Je crois qu'on accepte trop volontiers cette opinion véhiculée dans bien des cultures. Elle est à mon avis surfaite. Je me souviens très bien du temps où j'étais croyant et du vertige que j'éprouvais à l'idée qu'on puisse être athée. Eh bien ayant maintenant sauté la clôture, je suis en mesure de constater que pour moi du moins, point de vertige, point d'«insupportabilité». Pas l'ombre d'une trace. Et à ce que j'ai pu constater je ne suis pas le seul dans cet état d'esprit, je dirais même que tous les athées que je connais ne semblent pas éprouver cet inconfort.
Un peu comme si c'était là une appréhension «avant le fait», qui n'est en rien justifiée concrètement lorsqu'on se trouve dans cette position. J'avancerais que cette appréhension est crée et véhiculée par les croyants eux-même, et seulement eux, dans le but, inconscient sans doute, de maintenir leur joug sur la pensée humaine.
Enfin bref, non ça «brûle» pas. Et, comme vous dites, ce n'est pas en «plaidant» ce bien-être ou ce «non-pire être» qu'on va inciter qui que ce soit à décrocher de ses croyances et accessoirement de ses craintes. Mais peut-être que l'exemple, lui, pourra donner matière à réflexion et à révision de ce corrolaire aux dogmes.
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