Coup de tonerre dans un ciel serain.
Un beau jour, ou plutôt un jour triste, un mathématicien de mes amis (Jacques Labelle, prof de maths à l'UQAM, doctorat au MIT) m'annonce tout de go (c'est-à-dire sans me préparer au choc psychologique) qu'un mathématicien génial avait fait un tour de force qui éclipse les prouesses de l'Anglais Andrew Wiles, matheux s'il en fût, qui, à sueur de neurones, a finit au bout d'une dizaine d'années par démontrer le fameux théorème de Fermat.
La trouvaillle du nouveau génie ?
Ce génie transcendant, le Fermat des temps modernes (dont la modestie commande l'anonymat), a prouvé que la valeur jusque là toujours fuyante de X est 8.
Enfin, on est fixé. On peut passer à autre chose. Par un phénomène de cascade, on pourra bientôt trouver la valeur de Y puis de Z. Quand on aura trouver la valeur de toutes les lettres, il parrait qu'on porra s'attaquer à la détermination de la valeur des nombres. Par exemple, s'il est vrai que X vaut 8, alors ce 8, lui, que vaut-il ? Pareillement pour ) et les autres. Ils vont tous passer à la moulinette. Foi de Galois !!!
Quant à moi, justement, j'ai repris les calculs de mon savant confrère de génie. C'est pourquoi je suis en mesure de préciser pour le bénéfice des sceptiques que cette valeur de 8 est précise (justement)... peut-être avec une marge d'erreur de, disons (pour fixer les idées tout en demeurant conservateur), plus ou moins l'infini.
Évariste Galois
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