Postée par Claude Mac Duff , May 14,1999,13:55 | Index | Forum |
Au cours de vos derniers échanges, et plus généralement dans ce forum, il a été question de l'aspect critique des nouvelles données dans les médias, et l'authenticité ou la validité des sources concernées. Mon
intervention présente se situe à ce niveau, sur certains aspects.
Dan le quotidien montréalais La Presse de ce jour, vendredi 14 mai,dans la section Opinions, page B3, se trouve une longue opinion au sujet, justement, de l'aspect critique de l'information. Cette opinion a été écrite par un journaliste très connu, Marcel Pépin, décédé récemment. Elle concerne un cas connu au Canada, soit l'intervention de la Gendarmerie royale contre des manifestants lors du sommet de l'APEC l'année dernière, lesquels dénonçaient les dictatures et les violations des droits de la personne dans certains pays.
Quoique sa critique du journalisme soit en rapport avec ce cas et en relation avec le journalisme, en général, les remarques qu'il fait s'appliquent très bien à l'esprit critique ou sceptique que l'on doit apporter lors de nouvelles ou d'informations publiées dans les médias.
Et comme les informations relatives au paranormal ou au mystérieux portent flanc, justement, à cette critique, ses remarques au sujet de la critique journalistique et du scepticisme prudent des journalistes devraient s'appliquer aussi à toute intervention manifestée par les Sceptiques et, bien entendu, à toute personne le moindrement critique par rapport aux nouvelles médiatiques, qu'il s'agisse de l'actualité en général que, encore plus, aux nouvelles relatives au Nouvel Âge, à l'An 2000, au bogue, aux prophéties et autres thèmes semblables.
En gros, le journaliste soutient qu'un journaliste vraiment soucieux de donner une information réelle et englobante sur un thème donné, peut se permettre de faire une certaine critique sur les faits qu'ils rapportent et sur les répercussions que cela peut entraîner, en autant que ces
« extrapolations » soient basées sur des faits véritables et vérifiables, et non seulement dans le but de causer une émotion chez les lecteurs, ou même une crainte indue par rapport aux aspects dramatiques des événements rapportés.
Évidemment, le journaliste y apporte les nuances nécessaires pour bien montrer qu'il ne s'agit pas ici de faire ressortir les opinions personnelles ou les points de vue intimes des journalistes par rapport aux événements qu'ils couvrent, mais bien d'en souligner l'importance et les effets possibles, sinon même probables, desdits événements. Bref, pour ceux que cela intéresse, Sceptiques ou pas, je me permets de leur suggérer la lecture de cette opinion, telle que je le souligne en introduction. Le titre de l'opinion est : EN JOURNALISME, SCEPTICISME ET TÉNACITÉ NE SONT PAS DES DÉFAUTS, avec en sous-titre : De tout temps, le journalisme critique n'a jamais laissé personne indifférent. Et un encadré résume pratiquement le contenu de l'opinion : « Si la presse a le devoir de rapporter fidèlement la réalité, elle a aussi une responsabilité sociale ».
On peut en dire autant des Sceptiques lors de leurs interventions dans les médias, lorsque les gens leur reprochent de dénoncer des choses qui ne sont pas « dangereuses « ou qui ne portent pas à conséquence dans leur nature, ou par leurs effets ou retombées dramatiques chez des personnes qui en subissent ces effets.
En tout cas, comme disent les Américains, « it's food for thought »,
laquelle nourriture je vous laisse digérer tranquillement...
Claude