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Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re8:à mon tour.


Re: Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re8:à mon tour. -- Stéphane
Posted by Sébastien , Feb 14,2001,14:11 Index  Forum

1) D'accord. La notion de "«mal» agir en vue de conséquences bénéfiques" n'existe que par un jugement morale de cette action. Et cette partie là est beaucoup plus compliqué, comme nous le savons tous ;-). Mais la responsabilité est là en ce sens.

2) D'accord aussi. Disons qu'il s'agit d'une approche phénoménologique ;-).

3) "Mais comme les questions morales ne se posent vraiment que lorsqu'il y a conflit, ceci ne nous avance pas beaucoup."

Mais quand même un peu, car le désir de moralité existe de par et d'autre. Il peut y avoir conflit entre deux cultures, mais aussi au sein d'une même culture. Au sein d'une même culture, ces conflits peuvent se régler avec leurs propres critères. Dans le cas d'un conflit entre cultures, il faudrait reconstruire des critères en fonction de cet état des choses, car il y a un désir, une volonté de moralité.


Moi personnellement, j'accorde de la valeur à des principes moraux les plus universels possibles. Plus un code morale est 'échangeable' d'une culture à l'autre (plus il est général), plus il est morale. Si deux cultures qui entre interaction finissent par s'échanger leurs meilleurs principes (selon le jugement des membres des deux cultures) et abandonne leurs moins bons, le code morale résultant est certainement meilleur - plus morale - que les deux précédents pris séparément. Disons que c'est plutôt réthorique, mais l'idée est là; une genre de science de la morale. Il demeure tout de même un fondement très subjectif là dedans, l'éternel impasse du 'qui juge des meilleurs principes et qui juges des mauvais ?'. Mais je vous lance tous un défi, celui de trouver la réponse à cette question ! Non ce n'est pas dieu ;-).


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