La Suisse est parcourue de 3 courants: les romands (francophones) qui sont attirés, mollement sauf Genève, vers l'Europe, les alémaniques, dont la majorité pense "qu'y en a point comme eux" et que la Suisse n'a pas besoin de l'Europe, et les financiers, qui voudraient bien trouver un moyen de profiter de l'Europe sans avoir à débourser le moindre centime et qui s'opposera activement, à coup d'arguments démagogiques dont le principal est basé sur un régionalisme d'une effrayante étroitesse d'esprit, à toute adhésion tant que cette quadrature du cercle ne sera pas résolue. Ca fait que ce n'est pas demain la veille que la Suisse abandonnera son "régionalisme", hélas ...