Justement, ce que j'aimerais obtenir, ce sont des détails sur ces recherches qui confirmeraient une incidence génétique marquée sur l'intelligence. La seule dont j'ai lu des informations précises, c'est celle de Cyril Burt qui s'est avérée inventée, par la suite.
J'ai de sérieux doutes sur l'existence de ces recherches sur des jumeaux identiques parce qu'il est certainement très difficile de rassembler un échantillonnage significatif de sujets pour une telle étude, sur une longue période. Il faut avoir accès à des données qui sont généralement confidentielles et avoir la collaborations de parents adoptifs qui ne tiennent pas nécessairement à ce que leurs paramètres culturels et sociaux soient décortiqués dans un tel contexte.
En passant, la psychiâtrie est une spécialité de la médecine et considère que les "maladies" du comportement sont d'origine biologique et que leur traitement relève de la pharmacologie. La psychologie est l'étude du comportement humain entant que tel; par ricochet, il en découle différentes formes de thérapies dont la psychanalyse ne fait pas partie. On peut être psychanalyste sans être psychologue, ni psychiâtre. A mon avis la psychanalyse est à ces deux domaines, ce que l'homéopathie est à la médecine, c'est-à-dire une béquille qui donne l'impression qu'on se soigne.
Bref, la psychologie est certainement utile pour connaître les mécanismes du comportement humain et, par ricochet, identifier ses troubles et la psychiâtrie pour soigner les maladies psychiques.
Il est vrai que ces deux domaines se recoupent et que la frontière entre les problèmes de comportement et les maladies psychiques n'est pas très nette. Ce sont là des considérations tout à fait personnelles, étant donné que je n'ai aucune formation particulière dans ces domaines.
André