailleurs la force de ce logiciel reposant sur la question de la confiance, donc présupposant l'honnêteté des membres, les relations de confiance entre malfaiteurs seraient plus difficiles à garantir, d'où la faiblesse des tentatives d'imiter la puissance du "bon" réseau à de mauvaises fins.
En quelque sorte ça nous ramène à cette question de pure démocratie, sans intermédiaire, sans puissant, sans gouvernement
Là ça part dans des réflexions en l'air qui n'ont rien à voir avec mon projet, qui donc ne valent qu'en son absence. Dans mon projet il y a des structures de pouvoir et des intermédiaires, seulement de forme différente de celle actuelle des gouvernements. Je ne parle pas d'effacer les structures existantes mais d'en créer de plus logiques, ce qui est très différent.
En se dotant d'un Etat ou du moins d'une organisation politique centralisée, une société fait bloc pour donner le pouvoir de départager les citoyen à une autorité qu'on tente de rendre aussi extérieure que possible aux formes d'autorités qui découle de la possession de bien ou du contrôle de service
Bof, je trouve ça très utopique d'imaginer que cet idéal ait été actuellement accompli. A mon avis on en est très loin, et on pourra bien mieux s'en approcher par certains aspects avec mon projet.
Tu crois au Bien et au Mal, ton monde sera manichéen et invivable pour les esprits libres
Non du tout, au contraire mon projet repose sur la liberté de pensée comme méthode. Une lecture plus complète et attentive aurait permis de le voir. Il s'agit d'un réalisme moral qui méthodiquement bien sûr ne peut pas supposer les réponses données a priori, mais prend appui sur la diversité et l'interaction logique des points de vue pour faire émerger les conclusions qui tentent d'approcher la vérité, tout en laissant chacun libre et responsable de ses positions:
si tout le monde est imputable alors personne n'est imputable. soupoudrer le pouvoir egalement a tous et chacun reviens a donner le pouvoir a celui qui est rassembleur et influent dans une communaute.
Non: la logique de ma solution est telle qu'en quelque sorte, chacun est laissée victime de sa propre bêtise plutot que de celle des autres s'il est effectivement bête, tandis que ceux qui ont un meilleur discernement s'en sortiront mieux. Dans la plupart des cas, la logique permet à chacun d'échapper aux conséquences des erreurs des gens à qui il ne fait pas confiance; et de limiter la quantité de situations où les gens seraient comme actuellement obligés d'attribuer des confiances par défaut envers des entités qu'ils ne peuvent pas effectivement connaitre, par une utilisation plus développée, logique et optimisée des relations de confiances considérées fiables par chacun.
contrairement à ce que croit les utopistes naïfs, on ne décrète pas le fonctionnement d'une société
La différence est que les utopistes naïfs proposent une solution particulière au sens concret tandis que je propose une méta-solution logique laissant libre champ mais assurant logiquement en toute généralité la bonne convergence des solutions concrètes particulières en adéquation avec toute réalité qui se présentera.
Qui contrôle le réseaux dans votre société idéale ?
Les moyens de mise en place de l'infrastructure des connexions internet perd toute pertinence dès lors que les technologies sont assez bon marché et facilement accessibles pour permettre à chacun de se connecter où il veut quand il veut. Si vraiment on veut entrer dans les détails, il suffit de se référer à la structure générale des pouvoirs que j'ai définie, qui donc est une structure partiellement décentralisée; anarchique mais non atomisée donc parfaitement adaptée pour cette question de gestion des infrastructures si jamais on y voyait le moindre problème. A part ça les discours du type "Qui controle *** controle tout", bof on peut en faire tant qu'on veut: qui controle l'eau, ou la police, ou l'armée, ou la distribution d'électricité, ou les médicaments, ou la nourriture, ou les routes, ou le réseau téléphonique, ou la télévision, ou la création monétaire... controle tout.
Mais en pratique l'internet est libre et non significativement controlé, donnant une liberté d'information du moins pour qui fait l'effort de se renseigner ailleurs que sur les principales chaines de télé, sauf en chine où le contrôle d'internet exige une débauche de moyens de la part de l'Etat...
l'argent et la visibilite donc encore l'argent couple, ou non, a la mauvais foi permettent de ''manipuler'' les gens.
Justement, en faisant attention on peut voir que mon système apporte une solution consistant à ce que les choses se décident sur la base d'informations souvent plus fiables que celles actuelles: à savoir les relations de confiance entre gens qui se connaissent dans la vraie vie et plus précisément structurée pour confier la gestion des questions difficiles par les gens qu'on connait personnellement et à qui on fait confiance pour faire des enquetes plus approfondies donc hors de la propagande, au lieu d'une confiance passive par défaut envers une source médatique non vérifiée.
Bien sûr il y aura toujours des risques de dérive, du fait que les délégués pourront commettre eux-mêmes des erreurs et suivre des idéologies fausses, mais moins qu'actuellement à mon avis, étant donné que les délégués commettant des erreurs seront finalement face à leurs contradictions et perdront leurs crédits.
étant moi même un programmeur et ayant un intérêt pour les conséquences politiques de la communication par internet, j'ai voulu lire vos pages. J'ai renoncé.
Je pense que pour un programmeur, l'examen des
structures logiques de base du projet le fera apparaitre plus clairement. Sinon je suis dispo pour en discuter par skype (ayant par ailleurs généralement bien réussi à expliquer les choses par oral lorsque j'en ai eu l'occasion).
La démocratie liquide: Portée notamment par le parti pirate... a pour idée que l'on délègue son vote à un représentant, mais que l'on peut le reprendre quand on le désire pour exercer son droit sur une question donnée.
C'est bien gentil mais ça reste un concept de pouvoir assez traditionnel, qui n'est pas restructuré de la manière auto-réalisatrice propre à mon projet. A savoir que dans les régimes actuels il y a la séparation conceptuelle entre d'une part le mode de collection des avis des gens, d'autre part l'action qui est décidée, de sorte que l'information du résultat du vote (dont les modalités de calcul sont de ce fait arbitraires donc discutables et imparfaites) n'a pas le pouvoir à lui seul en tant qu'information, d'accomplir l'action visée, mais nécessite pour cela l'intervention d'une administration qui décide "par la force" d'accomplir la décision. Certes il y a des cas où ce problème restera inévitable, mais l'intérêt particulier de mon projet tient à la présence de nombreuses situations comme j'ai expliqué où les deux concepts (information et action) ne sont qu'un et donc ne nécessitent pas d'intervention administrative extérieure, chacun récoltant de façon logique et naturelle les conséquences de ses propres décisions indépendamment de celles d'autrui.
Bitcoin
Il s'agit d'une monnaie décentralisée,
Comme à peu près toutes les monnaies électroniques dont j'ai entendu parler (dont seulement le concept Ripple se détache un peu en se rappochant vaguement du mien), il n'a principalement de valeur que comme superbe olympiade pour cryptographes le nez bien coincé dans leur code, croyant naïvement que leur propre domaine d'expertise peut se suffire à lui-même pour des problèmes qui dépassent leur champ d'exercice normal, donc se contentant de supposer la structure économique du concept de monnaie achevée et fossilisée une bonne fois pour toutes depuis des siècles (à savoir, au concept d'une quantité fixe de pièces d'or et d'argent en circulation).
Démanteler le réseau bitcoin est impossible sans interdire les communications cryptées sur internet, c'est un réseau très résistant.
Mouarf. Pas besoin de force brute (ou de quelque révolution du domaine de la cryptographie), il s'effondrera tout seul comme toute bonne bulle financière, dès qu'un joujou plus utile, pratique et/ou fiable économiquement sera disponible pour le remplacer (ou dès que les gens ayant marre de voir sa valeur fluctuer absurdément le laisseront tomber).
Croyez-vous vraiment être le premier à avoir abordé ce genre de questions ?
Bien sûr que non, seulement pour résoudre le problème il faut avoir une bonne capacité d'élaboration de théories logiques un peu complexes, qui n'est pas donnée à tout le monde. D'habitude les bons théoriciens restent dans les sciences dures et n'abordent pas ainsi les problèmes politiques.
Je continuerai de répondre ultérieurement.