Seule une atmosphère tendue et une misère croissante, peuvent faire oublier la mornerie, la platitude et la bêtise du discours religieux.
Christiannisme: déjà, 2000 ans de "bonnes nouvelles" ; culte de la guerre et de la violence(Hollywood, Bible...), besoin de bouc émissaire qui se traduisent par des guerres incessantes(nazisme, inquisition,guerre de cent ans, croisades, guerre entre protestants et cathos en Irlande, Serbes et Croates, guerre du Vietnam etc.), croix sanguignolantes, culte du cadavre,du meurtre et du morbide (Hollywood...), mépris de la femme(des droits humains en général + environnement), sacrifice d`adultes et d`adolescents à la guerre et interdiction de l`avortement, tortures plu ou moins apparentes,notion de "folie" et de "démon", exécutions publiques(É.U., inquisition), haine du sexe, pudibonderie, hypocrisie, discours religieux agressif dénué d`humour, exhortation à la vengeance de la justice bafouée, système scolaire à << deux vitesses >> ( pour les riches et pour les pauvres), pauvreté côtoyant la richesse extreme,avec disparition de la classe moyenne.Les É.U., le Canada, à côté, sont dans la foulée de ce Moyen -âge qui s`éternise...
Depuis l`invention de la radio et surtout de la T.V., la mainmise de l`église, au service des quelques familles très riches de ce monde, oscille entre des relâchements apparents de l`autorité de l`Église, et des remontées de l`influence qu`elle exerce.L`Église, en quelque sorte, joue au yo-yo avec l`opinion publique. Pourquoi?
Parce que l`Église, très très riche, possède ses propres organes médiatiques( les grands médias), sur les territoires qu`elle possède.L`Église ne pourrait pas régner si ses sujets ne se croyaient pas libres.Alors de temps en temps, après des périodes de répression de la liberté humaine plus féroces, ou ce que l`on nous en dit (l`histoire est semble t-il, pour une bonne partie, ce que l`on nous en dit...), les moeurs se << libéralisent >>.Je pourrais vous donner en exemple les années folles, qui suivirent la première guerre mondiale, et précédèrent la deuxième.
Rien de tel que la noirceur d`un passé pour faire aprécier la grisaille du présent, ou les horreurs du lointain pour nous faire oublier les chaines dont on nous entrave.
À la fin de la révolution tranquille, l`invention du meurtre de Sharon Tate marqua les << déséquilibres >> émotifs, le sectarisme dangereux auquel mène une certaine liberté des moeurs, bref, posa un jalon décisif pour l`opinion publique en ce qui concerne l`impression qu`on voulais lui donner de la décadence de l`empire américain.L`histoire médiatique est truffée de ces exemples qui noircissent le paysage coloré de l`Histoire hors l`Église.
Mais là je vous laisse ;je m`en retourne à mon délire paranoïaque, pas sûre du tout de vous avoir convaincus...