Dans cette optique, je crois que vous convaincrez difficilement quelqu'un qui souffre de remplacer son monde intuitif par la science, puisque cette dernière ne répond pas aux questions qui le déchire.»
Voyez-vous, vous répondez à votre propre question, là. La raison pour laquelle la question du «pourquoi» s'impose est fondamentalement humaine. Je disais il n'y a pas si longtemps qu'il s'agissait d'un anthropomorphisme de la nature, que notre façon d'expliquer les évènements consistait à y voir une intention profonde parce que c'est là notre compréhension (intuitive, pas scientifique) de NOTRE agir. La question du «pourquoi», est donc une question de type «comment» tout à fait comme les autres, c'est «comment donnons-nous un sens à ce qui nous entoure?» et donc «comment pensons-nous?»