Deuxième chose à considérer: un corps humain, ça bouge. Quand ça bouge (à commencer par le pouls, la respiration), ça créée des forces d'inertie énormément fortes (en comparaison avec la marée) qui «réinitialisent» l'effet marée à chaque instant. La marée, elle, est comme une onde qui se déplace, et pas comme un effet local. Une partie de la force accumulée dans une marée se transfère donc dans la prochaine. Je ne saurais faire le calcul, mais si on remettait les niveaux à zéro, puis on redémarrait l'expérience, les marées mettraient un certain temps à atteindre l'ampleur qu'elles ont maintenant. Si on remettait à zéro 72 fois par minute (pouls moyen), il n'y aurait plus de marée du tout.
Enfin, il faut regarder la viscosité relative dans les deux contextes. La résistance de l'eau au mouvement est constante, dans votre corps ou dans l'océan. Mais l'échelle de comparaison, elle, varie à l'extrême. À l'échelle planétaire, sous un effet faible mais omniprésent, la résistance de l'eau devient presque négligible -- tout comme celle de la roche, d'ailleurs. Au niveau microscopique du corps, cette résistance devient un facteur énorme. Vous vous souvenez de vos cours de physique du secondaire: les Liliputiens sont impossibles parce que leur coeur serait incapable de vaincre la viscosité de leur sang.
De plus, un effet purement mécanique comme celui-ci n'aiderait l'astrologie en rien du tout. Je fais varier la distribution des fluides dans mon corps en buvant du salé ou du moins salé. Et après? Pourquoi ceci affecterait-il ma manière d'agir? Y a comme un trou dans l'hypothèse, là.
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